Législatives 2024  : ce qu’il faut retenir de la journée de mercredi


A J-4 du premier tour des élections législatives anticipées et au lendemain du premier affrontement télévisé entre Jordan Bardella, Gabriel Attal et Manuel Bompard, les candidats entament la dernière ligne droite de leur campagne. Il reste donc très peu de temps pour convaincre les électeurs qui hésitent encore. Le RN continue d’être en tête des intentions de vote, devant le Nouveau Front populaire et le camp présidentiel, selon les derniers sondages.

Si les électeurs de métropole doivent attendre dimanche pour glisser leur bulletin dans une urne, les Français installés à l’étranger peuvent voter par Internet depuis hier midi.

Les infos à retenir :

> Déjà 250.000 votants chez les Français de l’étranger> Marine Tondelier demande une rencontre en urgence aux partis du centre et de la droite > Le Conseil des ministres dissout le GUD

» Le fil des événements ce mercredi :

21h21 – Au second tour, LFI demandera à ses électeurs de ne pas voter RNLa France insoumise (LFI) demandera dimanche soir à ses électeurs, à l’issue du premier tour des élections législatives, de ne pas accorder leur vote à des candidats du Rassemblement national(RN) au second tour, là où les candidats de gauche ne seront plus présents, a déclaré Jean-Luc Mélenchon.

«Jamais aucun électeur Insoumis, j’en suis certain, ne donnera sa voix au Rassemblement national. Et nous leur dirons que personne n’a à faire cette bêtise, quel que soit son motif», a-t-il déclaré sur LCI, en précisant que des consignes de vote seraient données dimanche soir après le premier tour de scrutin.20h16 – François Hollande se voit jouer un rôle en cas de blocage à l’Assemblée nationaleL’ancien président socialiste, candidat aux élections législatives en Corrèze, estime qu’il aura un rôle particulier à jouer dans la nouvelle Assemblée nationale s’il n’y a pas de majorité claire.

Dans le cas d’une «Assemblée ingouvernable, je pense que le rôle de personnalités comme moi, compte tenu des fonctions que j’ai occupées, sera de trouver des solutions», a-t-il déclaré dans un entretien à BFMTV.L’ex-chef de l’Etat, qui se présente sous les couleurs de l’alliance de gauche Nouveau Front populaire, a énuméré les différentes hypothèses qui pourraient selon lui découler de ces élections anticipées des 30 juin et 7 juillet: majorité RN, majorité de gauche, ou absence de majorité.19h42 – Eric Ciotti compte sur des députés LR si le RN n’obtient pas la majorité absolueEric Ciotti, qui s’est allié au RN pour les législatives, s’est déclaré aujourd’hui persuadé que des députés LR le rejoindraient si le RN et sa formation n’obtiennent pas la majorité absolue, déplorant au passage « le manque de courage » de Laurent Wauquiez.

« Oui, bien sûr, je pense qu’il y en a qui nous rejoindrons, qui ne se tromperont pas de combat », a affirmé sur CNews le président des Républicains, interrogé sur la possibilité que des députés de droite lui apportent leur soutien si le RN n’obtenait pas la majorité aux législatives.19h19 – Pour la vice-présidente de LR, « le programme du Rassemblement national est socialiste »Emmanuelle Mignon, nommée vice-présidente des Républicains par Eric Ciotti, revient sur la grave crise interne au parti pour « Les Echos ». Elle veut croire que la droite, même divisée et minoritaire, se retrouvera en position de force au sein de la nouvelle Assemblée.

L’ancienne conseillère d’Etat n’exclut pas de s’entendre avec Emmanuel Macron sur le fondement de dix propositions phares défendues par la droite.17h42 – La politique étrangère, source de tensions en cas de cohabitation avec le RNSi la France a déjà connu des périodes de cohabitation, jamais de telles divergences de vues sur l’international n’ont existé entre les deux têtes de l’exécutif. L’arrivée de Jordan Bardella à Matignon ouvrirait une période de tensions et d’incertitudes.

