Propos centristes. France – Coupures d’électricité / Réforme des retraites / Energies renouvelables / Guerre de P...


ce 4 décembre 2022, des derniers propos

République)> Je sais que les jours sont durs,

que pour certains le coût de la vie pèse sur votre quotidien, mais quand on

regarde tout le reste de l’Europe, nous sommes parmi ceux, si ce n’est ceux,

qui nous en sortons le mieux. On va continuer de tenir, on va absorber ce choc,

et il faut maintenant relancer les choses.> L’année 2023 sera

indéniablement maquée par un ralentissement de l’économie mondiale. (.)

Plusieurs de nos voisins entrent en récession, pas la France. (.) Il faut

continuer le travail et nous préparer à une reprise plus forte qui devrait

arriver dans l’année 2024.> Nous avons tout

histoire, et nous avons peut-être plus que beaucoup de nos voisins, donc nous

allons y arriver.> Pas de panique, ça ne

sert à rien. (…) Il y a un travail

fait par le gouvernement, qui est

pendant quelques heures dans la journée si on venait à en manquer. (…)

C’est normal de préparer un cas extrême,

compétents, de préparer ces scénarios pour que tout le pays ne soit pas en

désordre complet. Ce sont des scénarios fictifs mais il faut les préparer.

(…)

Si tous ensemble nous tenons le plan de

sobriété présenté par le gouvernement, (.) c’est-à-dire de réduire d’environ

10% par rapport à notre consommation habituelle, (.) et si EDF continue le

travail, (.) alors oui nous pourrons passer cette période, même avec un mois

de décembre et de janvier froids. (…) Cela dépend de nous.> La négociation entre le gouvernement et les partenaires sociaux a vocation

à s’achever dans les prochaines semaines. (…) On verra les accords et les désaccords, sujet par sujet. (…) Il ne faut pas être bravache et dire j’irai au

bout. Oui, nous devons faire cette réforme.

Si on ne la fait, on laisse le système de

retraites par répartition en danger. (.) Les besoins de financements sont

massifs, ils vont continuer de s’accroître dans les prochaines années. Le seul

levier que nous avons, c’est de travailler un peu plus longtemps. (…) C’est une réforme indispensable, mais qui doit être

efficace et juste.> Est-ce que vous pensez que lorsque nous avons

eu à vivre la prise de l’Alsace et de la Lorraine, nous aurions aimé qu’un

dirigeant du monde nous dise de faire ceci ou cela ? (.) C’est au peuple

ukrainien de disposer de lui-même et de décider à quelles conditions, comment,

quand, pas à nous. Mais nous

voulons indiquer, sans être partie prenante au conflit, que l’on ne l’accepte

pas. Mais une chose dépend de nous, c’est la sécurité du reste de l’Europe.> La France et les

Etats-Unis se coordonnent très étroitement sur la réponse à apporter au

conflit. Nous avons d’abord, lors de cette visite d’État, eu une discussion

extrêmement longue, approfondie avec le président Biden sur la situation. (…)la

France et les États-Unis d’Amérique partagent la même vision des choses. > > Nous œuvrons en

lien avec l’Agence internationale de l’énergie atomique pour protéger la

centrale de Zaporijia qui est dans une zone contestée qui subit des

bombardements. > Dans les

prochaines semaines, il faudra aider l’Ukraine à résister, les Ukrainiens à

tenir, continuer à aider militairement, éviter l’escalade et donc intervenir

très précisément pour protéger les centrales et préparer le dialogue pour le

jour où tout le monde reviendra autour de la table. (…) Il y a une chose qui

dépend des Ukrainiens, c’est la question des frontières. Il y a une chose que

nous devons préparer, et c’est aussi de cela que nous avons discuté avec le

président Biden, c’est l’architecture de sécurité dans laquelle nous voulons

vivre demain.> Le sujet de l’OTAN

fera partie des facteurs pour la paix, et donc il faut aussi le préparer :

