À la console, le Charentais Florian Sauvaire mixe à tout va. Les collégiens d’abord surpris, entrent vite dans le jeu en se lâchant « un peu, mais pas trop quand même, on est au collège ». Lola et Melyssa sont plutôt rap, mais apprécient quand même. Pour Ayuwinn qui pratique la guitare classique depuis quatre ans, « c’est pas trop son truc ». Idem pour Julie qui débute dans le piano. Mais pour la majorité, après le premier moment de surprise passé, on se lâche de plus en plus. Filles et garçons se déhanchent au rythme de la musique. Quelques-uns osent même quelques mouvements de breakdance. On tape des mains, on crie et quand une surveillante entre dans la danse elle est acclamée.Nathalie Delage, référente culturelle au collège est attentive à l’animation, tout comme le principal Frédéric Pinet qui surveille du préau les opérations. « Nous travaillons en étroite collaboration avec les Carmes et le Point jeunes », précise-t-il. Tigan aussi assiste de chez lui au concert, via son robot à roulette. Le jeune garçon qui ne peut se déplacer, pilote à distance le robot qui lui permet de suivre en classe les cours et les événements du collège comme celui d’aujourd’hui.La musique s’est tue, il reste encore quelques minutes pour échanger avec le DJ. Les questions fusent. On veut tout savoir, le fonctionnement du matériel, la puissance des enceintes, le coût de la console, comment on mixe. Florian Sauvaire tente de répondre. Mais c’est bientôt l’heure de rentrer en cours et des questions resteront sans réponse. Une autre fois peut-être.
Soirée non-stop de musique électro
Florian Sauvaire aux commandes.
CL
Vendredi 12 avril, la musique électro s’invitera aux Carmes pour une soirée non-stop. Après une mise en bouche à l’ouverture de la salle, un premier concert à 20h avec « Bring me the noise », une formation toute droite sortie de l’École départementale de musique qui a ses habitudes au studio de répétition des Carmes. À 21h, LGMX, un brass band lyonnais fera sonner les cuivres sur des rythmes électro. Enfin, à 22h45 les DJ du collectif angoumoisin La Ferveur, vont gratter et tourner les platines sur de la zique allant du disco à la hard techno en passant par la trance (genre de musique électronique ayant émergé en Allemagne au début des années 1990, NDLR) ou la minimale (la techno minimale est un sous-genre minimal de la techno, caractérisée par une structure musicale répétitive, NDLR).Tarifs concerts 10€ et 5€ moins de 25 ans ; 4€ RSA. Navette gratuite au départ d’Angoulême. Renseignements : 05 17 20 55 22 – https://www.lescarmes.org/