16h16 – Ces trois semaines qui ont ébranlé le patronatL’annonce de la dissolution de l’Assemblée a tourneboulé le monde patronal. La colère contre Emmanuel Macron a gagné les milieux d’affaires. La dénonciation forte du Rassemblement national (RN) n’est plus de mise, mais les chefs d’entreprise hésitent sur la ligne à suivre.

Récit dans les coulisses de ces journées sous tensions.15h59 – La coopération franco-allemande se poursuivra quelle que soit l’issue du scrutin, assure BerlinLa coopération entre les gouvernements français et allemand se poursuivra quelle que soit l’issue des élections législatives en France, a assuré aujourd’hui le porte-parole du gouvernement allemand. « Naturellement, nous travaillons étroitement et en confiance avec la France, notre partenaire le plus important et le plus proche en Europe », a dit Steffen Hebestreit lors d’un point presse régulier à Berlin.

15h42 – Déjà 250.000 votants chez les Français de l’étranger

Déjà 250.000 Français résidant à l’étranger ont voté en ligne en 24 heures pour les législatives, a annoncé aujourd’hui le ministère des Affaires étrangères sur le réseau social X, soit autant qu’en cinq jours lors du même scrutin en 2022.

Le vote en ligne s’est ouvert hier et se terminera demain à midi. Il a vite été pris d’assaut, entraînant des problèmes d’accès au service.Lors des dernières élections législatives, ce mode de scrutin avait été le plus utilisé par les Français habitant à l’étranger, utilisé par 17,32 % des inscrits au premier tour dans les onze circonscriptions concernées, sur un taux de participation global de 22,51 %.

Le vote sur Internet est ouvert aux Français résidant à l’étranger inscrits sur les listes électorales, uniquement pour les élections législatives et consulaires. Les électeurs peuvent également s’exprimer par correspondance, par procuration ou dans des bureaux de vote.15h11 – La Bretagne pourrait élire le RN pour la première foisAprès les élections européennes qui ont placé Jordan Bardella en tête dans la région, le Rassemblement national pourrait remporter plusieurs des 27 circonscriptions en jeu ce dimanche.

Ce qui serait une première sur ces terres traditionnellement modérées.15h09 – Jean-Luc Mélenchon veut rester au centre du jeuLe leader de La France insoumise, très critiqué par ses partenaires du Nouveau Front populaire, refuse de se mettre en retrait et continue de courir les plateaux télés. S’il n’est pas désigné Premier ministre en cas de victoire de son camp, il veut continuer à faire la pluie et le beau temps à gauche.

Notamment en se réservant le choix du futur locataire de Matignon.13h14 – La dissolution a plongé la France dans une crise « sans précédent », selon le président du CeseLa décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale et d’organiser des élections législatives anticipées « plonge la France dans une crise politique et démocratique sans précédent », estime le président du Cese Thierry Beaudet dans un entretien à « La Tribune ». Troisième chambre de la République avec l’Assemblée nationale et le Sénat, le Conseil économique, social et environnemental a un rôle consultatif et regroupe des représentants de la société civile (associations, syndicats, organisations patronales…).

Le président du Cese juge qu’en « trois semaines, aucune formation politique ne peut écouter les souffrances et les aspirations citoyennes, en déduire un projet solide, le confronter à ceux de ses rivaux, le verser dans le débat public, composer une liste de 577 candidats sérieux et préparés ». Historiquement, l’extrême droite, aujourd’hui « aux portes du pouvoir », a « combattu la démocratie parlementaire, entretenu le racisme, l’antisémitisme, le sexisme, la haine de l’autre, pourchassé les contre-pouvoirs, les droits fondamentaux et l’Etat de droit », dit Thierry Beaudet.« D’aucuns affirment que son visage contemporain serait réellement différent de ce sombre tableau ; mais je ne veux pas que nous prenions le risque de le tester grandeur nature », poursuit-il.

