Publié le : 23/09/2021 – 06 :32
La gestion de la démocratie et des libertés du président Talon est décriée par ses opposants et les ONG internationales. Le climat est tendu et les exigences de l’opposition de prendre des mesures pour décrisper le climat politique sont restées jusqu’à présent sans suite. Mais mercredi, Patrice Talon a reçu au palais présidentiel son prédécesseur Boni Yayi pour la première fois depuis 2016.
les points de presse ou via les réseaux sociauxh2>La classe politique dans l’attente de la réponse de Talon
Du côté de la classe politique, les réactions étaient partagées suite à cette rencontre. Surprise pour les uns, frustration de ne pas avoir été conviés pour d’autres. S’il se dit satisfait des propositions de Boni Yayi, Antoine Guédou, vice-président du collectif de l’opposition, attend désormais la réponse de Patrice Talon : « Déjà la libération des prisonniers, le retour des exilés. Nous sommes en République donc le respect du droit, c’est tout ! Le respect des textes de la République. La classe politique attend la réponse du président Talon. »Député de la mouvance présidentielle, Abdoulaye Gounou estime que Patrice Talon n’avait pas à répondre directement à Boni Yayi pour des raisons de protocoles et que pour l’ensemble de la classe politique, le principal est d’aller de l’avant : « Nous empêtrer dans des guéguerres et des querelles interpersonnelles, ça ne rapportera rien à notre pays. »Reste donc à voir comment le président Patrice Talon répondra à cet appel de Boni Yayi. Certains dans l’opposition ne croient pas à cette main tendue : « Ils nous ont déjà fait le coup, ils ne sont intéressés que par leur agenda politique ».