"Voir Bruges à ce point-là perdu sur le terrain, c’est déroutant"


Cette semaine dans le traditionnel Facebook Live pour préfacer La Tribune Thomas Chatelle a répondu à vos nombreuses questions  ! La Pro League avec la déroute de Bruges, l’idylle de l’Union, la polémique du but annulé en défaveur du Standard, la réputation du VAR, la fin de saison de Seraing, de nombreux sujets ont été abordés  !

Un moment a particulièrement marqué notre consultant ce week-end, la déroute du FC Bruges, champion en titre face à la Gantoise  : « J’étais sur place, c’était assez déroutant, justement, de les voir à ce point-là perdus sur le terrain. On n’a pas l’habitude de voir cette équipe de Bruges, qui depuis des années est maître de son sujet, maître du championnat, comme ça. Ça fait quelques semaines qu’on se demande s’ils savent encore vers où ils vont en termes tactiques. Il va commencer à être tard pour Schreuder de relancer la machine alors que je croyais que ça allait prendre plus rapidement. »

J’ai l’impression que Schreuder est déjà un peu en train de perdre son vestiaire

Thomas est quelque peu sceptique sur la façon de faire du nouveau coach  : « Je pense que ça aurait pu prendre plus vite, mais là j’ai l’impression que Schreuder il est en train de trop tester, de trop modifier et ce n’est jamais bon. Evidemment quand on arrive on doit faire des tests et des modifications, il marque son territoire en tant qu’entraîneur. Par exemple en mettant Vormer en numéro six, mais là il en fait trop. Et j’ai l’impression qu’il est déjà en train de perdre un peu son vestiaire en coachant de cette façon. »

Trop miser sur les PO1, plutôt que sur la fin de la phase classique, n’est-ce pas l’erreur que Bruges est en train de commettre ? « Cela reste un calcul risqué d’autant plus que cette année les play-offs se font à quatre. Et donc leur influence sera moins importante. Peut-être qu’ils ont un peu sous-estimé cette équipe de l’Union qui a pris cette avance-là. Je constate que Schreuder n’a peut-être pas pris toute la mesure de la difficulté de notre championnat et ne connaissait peut-être pas tout son noyau comme il aurait dû le connaître. »

Avec parfois des choix qui vont dans un sens puis à l’opposé. Comme avec Vormer  : il en fait sa pièce maîtresse et lors des deux derniers matches il le sort à la mi-temps… C’est quand même fort parlant. »