Le président du Cese estime que son institution est « possiblement » menacée de disparition en cas d’accession du RN au pouvoir, citant une déclaration d’un député de 2023 selon laquelle « le Cese est un organisme inutile et corporatiste dont nous souhaitons la disparition ».13h01 – Marine Tondelier demande « une rencontre en urgence » aux partis du centre et de la droite.Dans une lettre « aux partis politiques du centre et de la droite » floquée du logo EELV, Marine Tondelier propose une rencontre à Stéphane Séjourné (Renaissance), Edouard Philippe (Horizons), François Bayrou (Modem) et Hervé Marseille (UDI) pour « éviter l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir ».

Les écologistes « feront tout pour faire battre les candidats du Rassemblement national. J’avoue ne pas comprendre votre incapacité à tenir des propos aussi clairs », s’interroge-t-elle.

🔴✍️ Lettre aux partis politiques du centre et de la droiteComme convenu, je sollicite auprès de mes homologues chefs de parti une rencontre en urgence pour éviter l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir.

Nous, Ecologistes, ferons tout pour l’éviter et serons au rendez-vous.… pic.twitter.

com/2ONSp43bG6— Marine Tondelier (@marinetondelier) June 26, 2024

12h14 – Le Conseil des ministres dissout le GUDLe Groupe union défense, syndicat étudiant d’ultradroite créé dans les années 70 et réactivé récemment, a été dissous en Conseildes ministres, a annoncé la porte-parole du gouvernement Prisca Thévenot, à quelques jours du premier tour des élections législatives. Trois autres structures d’ultradroite ont été dissoutes : deux associations, La Traboule et Top Sport Rhône, ainsi que le « groupement de fait » Les Remparts. Ce dernier contestera sa dissolution devant le Conseil d’Etat, a fait savoir son porte-parole.

Une association islamiste, Jonas Paris, a également été dissoute.11h55 – Pour les marchés, l’alliance de gauche fait davantage peur que le RNUne victoire de l’alliance de gauche aux élections législatives en France prévues les 30 juin et 7 juillet pourrait représenter un risque plus important que celle de l’extrême droite aux yeux des investisseurs en France, estiment certains analystes.La décision surprise du président Emmanuel Macron de convoquer ces élections anticipées et le fait que le Rassemblement national (RN) de Marine Le Pen, un parti placé à l’extrême droite, soit en tête des intentions de vote, ont exacerbé les inquiétudes sur la situation budgétaire de la France.

L’écart de taux entre le Bund allemand et l’OAT à dix ans s’est creusé, tandis que les actions des banques et des entreprises françaises sur le CAC 40 ont chuté dans les jours qui ont suivi l’annonce de ce scrutin. La baisse s’est depuis atténuée sans que les actifs financiers retrouvent pour autant leurs niveaux d’avant l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale.11h50 – JO 2024 : Hidalgo accuse Macron de « gâcher la fête » avec la dissolutionEmmanuel Macron prend le risque, en provoquant une « élection décidée au pied levée » si proche des Jeux olympiques, d’« abîmer ce beau moment » et de « gâcher la fête », accuse la maire de Paris Anne Hidalgo, ce mercredi dans un entretien à « Ouest-France ».

La dissolution soudaine de l’Assemblée nationale annoncée par le chef de l’Etat le 9 juin au soir doit déboucher le dimanche 7 juillet sur la définition d’un nouvel équilibre au Palais-Bourbon. La couleur du gouvernement qui en ressortira, à moins de trois semaines de la cérémonie d’ouverture des JO, demeure incertaine. « Ma responsabilité […] (est) de tout mettre en oeuvre » pour que les Jeux soient « un moment de concorde, de célébration et non de violence », souligne Anne Hidalgo.

11h13 – Sébastien Chenu confirme l’exonération d’impôts des moins de 30 ans au programme du RNComme évoqué par Jordan Bardella hier soir lors du débat politique sur TF1, le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu a confirmé la volonté du parti d’exonérer les moins de 30 ans de l’impôt sur le revenu. « L’idée ce n’est pas de regarder les salaires, tout ça peut se moduler, il peut y avoir des plafonds, c’est le rôle du Parlement », a-t-il néanmoins précisé. L’objectif est de « donner un coup de main pour commencer sa vie professionnelle et familiale ».