qu’est-ce qu’on est prêts à faire, comment nous protégeons nos alliés et les

États membres, tout en donnant des garanties pour sa propre sécurité à la

Russie le jour où elle reviendra à la table des négociations?> Ce qui se joue en

Ukraine, ce sont des principes de la charte des Nations unis qui sont

l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale.> C’est une visite qui a

répondu à nos attentes et qui a été une réussite. C’est la première visite d’État sous

l’administration Biden. Cela

marque l’intérêt pour la France, et à travers nous pour l’Europe. > Les règles pour

développer l’industrie verte sur le sol américain qui sont en train de nous

faire beaucoup de mal.> Il faut que

l’Europe redevienne un élément important de la vie politique américaine et de

ses décisions. Nous, on doit aller

plus vite (.) et réinvestir davantage, en européen.> Je pense que

nous devons prendre le sujet à bras-le-corps, je suis en faveur de l’exact

opposé, plus de régulation. Nous le faisons  et nous le faisons au niveau européen. (…) La

liberté d’expression implique des responsabilités et des limites. Vous ne

pouvez pas sortir et tenir des propos racistes ou antisémites, c’est un point

qu’il m’importe de défendre.> Conditions d’utilisation

transparentes, renforcement significatif de la modération des contenus et

protection de la liberté d’expression : Twitter doit faire l’effort de se

de Twitter à l’Appel de Christchurch. Il n’y a de place nulle part pour les

contenus terroristes et extrémistes violents. Nous allons travailler avec Twitter pour améliorer la protection des enfants en

ligne. Elon Musk me l’a confirmé aujourd’hui. Protégeons mieux nos enfants en

ligne ! > La Francophonie

réside dans l’esprit de résistance de celles et de ceux qui font vivre notre

langue. Elle est l’essence du français.> Aujourd’hui à la Nouvelle-Orléans, nous lançons French

for All, une initiative pour garantir l’égal accès de tous à la langue

française aux États-Unis, de la maternelle à l’enseignement supérieur.> Une Terre. Une famille. Un Avenir. L’Inde a pris la

présidence du G20 ! Je fais confiance à mon ami Narendra Modi de nous rassembler

pour construire la paix et un monde plus durable.> Madame Le Pen a depuis le début un discours de

capitulation parce qu’elle est l’amie du pouvoir russe, ce n’est pas une

découverte. Elle est l’amie de la Russie et l’ennemie de l’Otan. Eh bien, pas

ministre)> J’entends des jeunes dire qu’ils n’auront pas

de retraite. Mais,

moi, je ne me résigne pas à ce qu’ils aient cette crainte. Je suis déterminée à

sauver notre système par répartition. Pour cela, il faut bouger.> En trois ans, Michel Rocard,

c’est 28 « 49-3 » pour 5 motions de censure. Sur ce texte de la loi de finance de

la Sécurité sociale, en l’espace d’un mois et demi : ce sont 6 motions de

censure déposées par l’opposition. Au total ce sont 10 jours de débat perdus

sur les 50 du délai constitutionnel.> La loi de finance de la Sécurité

sociale est définitivement adopté ! Avec ce texte, nous actons des avancées

majeures pour les plus fragiles, notre hôpital et l’accès aux soins. Un texte

considérablement enrichi par les parlementaires de la majorité comme de

l’opposition, pour protéger les Français.> Je me suis entretenue

aujourd’hui avec Luc Rémont, le nouveau président d’EDF. Dans le contexte de

crise énergétique et du passage de l’hiver, j’ai toute confiance dans son

action pour retrouver au plus vite un parc nucléaire pleinement opérationnel. Catherine Colonna

(ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)> Heureuse d’avoir signé avec le gouverneur de

Louisiane John Bel Edwards une déclaration d’intention sur le changement

climatique, en présence du Président Emmanuel Macron. Une nouvelle coopération en vue de favoriser la transition

énergétique. Olivier Dussopt

(ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion)> Car nous voulons que chacun vive mieux de son

travail et vive mieux au travail, j’ai lancé ce matin les Assises du travail. Cette déclinaison

thématique du Conseil national de la refondation va réunir des personnalités

qualifiés et les citoyens pour réfléchir à leurs attentes. Sylvie Retailleau

(ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)> J’ai été très honorée d’accompagner le Président de la République Emmanuel

