Quelle est votre position sur la fin de vie ?Dominique Barbin (Lutte ouvrière) « Je suis bien évidemment pour la liberté de choix, tout en sachant qu’elle ne règle pas tous les problèmes dans une société marquée par les inégalités sociales, les déserts médicaux, le coût des médicaments et la dégradation des hôpitaux publics, qui limitent de plus en plus l’accès aux soins. »Anthony Boulogne (RN) « Je soutiens la loi Léonetti, favorisant le renforcement des soins palliatifs et le respect des volontés des patients. Opposé à l’euthanasie légalisée, je prône un cadre clair et humain pour la fin de vie, via un dialogue national incluant divers acteurs.
»Caroline Fiat (Nouveau Front Populaire) « J’ai participé à la rédaction du projet de loi et j’en étais rapporteure. Remettre le projet de loi « fin de vie » à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale est pour moi une priorité absolue. Mon but est d’arriver à un équilibre entre un accès à l’aide à mourir le plus universel possible et un dispositif qui soit applicable par les soignants.
»Richard Nowak (Écologie au centre)« Je pense que la loi Léonetti de 2016 est suffisante. Nos parlementaires devraient se consacrer, d’une part à améliorer les soins palliatifs et, d’autre part, mettre le paquet sur l’éducation à la santé et la réduction des pollutions, ce qui améliorerait largement l’espérance de vie en bonne santé. »Jordan Simon (LR)« Je suis pour l’amélioration des soins palliatifs, je propose de renforcer les moyens alloués à ces services pour offrir un soutien médical et psychologique adéquat aux patients et à leurs familles.
Le suicide assisté doit être un sujet d’échanges avec l’ensemble des professionnels de santé afin de prendre les meilleures décisions. »Sonia Thirion (Debout la France ! ) « Y ayant été confrontée deux fois, je suis opposée à ce projet car il ouvre la voie à une société où les personnes démunies ou âgées pourraient être poussées vers le suicide sans laisser de choix au soignant. Les soins palliatifs de la loi Léonetti permettent déjà un accompagnement digne vers la fin de vie.
»Ergün Toparslan (Ensemble) « Je salue la volonté de faire aboutir un texte de liberté, de progrès et humaniste, attendu par 86 % des Français. Cela touche à l’intime et la position de chacun doit être respectée. La mort, la maladie et l’accompagnement vers la fin de vie ne doivent plus être des tabous.
En parallèle, nous avons annoncé un plan de 3 milliards d’euros sur les soins palliatifs afin que les malades puissent être accompagnés en fin de vie. »
▶ Dominique Barbin (Lutte ouvrière) : « Je suis bien évidemment pour la liberté de choix, tout en sachant qu’elle ne règle pas tous les problèmes dans une société marquée par les inégalités sociales, les déserts médicaux, le coût des médicaments et la dégradation des hôpitaux publics, qui limitent de plus en plus l’accès aux soins. » ▶ Anthony Boulogne (RN) : « Je soutiens la loi Léonetti, favorisant le renforcement des soins palliatifs et le respect des volontés des patients.
Opposé à l’euthanasie légalisée, je prône un cadre clair et humain pour la fin de vie, via un dialogue national incluant divers acteurs. » ▶ Caroline Fiat (Nouveau Front Populaire) : « J’ai participé à la rédaction du projet de loi et j’en étais rapporteure. Remettre le projet de loi « fin de vie » à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale est pour moi une priorité absolue.
Mon but est d’arriver à un équilibre entre un accès à l’aide à mourir le plus universel possible et un dispositif qui soit applicable par les soignants. » ▶ Richard Nowak (Écologie au centre) : « Je pense que la loi Léonetti de 2016 est suffisante. Nos parlementaires devraient se consacrer, d’une part à améliorer les soins palliatifs et, d’autre part, mettre le paquet sur l’éducation à la santé et la réduction des pollutions, ce qui améliorerait largement l’espérance de vie en bonne santé.
» ▶ Jordan Simon (LR) : « Je suis pour l’amélioration des soins palliatifs, je propose de renforcer les moyens alloués à ces services pour offrir un soutien médical et psychologique adéquat aux patients et à leurs familles. Le suicide assisté doit être un sujet d’échanges avec l’ensemble des professionnels de santé afin de prendre les meilleures décisions. » ▶ Sonia Thirion (Debout la France ! ) : « Y ayant été confrontée deux fois, je suis opposée à ce projet car il ouvre la voie à une société où les personnes démunies ou âgées pourraient être poussées vers le suicide sans laisser de choix au soignant.