🗣️ « Les jeunes de moins de 30 ans, on va les exonérer d’impôt sur le revenu, … Le principe c’est de se dire qu’il faut retenir les jeunes, c’est un coup de main pour commencer leur vie » : @sebchenu. pic.twitter.

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10h52 – Le programme du RN à propos des travailleurs étrangersS’il gagne les élections législatives, le Rassemblement national a promis de « suspendre immédiatement la régularisation » des travailleurs étrangers sans-papiers. Son président, Jordan Bardella, a aussi annoncé que les étrangers qui n’ont plus d’activité professionnelle depuis six mois seront invités à repartir dans leur pays d’origine.10h28 – « Nous déciderons au consensus » le poste de Premier ministre, dit Marine TondelierLa cheffe de file des écologistes Marine Tondelier a affirmé ce matin qu’en cas de victoire de la gauche aux législatives, pour le poste de Premier ministre, « nous déciderons au consensus car c’est ce que nous faisons depuis le début ».

« On est une coalition, on décide ensemble, c’est la différence avec la Nupes », a-t-elle ajouté. D’autant qu’ « il faudra avoir une majorité absolue. Si nous ne l’avons pas seuls, il faudra la trouver.

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« Nous déciderons au consensus »: Marine Tondelier évoque le choix du Premier ministre en cas de victoire du Nouveau Front populaire aux législatives pic.twitter.com/ESpMkS7HdV— BFMTV (@BFMTV) June 26, 2024

10h23 – Législatives 2024 : les huit points chauds en Ile-de-FranceAtypique, la première région de France l’est aussi dans les urnes, même si, aux européennes, les électeurs y ont aussi placé en tête le RN de Jordan Bardella.

97 sièges de députés sont à pourvoir les 30 juin et 7 juillet prochains, pour un scrutin qui ne devrait pas manquer de bousculer les équilibres.

9h53 – « Nous nous désisterons » en cas de troisième position contre l’extrême droite, dit Marine Tondelier

« Si nous sommes en troisième position et que nous risquons de faire élire quelqu’un d’extrême droite, nous nous désisterons », a assuré la patronne des écologistes Marine Tondelier ce matin sur BFMTV. « Il n’y aura pas d’hésitations chez nous, pas de tergiversations », a-t-elle affirmé.

« J’écrirai aujourd’hui aux chefs des partis de la majorité présidentielle, Horizons, Renaissance, Modem, UDI, je demanderai même à les voir parce que je veux qu’ils m’expliquent les yeux dans les yeux pourquoi ils ne font pas la différence entre l’extrême droite et la gauche », a déclaré Marine Tondelier.

Marine Tondelier (Le Ecologistes): « Si nous sommes en troisième position et que nous risquons de faire élire quelqu’un d’extrême droite, nous nous désisterons » pic.twitter.

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9h29 – La réforme des retraites version RN coûtera « 1,6 milliard d’euros » détaille Julien Odoul« La réforme Macron est profondément injuste […] Cette réforme va coûter 1,6 milliard, c’est-à-dire pas grand-chose », a déclaré Julien Odoul, le porte-parole du Rassemblement national, au micro de France info ce matin. « C’est très important que ceux qui ont commencé à travailler le plus tôt, qui ont des métiers pénibles, physiques, puissent partir avec 40 annuités travaillées à l’âge de 60 ans », a-t-il ajouté. La vieille, Jordan Bardella, patron du RN, avait déclaré lors du débat sur TF1 qu’« à 24 ans, vous partirez avec 42 années de cotisation, donc à 66 ans », c’est-à-dire plus tard que dans la loi actuelle des retraites.