Macron l’occasion de sa visite d’Etat à Washington. Les Etats-Unis sont

historiquement l’un des plus étroits partenaires de la France en matière de

coopération scientifique et académique, dans un grand nombre de domaines;

notre partenariat se renouvèle et s’adapte aux défis de demain. Le dynamisme de

cette relation a été illustré durant cette visite par plusieurs séquences,

consacrées notamment à l’espace et à l’énergie nucléaire. La coopération spatiale

franco-américaine – que le lancement du télescope James-Webb a illustré avec

grand succès – nous permettra bientôt de nouvelles avancées dans l’observation

de la Terre, avec le lancement imminent de la mission SWOT. De même, avancer

avec notre partenaire américain est essentiel pour le développement des petits

réacteurs modulaires (PRM / SMR) nucléaires. Notre travail commun s’approfondit

également sur plusieurs axes clés : la santé, les technologies émergentes et

les sciences du climat et de l’environnement. A l’occasion de cette visite,

j’ai notamment pu signer avec Arati Prabhakar directrice de l’Office of Science

and Technology Policy (OSTP) des États-Unis, un mémorandum visant à soutenir

les projets de coopération entre la France et son partenaire américain sur le

quantique. Cette signature s’inscrit dans le cadre du plan Quantique annoncé

1,8 milliard d’euros est décliné dans le cadre de France 2030. Les capacités de

imaginables il y a peu. Nos efforts de recherche massifs, avec notre partenaire

américain, nous rapprochent un peu plus de technologies matures. J’ai pu

constaté le dynamisme de nos start-up quantiques lors de mon passage au stand

Business France du Quantum Worls Congress. Les accords de coopération signés

entre le CNRS – Centre national de la recherche scientifique et l’Université de

Chicago viendront également renforcer nos actions conjointes en physique, en

sciences du climat, en santé, et en sciences humaines et sociales. Cette visite

m’a permis également d’échanger avec les différentes agences nationales

américaines, ainsi qu’avec des chercheurs et étudiants américains de The George

Washington University et de The Johns Hopkins University, que j’ai eu l’honneur

de visiter. Marc Fesneau

(ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)> On est face au mur des coûts énergétiques qui

viennent s’ajouter pour les agriculteurs a déjà une hausse très importante du

coût des intrants. Je pense aux engrais, pour l’alimentation animale au coût

des céréales, augmentation des céréales duquel se double un événement

climatique et la sécheresse de cet été, et donc c’est l’ensemble des choses qui

vient compliquer leur tâche. On a le même niveau de difficulté sur la question

énergétique, donc on a déployé un certain nombre de mesures, et dire qu’on est

encore en train de travailler sur un certain nombre de mesures parce que le

cycle agricole n’est pas forcément un cycle très classique. Par ailleurs, c’est

des productions qu’on ne peut pas arrêter pour des tas de raisons qui sont

simplement que c’est la vie qui continue et donc quand ça pousse, il faut

récolter et transformer. C’est pareil pour le lait, c’est pareil pour la viande

et donc on a besoin de travailler, on continue à travailler. Il y aura des

déploiements qui vont se préciser dans les jours et les semaines qui viennent

pour faire en sorte qu’on puisse leur dire qu’est-ce qui va être amorti et

qu’est-ce qu’on va prendre en charge.(…)

Il y a un guichet unique qui est en train

d’être déployé mais il faut qu’on regarde si on a des trous dans la raquette.