Les soins palliatifs de la loi Léonetti permettent déjà un accompagnement digne vers la fin de vie. » ▶ Ergün Toparslan (Ensemble) : « Je salue la volonté de faire aboutir un texte de liberté, de progrès et humaniste, attendu par 86 % des Français. Cela touche à l’intime et la position de chacun doit être respectée.
La mort, la maladie et l’accompagnement vers la fin de vie ne doivent plus être des tabous. En parallèle, nous avons annoncé un plan de 3 milliards d’euros sur les soins palliatifs afin que les malades puissent être accompagnés en fin de vie. »
Que comptez-vous faire pour enrayer le déclin des classes moyennes ?Dominique Barbin (Lutte ouvrière) « Ce qu’on appelle les classes moyennes sont pour la plupart des salariés.
Nous devrons retrouver la conscience d’appartenir au même camp et utiliser la force collective que nous représentons pour ne plus continuer à nous laisser appauvrir par la poignée de milliardaires qui dominent la société. »Anthony Boulogne (RN) « Étant moi-même de la classe moyenne, je connais les difficultés de celle-ci. Si je suis élu député, je me battrai pour le pouvoir d’achat : baisse des factures d’énergie avec une TVA à 5,5 % sur tous les produits énergétiques et possibilité pour les employeurs d’augmenter de 10 % les salaires (jusqu’à 3 fois le SMIC) sans surcoût de charges.
»Caroline Fiat (Nouveau Front Populaire)« Indexer les salaires sur l’inflation et les retraites sur les salaires. Passer le SMIC à 1 600 € net, hausse de 10 % du point d’indice des fonctionnaires. Bloquer les prix des biens de première nécessité, alimentation, énergie et carburants.
Augmenter les impôts des 8 % les plus riches, les baisser pour les 92 % restants et gagner 10 Md. »Richard Nowak (Écologie au centre) « Le logiciel écologiste est la solution : une politique de santé qui réduira le coût de la maladie en France (300 Md en 2023), qui produira donc du pouvoir d’achat, mêmes effets pour l’économie circulaire, on recycle tout, on répare tout ou la rénovation énergétique qui accroîtra l’autonomie de la France et les finances de la classe moyenne. »Jordan Simon (LR)« Nous devons redonner au plus vite du pouvoir d’achat aux Français par la réduction des taxes sur des produits de première nécessité, mettre en place des aides ciblées pour les familles de la classe moyenne.
Augmenter les barèmes pour faire bénéficier, au plus grand nombre de Français, des aides financières existantes. »Sonia Thirion (Debout la France ! ) « Réduire la pression fiscale en récupérant les recettes perdues à cause de la fraude sociale et fiscale, des aides indiscriminées aux étrangers (AME, allocations sans condition de cotisation), ainsi que les gâchis de l’administration, comme la réforme Hollande des régions. »Ergün Toparslan (Ensemble) « Je proposerai que les allocations familiales soient attribuées dès le 1er enfant.
Nous augmenterons à 10 000 € par an la prime de pouvoir d’achat, sans impôts ni charges. Nous supprimerons les frais de notaires pour les primo-accédants jusqu’à 250 000 € et pour les droits de succession jusqu’à 150 000 €. Enfin nous réduirons de 15 % les factures d’électricité dès cet hiver.
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Comment prévoyez-vous de soutenir l’économie locale et les petites entreprises face aux défis actuels ?Dominique Barbin (Lutte ouvrière) « Les petites entreprises sont écrasées par les grands groupes capitalistes qui dictent leurs prix et leurs conditions. C’est seulement en luttant aux côtés des travailleurs salariés contre les capitalistes que les agriculteurs, les artisans et les commerçants pourront imposer de vivre décemment de leur travail. »Anthony Boulogne (RN) « Je souhaite soutenir l’économie locale et les petites entreprises en réduisant la fiscalité, simplifiant les démarches administratives et favorisant les circuits courts.
Nous proposons aussi une TVA à 0 % sur les produits de première nécessité. Il faut réduire les charges qui pèsent sur nos commerçants et artisans. »Caroline Fiat (Nouveau Front Populaire)« Poursuivre le soutien aux entreprises locales comme Saint-Gobain.