🔴 Retraites ➡️  » C’est très important que ceux qui ont commencé à travailler le plus tôt, qui ont des métiers pénibles, physiques, puissent partir avec 40 annuités travaillées à l’âge de 60 ans « , estime Julien Odoul. pic.twitter.

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9h26 – TF1 en tête des audiences grâce au débatLe débat politique entre Jordan Bardella, Gabriel Attal et Manuel Bompard a réuni 5,24 millions de téléspectateurs hier soir sur TF1, la plus grande part d’audience de la soirée (26,6 % du public). Il suivait le match de l’Euro de football entre la France et la Pologne, qui a pour sa part réuni près de 9,5 millions de téléspectateurs.8h52 – Pourquoi les trois principaux camps en lice parlent peu du chômageLa question du pouvoir d’achat a totalement éclipsé celle de l’emploi dans les priorités des Français, malgré un taux de chômage encore élevé.

Relance par la demande ou poursuite de la politique de l’offre : les trois grands blocs en lice estiment que les embauches découleront naturellement de leurs programmes.8h46 – Marine Tondelier se dit « atterrée » par le « ni ni » du camp présidentielLa patronne d’Europe Ecologie Les Verts, membre du Nouveau Front populaire, regrette sur RMC certains appels « à droite et au centre » à ne pas respecter le barrage républicain. Le camp Macron a annoncé hier qu’il ne votera ni pour LFI ni pour le RN au deuxième tour.

« Je suis atterrée, ils ont perdu leur boussole », explique-t-elle. Et de rappeler que certains ont accédé au pouvoir grâce à ce barrage républicain.8h29 – Marine Le Pen s’attend à « des manifestations » de « l’extrême gauche » si le RN gagneSur France 2, la patronne du Rassemblement national, estime qu’il y aura « probablement des manifestations dans les rues » si son parti remportait les élections législatives.

Et accuse par avance « l’extrême gauche » d’en être « responsable ». « Si pour notre plus grand malheur l’extrême gauche gagnait ces élections législatives il n’y aurait pas une manifestation dans les rues. Si nous gagnons les élections législatives, alors oui probablement il y aura des manifestations dans les rues, c’est donc l’extrême gauche qui est responsable de cela », déclare-t-elle, répondant ainsi aux propos d’Emmanuel Macron, qui a renvoyé dos à dos les « deux extrêmes » en début de semaine, affirmant que les programmes du RN comme du Nouveau Front populaire à gauche mèneraient « à la guerre civile ».

Selon elle, c’est « l’extrême gauche (qui) depuis toujours agit par la violence ». « Ils attaquent les meetings, ils pourrissent les manifestations sociales et maintenant ils se mettent à manifester contre le résultat des élections. Ils vont faire quoi demain ? Ils vont prendre le Capitole ? », a-t-elle ajouté, en référence à l’assaut du parlement américain en 2022 par des partisans de Donald Trump – pourtant eux-mêmes d’extrême droite.

8h20 – Le Préfet de Paris n’écarte pas des « risques de troubles à l’ordre public le soir des élections »Interrogé sur France Inter, le préfet de Paris, Laurent Nuñez n’a pas écarté qu’il y ait des troubles lors des élections législatives anticipées. « Le ministre (de l’Intérieur) a rappelé qu’il y a toujours des risques de troubles à l’ordre public, notamment les soirs d’élection, mais pas que, a-t-il commenté. On l’a vécu par le passé.

Effectivement les services de renseignement prévoient que ça peut être possible dans certaines configurations, on peut avoir des manifestations de voies publiques qui peuvent dégénérer, a-t-il expliqué ». « Le ministre nous réunit dans quelques minutes, avec le directeur général de la gendarmerie et de la police nationale, pour évoquer cette hypothèse. On s’y prépare », a-t-il ajouté.