Ce qu’on avait fait d’ailleurs quand vous regardez sur le Covid : on avait

ajusté au fur et à mesure les dispositifs. L’idée, c’est d’avoir des

dispositifs qui prennent bien en compte la difficulté des agriculteurs. Je vous

donne un seul exemple. Par exemple dans le secteur des endives, vous avez des

gens qui avaient 80 000 euros de facture énergétique et qui passe à 800.000. Et donc vous voyez bien que tout ne peut

pas être dans les prix, sinon nous aurions une inflation qui serait galopante

et on a besoin d’essayer de trouver des amortisseurs.> Roland Lescure a

raison d’alerter sur l’agroalimentaire parce qu’aux surcoûts des prix de la

matière première vient s’ajouter le surcoût des emballages, parfois le verre

l’énergie, les cartons c’est de l’énergie et donc au fond, l’énergie vient se

diffuser dans l’ensemble des produits : les produits de matières premières et

les produits dont on a besoin pour transformer et donc tout ça vient des

surcoûts. Là aussi c’est la question du bouclier qu’on pourra mettre en place

pour essayer d’amoindrir les surcoûts.> Je ne crois pas

qu’il y ait des profiteurs de guerre. Alors après, il faudrait que tous les

acteurs jouent le jeu mais les profiteurs – d’ailleurs il y a eu un rapport

d’inspection qui montre qu’il n’y a pas de profiteurs réellement de guerre.

Après, comme on est dans un moment de tension où parfois on a des hausses qui

sont très brutales ou des baisses qui sont assez hop !, d’une journée sur

l’autre, sur les céréales par exemple ou une semaine sur l’autre, on a besoin

d’avoir des opérateurs. La distribution, la transformation, les producteurs

évidemment mais je pense à la distribution en particulier qui joue mieux le jeu

du passage de hausses quand il y a besoin de passer des hausses et puis de

prendre l’ensemble des coûts pour faire en sorte que tout le monde trouve son

équilibre. Il y a aujourd’hui des entreprises qui perdent de l’argent si jamais

elles produisent, et donc ça ne peut pas être durable de ce point de vue-là.> Structurellement non. En quantité il n’y a pas

un effondrement, il y a une re-répartition qui est très différente,

c’est-à-dire qu’on a une dégradation de la consommation des produits sous

label, de ces produits de qualité et des produits bio vers des produits

première marque. Et donc là pour le coup, il y a une dégradation peut-être de

qualité des produits qui sont consommés mais surtout pour les producteurs

français et pour l’industrie agroalimentaire qui avait fait le choix – c’était

un bon choix et ça reste un bon choix – d’avoir des produits sous signe et sous

label de qualité. Là il y a des mouvements qui sont puissants. Alors est-ce que

ça durera longtemps ou est-ce que c’est juste le passage de ce moment

inflationniste qui sera marqué et après on reviendra à un flux normal, c’est ça

sur lequel il faut être vigilant. Moi j’ai une grande vigilance. D’ailleurs on

va mener des travaux très rapidement là-dessus sur les producteurs bio et les

produits bio parce que là, on a des baisses de 10, 15, 20, 25% de la

consommation et là pour le coup, ça déstructure le marché.> On exporte par

nature plus cher puisque le marché des céréales est un marché mondial. Ça

permet de dire quand même qu’on voit bien que dans ce type de crise, on a

besoin d’être en capacité d’exporter. Parfois vous savez, on a des débats en

France sur le refus d’accords internationaux. Il faut être vigilant pour que

nos intérêts soient défendus en particulier nos intérêts agricoles. Mais par

ailleurs dans un monde qui est très déréglé – les dérèglements climatiques,

vous l’avez évoqué, les dérèglements économiques, les dérèglements

géopolitiques – on ne peut pas être dans une situation où on est à la merci

d’une situation guerrière, d’un dirigeant tel ou tel qui déciderait bloquer sa

frontière et d’empêcher les échanges. Et donc on a une carte à jouer sur les

céréales, sur le lait, sur la viande, sur un certain nombre de produits. Il me

semble que là, on a des cartes à jouer. Il faut qu’on garde notre capacité

exportatrice et pour garder notre capacité exportatrice, il faut garder notre

compétitivité.> Il y a des enjeux

autour de ce qu’on appelle la taxe Trump, vous savez, qui avait été une taxe de

rétorsion notamment sur les produits viticoles qui a lourdement pesé. Il y a un

moratoire aujourd’hui qui a été décidé par le président Biden. L’idée c’est de sortir de ça. C’était un

