La vitesse inquiète encore
Il a d’abord été question de vitesse, et notamment de la volonté de certains habitants de voir cette portion passer un jour à 30 km/h. « Est-ce que ce ne serait pas l’occasion de le faire ? » interroge une habitante qui rappelle que de nombreux autres axes non loin de là y sont déjà passés. « Ce n’est pas d’actualité », répond un technicien de Pau Béarn Pyrénées Mobilités, tandis que le maire de Billère Jean-Yves Lalanne y va d’une réponse un peu plus politique. « Le 30 km/h, c’est le sens de l’histoire », souligne celui qui allait annoncer le lendemain sa démission (nos éditions de ce jeudi 6 juin).
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Le centre de Billère sera transformé par Chronobus
Après l’aménagement de l’entrée Est de Pau pour favoriser les mobilités douces, l’Agglo s’attaque à l’entrée Ouest. C’est une vraie révolution qui attend le centre-ville de Billère coupé en deux par l’ancienne nationale.
Les différents aménagements présentés ont également interrogé certains habitants. Une Billéroise dont la fille est scolarisée à l’école de la Mairie s’interroge notamment sur la taille des plantations, susceptibles, selon elle, de cacher la visibilité des automobilistes lorsque les piétons veulent traverser. « Cela va créer un effet paroi, qui fait ralentir les automobilistes », rassure le technicien, qui précise que ces plantations seront moins hautes à mesure que l’on s’approche des passages piétons. Il reconnaît toutefois que si « le trajet n’est pas accidentogène, seuls les comportements de certains automobilistes posent problème ».La question des expropriations éventuelles a également été évoquée par plusieurs habitants sans qu’il n’y ait « d’élément majeur à même d’entraver le projet ». Le syndicat de transport devra donc acquérir 3 000 mètres carrés d’espace public et autant dans différentes parcelles privées.L’intérêt de ces lignes Chronobus a aussi été discuté, avec le retour d’un vieux serpent de mer : la gratuité des bus. « Il n’en est pas question » a vite coupé Nicolas Patriarche, le président du syndicat, qui a rappelé que « l’utilisateur paye seulement 14 % du coût total d’un trajet ». Et ce dernier de rappeler les aides des CCAS ou bien des entreprises pour en diminuer encore le coût.
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D’autres habitants se sont également interrogés sur « la volonté réelle » d’aller plus loin. « Qu’est-ce qui va se passer après le rond-point Jacques-Chirac ? » se demande un habitant quand un autre émet « quelques doutes sur la volonté réelle de prolonger ces travaux jusqu’à Lons ».Des interrogations balayées par, justement, le maire de Lons. « Ce sont des doutes totalement gratuits, tout a été tracé. Il me tarde aussi que ces travaux se déroulent sur la route de Bayonne à Lons, mais il y a une capacité d’investissements qui doit être supportable sur ce mandat » a rappelé Nicolas Patriarche qui donne donc rendez-vous pour la prochaine mandature. Ce dernier rappelle ainsi que réaliser toutes les lignes Chronobus coûtera 100 millions d’euros.