8h23 – L’incertitude politique va-t-elle peser sur les soldes ?Les professionnels se disent circonspects quant au succès des soldes d’été, longtemps rendez-vous très attendu, mais qui ont perdu de leur caractère événementiel. Cette période de rabais s’ouvre cette année en plein tumulte lié aux élections législatives.8h15 – Pour Bruno Retailleau, le débat de mardi soir «n’était pas à la hauteur»« Je n’ai rien entendu qui soit à la hauteur de l’enjeu d’aujourd’hui […] Notre pays est arrivé au bout d’un modèle », estime sur RTL le président des sénateurs LR.

Pour lui, « la France est en train de s’appauvrir » a-t-il encore souligné en dénonçant l’échec du macronisme qui est, selon lui, non pas un « hypercentrisme », mais un « égocentrisme ». Et de déplorer le fait que « c’est l’anti-macronisme qui est en train de nourrir le vote du RN ou de LFI. »7h54 – Marine Le Pen écarte l’idée de devenir présidente de l’Assemblée nationaleInvitée de France 2 et de l’émission Télématin, Marine Le Pen a réaffirmé qu’elle ne rejoindrait pas un gouvernement dont le Premier ministre serait Jordan Bardella.

Interrogée sur le fait de savoir si elle envisageait de devenir présidente de l’Assemblée nationale, elle répond par la négative : « Non, je serai la présidente du groupe majoritaire », explique-t-elle.Elle a aussi rappelé plusieurs mesures promises par le RN. La baisse de la TVA sur l’énergie, de 20 % à 5,5 %, s’appliquerait bien « dès juillet » et financée par la suppression de la niche fiscale des armateurs.

Interrogée sur l’idée d’exonérer d’impôt les moins de 30 ans comme l’a promis Jordan Bardella, elle explique que cela sera fait « quand nous en aurons la possibilité ».7h43 – Au pouvoir, le RN pourrait confier Bercy à un expert extérieur au partiLe Rassemblement national envisage, s’il arrive au pouvoir, de confier le ministère de l’Economie et des Finances à une figure qui n’appartient pas au parti d’extrême droite, affirme franceinfo. S’appuyant sur des informations obtenues « auprès de l’entourage de Marine Le Pen », franceinfo indique que « plusieurs profils visant à rassurer les marchés financiers et les investisseurs, avec des fonctions passées pouvant apparaître comme gages de respectabilité » sont envisagés.

« Le profil d’un ancien banquier de premier plan ou encore celui d’un ancien ministre de l’Economie », serait ainsi évoqué, toujours selon franceinfo. évoqué..

7h21 – Des ministres et anciens ministres d’Emmanuel Macron lancent un appel à la gauche républicaineDans une tribune publiée par le quotidien « Le Monde », six hommes et femmes politiques, estiment que « la gauche républicaine doit être, aujourd’hui, à la hauteur de son histoire ». Les signataires, parmi lesquels on retrouve l’actuelle ministre de l’Education Nicole Belloubet, l’ancien ministre du Travail Olivier Dussopt et l’actuel ministre chargé de la Transformation et de la Fonction publiques, Stanislas Guerini, appellent les responsables et électeurs sociaux-démocrates, écologistes et communistes à les rejoindre pour créer un grand rassemblement à même de « lutter contre les extrêmes ».

7h10 – Aurélien Pradié claque la porte des Républicains et relance son micro-parti

Candidat à sa succession dans la première circonscription du Lot, Aurélien Pradié, annonce à « La Dépêche » qu’il quitte LR et relance son parti, « Du Courage » qu’il avait créé lors des élections régionales.

« Cette structure logistique à la base devient aujourd’hui plus politique. C’est une graine pour la suite », explique-t-il. « Ce qui compte, c’est que les idées ne meurent pas », a-t-il insisté, promettant, s’il est réélu le 7 juillet d’être « un député à l’origine de quelque chose de nouveau ».

« Nous avons plus que jamais besoin de gaullisme car aujourd’hui, plus personne ne trouve sa place dans notre pays », explique-t-il.Selon lui, une trentaine de candidats, dont six sortants, l’ont suivi et décidé de ne pas se rattacher à LR présidé par Eric Cotti. « Il est tant que je reprenne ma liberté.