contentieux qui était lié pour le coup à l’aéronautique, mais les mesures de

rétorsion avaient porté sur les produits agricoles en particulier

vitivinicoles. (…)On voit bien qu’il y a quelques

tentations protectionnistes aux Etats-Unis, donc il faut qu’on essaie de

regarder dans quelle mesure on peut lever ces doutes. Ça a pesé lourdement sur

la filière. On sait très bien que les Etats-Unis c’est un des grands marchés

des débouchés des produits viticoles.> La Chine est en

crise économique et politique d’un choix qui a été celui de ce qu’on appelait

le 0 Covid, qui n’a pas été le choix des pays européens et pas en particulier

le choix de la France. Et donc on voit bien qu’il y a des risques profonds de

récession parce que c’est des régions entières qu’on ferme, des activités

économiques qui ferment et avec des risques de déstabilisation à l’intérieur et

puis des risques de déstabilisation économique donc c’est un sujet qui doit

attirer notre attention. On voit bien d’ailleurs quand on regarde ce qui se

passe en Ukraine évidemment avec ce que fait Vladimir Poutine, les tensions qu’on a en Chine, les tentations

protectionnistes, on est quand même sur des éléments qui doivent nous

interroger sur les tentations de repli sur soi qu’on a au niveau mondial, et

puis le fait au niveau européen il ne faille pas être naïf.> Il faut se

protéger mais en même temps, on voit bien ce à quoi a mené le protectionnisme

il y a des années ou des dizaines d’années et donc il faut faire attention quand même à ces mouvements-là qui sont

dans un certain nombre de pays.> C’est des dégâts de nature différente. Alors

sur les céréales, pas principalement puisque, au fond, la plupart d’entre elles

sont récoltées au mois de juin. En revanche sur le maïs, des dégâts très

importants et puis des dégâts surtout sur les prairies. On a déjà plus d’une

dizaine de départements qui ont été classés au titre des calamités agricoles.

Donc c’est des dégâts d’alimentation pour le bétail. Le fourrage, le maïs, tout ça c’est des éléments

qui manquent avec des prix qui sont élevés, donc ça fait une double peine pour

un certain nombre d’éleveurs. Tout ça et puis un certain nombre de culture, et

c’est là qu’on voit en quoi l’accès à l’eau est un accès déterminant. Je pense

au maraîchage, je pense à l’arboriculture, je pense parfois à la vigne qui ont

souffert très puissamment de cet épisode de sécheresse dont je dis quand même

au passage qu’il n’est pas complètement terminé.>.La pluviométrie

on ne

maîtrise pas les cieux – mais il va falloir absolument qu’on essaie de

reconstituer cette réserve, sinon nous aurions une année 2023 qui pourrait être

à risque.> On était sur un

projet où aujourd’hui on prélève 21 millions de mètres cubes, au bout on va en

prélever 12 millions, et sur les 21 millions tous étaient prélevés en été et la

moitié de ce qui reste, c’est-à-dire les 12 millions, ça va être prélevé

l’hiver. Donc on a réduit de deux tiers le prélèvement en été. Donc c’est un

projet vertueux dans lequel on essaie de sécuriser la ressource, et en même

temps les agriculteurs s’engagent sur la réduction de consommation. Et donc on

a besoin d’eau ; enfin ce n’est pas une question du maïs, c’est globalement une

question de toutes les cultures. En mode de dérèglement climatique, on a besoin

dans les périodes où il y a trop d’eau de pouvoir la collecter. (…)

Sous cette forme-là, les réserves, les

retenues d’eau, les retenues de substitution parfois c’est des ouvrages qui

sont plus importants. Je dis souvent ça, quand vous regardez l’étiage du niveau

de la Seine cet été à Paris il a très peu baissé. Pourquoi il a très peu baissé

? Parce qu’en amont il y a des grands lacs, qui avaient été faits d’ailleurs

avec l’accord des agriculteurs, qui l’hiver servent plutôt à lutter contre les

inondations de la région parisienne. On va d’ailleurs continuer cette

politique-là. Les agriculteurs ont accepté y compris d’être inondés l’hiver, et

donc ces grands lacs ils permettent l’hiver d’éviter les inondations et ils

permettent l’été d’assurer l’irrigation, l’alimentation en eau potable et le

soutien du niveau de la Seine donc avec un intérêt écologique. Donc on a besoin

d’ouvrages pour réguler ces flots d’eau qui sont… On a une forme d’arythmie

météorologique qui fait qu’on a des périodes sans eau du tout et puis des

périodes avec beaucoup d’eau et donc c’est ça qu’il faut réguler. (…)Si c’est dans la rue qu’on décide de la