Nous nous battrons pour nationaliser Ascometal. Relocaliser des activités, soutenir les PME/TPE (notamment par le blocage du prix de l’énergie). Encourager l’installation des commerces de proximité (aides à l’installation, subventions, prêt de locaux).
»Richard Nowak (Écologie au centre)« Pour les écologistes centristes, mener une action politique c’est orienter les budgets vers le bien commun mais aussi donner des informations importantes : comme celle de rendre un étiquetage clair et lisible pour informer le consommateur de la provenance de tous les produits alimentaires ou pas. L’acte de consommer est un acte politique, c’est aussi un acte économique. »Jordan Simon (LR)« Je propose de réduire les charges patronales pour les TPE PME ayant des difficultés économiques pour leur redonner un coup de souffle.
Conservons notre savoir-faire et donnons la priorité à nos produits français. Mettre en place des subventions et des programmes de soutien pour les agriculteurs et les petites entreprises rurales. »Sonia Thirion (Debout la France ! ) « Un protectionnisme raisonnable sur les biens importés permettra de lutter contre la concurrence déloyale et valoriser les circuits courts.
Une aide aux monnaies locales pourra favoriser la consommation locale et favoriser les petites entreprises et les commerces enracinés en repensant les circuits courts. »Ergün Toparslan (Ensemble) « D’ici 2027, nous créerons 200 000 emplois industriels et 400 usines supplémentaires en restant le pays le plus attractif d’Europe pour les investissements. Nous irons plus loin dans la simplification administrative pour les TPE et les PME afin d’encourager toujours la prise d’initiative et la création d’emplois.
Nous permettrons à celles qui éprouvent des difficultés à rembourser leurs prêts garantis par l’État de restructurer leur dette et les soutiendrons dans la durée. »
Quelles mesures défendez-vous pour lutter contre la précarité en milieu rural ?Dominique Barbin (Lutte ouvrière) « La précarité est partout, et pas seulement en milieu rural. Ces dernières décennies, le patronat a généralisé l’intérim et les contrats courts pour exploiter encore plus les travailleurs.
C’est tous unis dans un mouvement d’ensemble que les travailleurs pourront lutter pour imposer des embauches et des salaires décents pour tous. »Anthony Boulogne (RN) « Nous lutterons contre la précarité rurale en améliorant les infrastructures, soutenant l’agriculture locale, réduisant la fiscalité, renforçant l’accès aux services de santé, promouvant des formations et soutenant l’emploi rural. Je me battrai pour la ruralité dans notre circonscription.
»Caroline Fiat (Nouveau Front Populaire)« Stopper les fermetures de services publics, les redéployer sur les territoires ruraux : la Poste, gares, hôpitaux, écoles, tribunaux… Rouvrir des services d’urgences, de maternités et des centres de soin (comme à Labry et Jarny) accessibles à moins de 30 minutes des citoyens. Prix minimum garantis pour les agriculteurs. »Richard Nowak (Écologie au centre)« Les zones rurales sont capitales pour notre pays d’un point de vue écologique et d’un point de vue de la qualité de vie.
Le problème c’est le transport. La solution est de multiplier les minibus fonctionnant aux agrocarburants de 3e génération (déchets verts et algues) ce qui contribuera aux repeuplements des zones rurales, par conséquent à la présence des services publics, par conséquent à la présence du boulanger et de l’épicier. »Jordan Simon (LR) « Je m’engage à améliorer les réseaux de transport pour faciliter les déplacements des habitants, renforcer le lien social dont le soutien aux associations locales et l’organisation d’événements culturels et sportifs, accorder davantage de subventions aux communes rurales.
Aider davantage les familles en détresse sociale. »Sonia Thirion (Debout la France ! ) « Investir dans les infrastructures (aires de jeux, bibliothèques, ateliers culturels) et les transports publics afin d’attirer de nouveaux habitants dans nos villages. Le retour sur investissement, financé par la lutte contre la fraude et les gaspillages, est certain.
»Ergün Toparslan (Ensemble) « En creusant le sillon du retour à l’emploi pour tous, de l’investissement social et de la stratégie de services pour renforcer la capacité à agir des personnes. En touchant l’ensemble des publics en situation de pauvreté ou fragilisés par l’évolution de la conjoncture, des grands précaires aux travailleurs modestes. »