Bientôt de la vidéo protection dans la commune de Gacé


Les représentants de la gendarmerie présents au conseil municipal de Gacé, ce mois d’avril 2024, ont évoqué l’utilisation de la vidéoprotection dans la commune. Elle permettra aux forces de l’ordre de contrôler les axes entrants dans le territoire communal.

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Le dispositif a un objectif de dissuasion d’actes délictuels. « C’est un moyen efficace. Cela nous donne des éléments sur les modes opératoires et c’est une aide complémentaire aux personnels », expliquent les majors Bouilly et Picard.

« Cette surveillance est encadrée par des textes législatifs, poursuivent-ils. Les images enregistrées sont exploitées via une réquisition judiciaire et ne sont conservées qu’un laps de temps. Pour être totalement efficace, il faut un maillage entre des caméras contextuelles et des caméras à lecture de plaque. »

Une caméra coûte entre 7 000 et 12 000 €

Les différentes étapes avant d’installer cette vidéoprotection (installée dans le domaine public) sont l’analyse des besoins, l’établissement d’un diagnostic (fait en 2018 à Gacé) pour déterminer les emplacements, la réalisation d’une étude de faisabilité, l’autorisation de la préfecture (déjà obtenue) et la finalisation du plan de financement. Chaque caméra coûte entre 7 500 € et 12 000 €. La commune envisage l’implantation d’une douzaine de caméras sur le territoire.

Certains conseillers s’interrogent sur la réelle nécessité d’un tel dispositif. « Les faits de délinquance sont en augmentation exponentielle sur le territoire, avec 206 interventions en 2023 contre 160 en 2022 », détaille le major Picard. « 53 atteintes aux personnes en 2023, 28 en 2022, seize cambriolages en 2023 contre cinq en 2022. Avec un équipement en place, les délits auraient sûrement été moindres. La vidéoprotection devrait permettre de résoudre cette délinquance, voire éliminer la délinquance itinérante », ajoutent les gendarmes.

Au terme de la présentation, Jean Grimbert, maire, rappelle que ces équipements sont inscrits au budget primitif 2024. Des demandes de subvention ont été déposées. Du retour de ces demandes dépend l’implantation de ce système de vidéoprotection.