viabilité ou non d’un projet, c’est la force et la violence qui dicte la

viabilité d’un projet, alors à ce moment-là on n’est plus en démocratie. On est

sous une autre forme de régime, ce que j’appellerais un régime autoritaire pour

ne pas dire pire, et donc il faut que force reste à la loi. Certains appellent

ça de la désobéissance civile : non, ce n’est pas de la désobéissance civile,

c’est fondamentalement le refus d’appliquer des règles de droit. Et quand vous

êtes dans cette logique-là, vous prenez des grands risques pour la démocratie.> D’abord ça permet de mettre en valeur l’ensemble d’une filière qui commence

la production de baguettes, et puis au bout de la chaîne les boulangers et le

savoir-faire français. C’est un élément très symbolique, y compris parfois dans

l’iconographie extérieure au pays que la baguette. On a souvent été représenté

de cette façon-là donc c’est un élément du patrimoine qui est important. Et

puis ça permet de montrer la valeur qu’on donne aux choses, et en particulier

les céréales. Les prix des céréales se tiennent en ce moment pour les raisons

que j’évoquais au début de notre entretien, mais évidemment ça permet de

montrer l’intérêt de conforter cette filière.> La question qui

est devant nous et qu’il faut sans cesse revisiter pour l’espace central que

nous représentons, que nous avons incarné avec François Bayrou et que nous continuons d’incarner avec

François Bayrou, c’est celui de

comment on trouve une force d’équilibre au centre de l’échiquier politique et

comment on la construit. C’est ça le travail que nous avons à faire. Christophe Béchu

(ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires)> La décarbonation des transports à travers la

promotion des modes de transports les moins polluants est une mesure concrète

pour réussir la transition écologique. Cette décision confirme une proposition

forte de la Convention citoyenne inscrite dans la

loi climat et résilience. Agnès

Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)> Depuis août, avec l’ensemble des

groupes au Parlement, j’ai travaillé à construire un compromis. J’ai

expérimenté cette méthode pour faire voter le paquet climat au niveau européen.

C’est un chemin efficace. Au Sénat, 320 parlementaires ont voté pour le

texte, 5 contre, quand tout le monde disait que c’était impossible. À l’Assemblée,

nous avons repris des propositions des députés, en particulier de gauche et du

groupe LIOT. Toutes les conditions sont

réunies pour qu’ils votent ce texte. Ce d’autant que ces partis ont fait de

l’accélération des EnR une priorité, et que nous avons prouvé que la

coconstruction était possible. J’invite aussi la droite à voter ce texte comme

au Sénat  : je sais son attachement à l’indépendance énergétique de notre

pays.Mardi encore, lors d’une réunion avec sénateurs et députés de tous les groupes,

nous avons travaillé à converger sur la planification territoriale, en

repartant du travail remarquable fait au Sénat. Nous construisons un dispositif

qui remet les élus locaux au centre du jeu. Comme le demandaient les

socialistes et les Verts, nous voulons utiliser au maximum les zones déjà

parkings, le long des

voies ferroviaires et fluviales… Et nous travaillons à la mise en place d’un

médiateur des EnR, proposé par les écologistes.> Nous retenons une définition resserrée de

l’« agrivoltaïsme ». C’est une source complémentaire de revenus. Mais

un agriculteur doit rester agriculteur et ne pas se transformer en producteur

agricole, par exemple en faisant de l’ombre au-dessus des cultures, et en aucun

cas réduire la production.> Les élus locaux sont très enclins à développer les EnR.