C’est une étape de construction y compris une ambition politique personnelle nouvelle car le parti auquel j’appartenais n’est plus capable de parler aux Français », explique-t-il.6h25 – Le Festival d’Avignon s’apprête à ouvrir dans un contexte politique inédit« Il y a deux façons » de « défendre la démocratie pendant les prochains jours : une c’est évidemment participer aux élections, l’autre c’est de remplir » les places du Festival d’Avignon, assure son directeur, le Portugais Tiago Rodrigues. Le Festival, qui ouvre samedi sa 78e édition, est un festival « démocratique, populaire, républicain, écologiste, féministe, antiraciste », martèle-t-il, appelant à faire barrage à l’extrême droite dans les urnes, à l’instar d’autres organisations du spectacle vivant.

Pour Tiago Rodrigues, « dans le contexte perturbé de la politique française » après la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron, le festival « est plus nécessaire que jamais ». Et il sera d’abord militant, avec samedi, en marge de l’ouverture, une manifestation contre l’extrême droite, à l’appel d’une intersyndicale de la branche culture.6h25 – Entretien entre Emmanuel Macron et Viktor Orban, allié du RNLa politique française et européenne risque de s’inviter au déjeuner de travail qui réunit le Président de la République et le Premier ministre hongrois, Viktor Orban.

Si cette rencontre s’inscrit, rappelle l’Elysée, « dans la traditionnelle tournée européenne de la future présidence tournante du Conseil de l’Union européenne » (qui reviendra à la Hongrie le 1er juillet), Viktor Orban est de longue date l’allié, en France, du Rassemblement national de Marine Le Pen et Jordan Bardella, en tête dans les sondages pour les élections législatives anticipées.6h18 – Bardella continue son marathon médiatiqueAu lendemain du premier grand affrontement télévisé de la campagne, Jordan Bardella poursuit son marathon médiatique. Il sera tout d’abord chez Cyril Hanouna sur Europe 1, et le soir sur CNEWS.

De son côté, le Premier ministre, Gabriel Attal est attendu en Indre-et-Loire à Azay-le-Rideau et Parçay-Meslay.6h12 – Adrien Quatennens s’énerve à propos de François RuffinAdrien Quatennens, député sortant LFI, s’en est pris sur les réseaux sociaux à François Ruffin, député sortant LFI et candidat à sa réélection dans la Somme. Dans un reportage de TF1, François Ruffin avait qualifié Jean-Luc Mélenchon « d’obstacle » à la victoire du Nouveau Front Populaire.

Adrien Quatennens lui a répondu via le réseau social X. « C’est plus du melon là, c’est une pastèque  !  », écrit-il.

C’est plus du melon là, c’est une pastèque ! Attention : à force de gonfler, ça va exploser.

Si Mélenchon et la FI ne t’avaient pas investi, tu n’existerais pas. Et aujourd’hui, tirer contre lui est ton assurance-vie. Si belle soit-elle, la Picardie n’est pas le pays.

Rejoins… https://t.co/ZqSiOJcVaE— Adrien Quatennens (@AQuatennens) June 25, 2024

6h05 – Jean-Luc Mélenchon fait l’éloge de Bompard après le « débat entre futurs Premiers ministres »Pour Jean-Luc Mélenchon, et sans surprise, Manuel Bompard a fait une bonne prestation face à Gabriel Attal et Jordan Bardella. « Ce soir, Manuel Bompard a démontré une force, un niveau de connaissance et une sensibilité humaine que les autres n’ont pas égalé », a-t-il estimé sur X.

« Ce débat entre futurs premiers ministres montre qu’il est mieux qu’au niveau ».6h00 – Ce qu’il faut retenir du débat houleux entre Attal, Bardella et BompardGabriel Attal, Jordan Bardella et Manuel Bompard se sont écharpés sur la double nationalité, la défense du pouvoir d’achat ou les retraites, hier soir sur TF1, alors que l’extrême droite caracole en tête des sondages à quelques jours du premier tour d’élections législatives présentées comme historiques.