L’annonce provocatrice faite par la commandante de l’ARS annonçant d’un air jouissif la fin des tests PCR pour les personnes désireuses de fouler le sol de la Guadeloupe, peut être comprise comme une forme de chantage.
“Si vous ne voulez pas de virus Mu en Guadeloupe et avoir Noël et Carnaval, courez vite vous vacciner”
C’est ce que sous-entend cette nouvelle déclaration de guerre à l’attention de notre peuple.
Il faut le dire Denux, qui a totalement échoué dans son action, essaie par un nouveau coup de menton, de culpabiliser les Guadeloupéens qui refusent la vaccination forcée.
En fait, arrivée au lendemain de l’incendie du CHU en près de 3 ans d”ARS, Denux n’a en fait rien réussi. La remise en état du CHUG n’a jamais été sa principale préoccupation.
Et quand le coronavirus débarque, sa gestion approximative de la pandémie et donc de SON ’Agence Régionale de Santé n’ont pas permis de limiter les dégâts bien au contraire.
Le CHUG que Gérard Cotellon, le DG, avait “hérité” dans un état proche du délabrement depuis des années fragilisé par l’incendie, ne pouvait aucunement répondre aux besoins urgents de la pandémie. La gestion hospitalière des covidés a été totalement catastrophique.
A qui la faute ? Cotellon qui est un fonctionnaire de santé de l’État colonial, au quotidien s’est vite trouvé dans la tourmente, mais a- t-il été vraiment été aidé par Denux qui elle se contentait de lui transmettre les directives de l’État ? A bien regarder, Cotellon n’avait pas les moyens à réaliser les miracles, espérés dans un tel contexte.
L’autre question qui se pose : Cotellon pouvait-il affirmer autrement sac guadeloupéanitude et s’opposer à Denux et au préfet ? C’est sans doute plus sur le dossier Mona Hedreville, et sa gestion de ses rapports avec la cardiologue guadeloupéenne de haut niveau qu’il devra un jour s’expliquer. Visiblement la guérilla anti Mona Hedreville menée par Cotellon dépasse les problèmes de la pandémie.
Pour en revenir au cas Denux, oui on peut souhaiter et espérer son départ immédiat, à court ou à moyen terme, mais qu’on ne fasse pas d’illusions, dans le contexte politique actuel qui est celui d’un pays sous domination coloniale la Denux actuelle peut s’en aller, mais ce départ ne peut en aucun cas résoudre la question essentielle qui est celle de la politique catastrophique de santé appliquée à notre pays par l’état français.
Il faut ainsi se rappeler que Philippe Gustin, le préfet-gouverneur qui a sévi de 2018 à Juillet 2020 en Guadeloupe jusqu’à sa nomination au cabinet du nouveau ministre des dernières colonies françaises, a été souvent décrié durant son séjour. Une fois parti, c’est un autre représentant de l’État qui lui a succédé. En quoi la situation coloniale de Guadeloupe a-t-elle changé ?
Un Gustin qui s’en va est aussitôt remplacé par un Alexandre Rochatte, une Denux, même si elle laissait la place par exemplee à la n°2 de l’ARS, Dr Florelle Bradamentis qui est comme Cotellon, une Gwada en quoi serait-ce un progrès ?
Bradementis n’est-elle pas sur ordre de Denux en train de tout mettre en œuvre pour démanteler le GIP Raspeg ? a-t-elle un seul instant cherché à préserver Myriam Chollet la DG du GIP ?
répondé reponn…
Cette pandémie qui a eu toutes conséquences sanitaires néfastes et dramatiques que nous savons, a aussi permis d’identifier et de mettre à jour des problématiques qui demeuraient parfois presque cachées :
- Le rôle de « géreur » de plantation (comme au temps de l’esclavage) dévolu aux fonctionnaires coloniaux par l’État en période de crise.
- La faiblesse, la passivité, l’absence totale de réactivité des élus, qui n’ont presque jamais pu se dresser, contester les décisions de l’État.
- Ont-ils été complices de ces décisions ? ont-ils manqué de courage ?
- Quant à la veille d’une possible 5ème vague, l’État décide à la fois de mettre au chômage tous les soignants (médecins, infirmiers…) qui s’opposent à la vaccination obligatoire et dans le même temps l’état permet à de nouveaux arrivants (touristes et autres) d’entrer en Guadeloupe librement
- Que disent les élus de la politique criminelle de santé appliquée à notre pays ?
Cette pandémie a donc mis à nu la situation coloniale de notre pays. Tant qu’il sera ainsi, nous pourrons toujours exiger le départ de C, D ou R, mais quant au fond rien ne changera.
La mobilisation populaire débutée le 17 juillet et qui se prolonge, doit aller bien au-delà du pass et du vaccin obligatoire.
La question qui est posée dans toute son ampleur est bien celle de notre dépendance par rapport à la puissance coloniale…
Oui la question du vaccin obligatoire et de ses conséquences sociales dans notre pays est une question politique.
Focus fiction : en imaginant, que Rochatte, Cotellon, Denux, Bradamentis, décidaient de tenir compte (même provisoirement) de la demande des organisations en lutte contre le pass et le vaccin obligatoires, ce ne serait qu’une victoire ponctuelle et limitante.
Car l’ensemble des problèmes de la société guadeloupéenne, demeuraient toujours sans réponses. Oui, cette éventuelle (fictive) victoire de la mobilisation pourrait donner du balan pour la suite Fin de la fiction.
Mais la réalité est totalement différente, Rochatte, Cotellon, Denux, Bradamentis ont décidé d’appliquer in extenso la loi, les soignants non vaccinés seront pratiquement mis hors de leurs fonctions
Que diront les responsables des deux collectivités “dites ” majeures” ? Chalus, Courtois-Losbar vont ils se révolter ? les parlementaires pro-vaccin vont-ils continuer à cautionner en silence ?
Les organisations politiques patriotiques anticolonialistes qui pour l’heure ne voient pas plus loin que la seringue et son vaccin, sont-elles en mesure d’aborder le restant des problèmes ?