Ils ont bien compris que c’était un enjeu d’attractivité pour leur territoire

et de compétitivité future de leurs entreprises. Et nous tiendrons compte des

territoires qui ont déjà installé beaucoup plus d’EnR que les autres.> EDF a une obligation de résultat. L’entreprise doit

des conditions de sûreté maximales.> nous enclenchons tous les dispositifs pour passer

l’hiver. Et je refuse la résignation  : même en cas de grand froid, agir

c’est même à ça que sert

le signal Écowatt rouge  ! Dans ces moments, si les grandes entreprises

tiennent leurs engagements du plan de sobriété, ça fera toute la différence.

Je ne comprendrai pas qu’elles ne respectent pas leur promesse. Parmi celles du

CAC 40, 37 se sont engagées. Même chose pour l’État, qui, en Écowatt

rouge, baissera à 18 degrés la température dans les bureaux, et pour les

collectivités territoriales. J’appelle chacun à la responsabilité.> Avec la Première ministre,

nous avons la responsabilité de travailler sur les scénarios les plus extrêmes.

Plus nous serons préparés, plus nous saurons faire face à toutes les

situations. Je refuse que la météo dicte les conditions de notre hiver. Et je

le redis  : le délestage, c’est le dernier recours  ! Écowatt rouge

n’annonce pas une coupure, mais le fait qu’il faut passer à l’action. Nous

avons des leviers  : la baisse de tension sur les réseaux, l’effacement, la

baisse et le décalage des consommations… En Écowatt rouge, les grands

J’invite tous les Français à

> Nous faisons le maximum pour

limiter l’impact d’éventuelles coupures. Les entreprises de télécommunications

sont des organismes d’intérêt vital  : j’attends d’elles qu’elles mettent

en place des plans de continuité d’activité. Dans tous les cas, les préfets

travaillent avec RTE, Enedis et les opérateurs pour maintenir au maximum

l’accès au numéro d’urgence 112. C’est ce numéro d’urgence qu’il faudra

utiliser en priorité.> La Ville de Paris a pris des

décisions pour réduire son éclairage public, notamment en cas d’Écowatt rouge.

Le sujet, ce n’est pas Paris mais les centres critiques  : on n’éteindra

pas les hôpitaux, qu’ils soient dans la capitale, à Lens ou à Rodez  ! Même

chose pour les lieux liés aux forces de l’ordre ou aux pompiers. On ne va pas

couper les centres d’appui des responsables du réseau électrique, situés en

petite couronne, alors qu’ils gèrent la crise pour tout le territoire… Évitons

de tomber dans la démagogie de certaines oppositions qui se nourrissent des

peurs des gens. Par principe, aucun territoire ne sera traité

différemment  : des délestages à Paris sont possibles.> Chaque préfet établit une

liste de sites prioritaires dans son département  : ils sont les mieux

placés pour le faire. Il est possible qu’une ou plusieurs centrales

hydroélectriques ne soient pas inscrites sur ces listes. Par exemple parce que

un groupe

électrogène qui permet d’assurer la continuité du service et de la sécurité.

Bien sûr, nous aurons besoin de toutes nos capacités de production

> La consommation d’énergie a baissé  : moins 6%

en prenant en compte les

variations météo. Sur le gaz, la consommation constatée depuis le 1er août

est inférieure de 17% à la moyenne des cinq dernières années. Les Français

se mobilisent aussi  : sur le seul mois d’octobre, le nombre de contrats

Tempo chez EDF a bondi de plus 10 % en octobre. François Braun (ministre

de la Santé et de la Prévention)> Le budget de la Sécu pour 2023 vient d’être

adopté. Avec lui, ce sont des avancées majeures qui se concrétisent pour la

prévention et l’accès aux soins des Français, enrichies par le débat parlementaire.

