Entre la perception des visiteurs qui viennent se recueillir.Entre la perception des visiteurs qui viennent se recueillir et des sols très minéraux, les touffes d’herbe ne sont pas toujours très bien vues. Sans compter que des tombes abandonnées peuvent vite être envahies par les ronces et se transformer en véritable forêt vierge.
Depuis 2017
C’est le cas à Saint-Palais-sur-Mer qui organise une journée citoyenne, ce jeudi 27 octobre de 9 heures à midi, aux cimetières de Courlay et du Vieux clocher.
L’objectif est d’enherber les allées centrales trop minérales pour cacher les mauvaises herbes et donner un peu de sérénité au lieu.
S. D.
La commune y est depuis 2017. Et cette journée citoyenne est la troisième. Une semaine avant la Toussaint, nous invitons désormais les habitants à venir nous aider à embellir les cimetières par respect envers nos défunts », indique Sandrine Proust, adjointe au maire qui est à l’origine de cette initiative.Si une dizaine de personnes ont répondu à cet appel les deux premières années, l’élue espère une mobilisation encore plus importante jeudi. Surtout s’il fait beau.
Inciter au recueillement
un dispositif d’entraide où des volontaires mettent une heure par mois de leur temps à disposition de ceux qui en ont besoin.L’idée, à terme, est de supprimer tout le minéral et d’enherber les allées principales. Cette orientation permet, en plus de dissimuler les quelques mauvaises herbes, d’apporter de la sérénité au lieu. À l’image des Anglais qui raffolent des cimetières verts et écolos. Entre les tombes, des plantes peuvent aussi être disposées. Le tout étant d’inviter à la promenade ou d’inciter au recueillement.La transition du cimetière minéral au cimetière végétal devrait donc, par la force des choses, s’opérer doucement un peu partout. Ce jeudi matin, il est conseillé d’amener gants et binettes. Les agents du service des espaces verts présents pourront cependant prêter des sécateurs. L’occasion, aussi, de rencontrer des gens et de passer un moment convivial. « On offre un petit café et une madeleine », ajoute Sandrine Proust.