La refondation de notre système de santé est bel et bien engagée. Stanislas Guerini (ministre

de la Transformation et de la Fonction publiques)Nous dépensons de l’argent pour protéger le pouvoir

d’achat. Nous dépensons de l’argent pour investir dans la France de 2030. Nous dépensons de l’argent pour développer nos grands

services publics. Nous devons maintenir le cap des réformes. Gabriel Attal

(ministre délégué chargé des Comptes publics)> On est face à une crise inédite,

qui nous impose de prendre des décisions inédites. Il peut y avoir des trous

dans la raquette, mais je crois que les uns après les autres on arrive à

trouver des dispositifs. Et d’ailleurs pour les PME, il y a déjà… il a déjà été

annoncé que le guichet qui permet d’avoir des aides ciblées, aura aussi lieu en

qui met beaucoup d’entreprises sous tension, mais encore une fois je pense

qu’on est en train au fur et à mesure d’adapter nos dispositifs pour répondre

quand même aux plus grandes difficultés.> C’est la

traduction d’une promesse de campagne du président de la République, pour les

indépendants, les commerçants, les artisans, les agriculteurs, d’avoir une

baisse pérenne de leurs charges. Et donc j’ai signé hier le décret qui va

cette baisse pérenne de charges, c’est autour de 550 € quand on est au smic, de

baisse de charges sur un an. Ça entrera en vigueur pour les agriculteurs dès la

fin de cette année, et pour les autres indépendants, au début de l’année 2023.

On est très attaché à accompagner nos indépendants et donc c’est un engagement

évidemment très important pour nous.> La réalité c’est

que l’on a une trajectoire de maîtrise des dépenses publiques, on a des

et on les tient

en 2020 9 %, en 2021 6,5%. Cette année on est à 5%, on veut être à 5% l’an

prochain et revenir sous les 3%.> En gros, si je

devais résumer, je dirais qu’on a fixé une trajectoire qui consiste à dire

qu’on ne veut pas que l’augmentation de nos dépenses aille plus vite que

l’augmentation de nos recettes. Et le fait est qu’en aidant notre secteur

économique, vous avez rappelé les aides qui sont mises en place, qu’est-ce

qu’on fait ? Eh bien on permet à notre économie de tenir, et on permet à nos

entreprises de continuer à embaucher. Depuis un an, il y a eu 440 000 créations

d’emplois dans notre pays, c’est 9 milliards de cotisations sociales versées en

plus, ça finance notre modèle social, nos politiques publiques, ce qui nous

permet d’accompagner et de protéger les Français. Plus on agit en faveur de

notre économie, en faveur de l’emploi, plus on agit aussi pour des recettes

pour notre Sécurité sociale et pour l’Etat, pour agir.> Il n’y aura pas

d’augmentations d’impôts. On a

d’ailleurs pris une mesure l’an prochain, qui va nous coûter, à l’Etat, 6 milliards d’euros sur

l’impôt sur le revenu, pour neutraliser les effets de l’inflation sur l’impôt

sur le revenu, c’est une mesure importante, pour éviter que l’impôt sur le

revenu augmente, sinon il aurait augmenté mécaniquement. Et évidemment on va

continuer à avoir cette trajectoire, ce qui nous conduit aussi à cibler

davantage nos aides. Peut-être qu’on entend parler davantage d’aides

différentes, mais c’est précisément parce qu’on cible nos dispositifs plutôt

qu’avoir des dispositifs généraux qui concernent, y compris des personnes ou

des entreprises qui en ont pas forcément besoin, ce qui coûte beaucoup plus

cher.> La ristourne sur

les prix à la pompe s’arrête à la fin de l’année, et donc dans les prochains

jours on annoncera les contours de l’indemnité carburant travailleurs. On fait

le choix de cibler notre aide sur l’essence, sur les Français qui travaillent,

et qui n’ont pas le choix d’utiliser leur voiture.

Le premier critère c’est de travailler,

de déclarer des revenus d’activité. Le deuxième critère, c’est évidemment

d’avoir un véhicule et de pouvoir donner le numéro de carte grise. Ensuite, sur

le nombre de kilomètres, les paramètres sont en train d’être regardés. Moi je

souhaite que dès lors que l’on travaille et qu’on doit utiliser sa voiture, on

Ensuite, il peut y avoir une bonification si on

doit faire beaucoup de kilomètres pour aller travailler. Mais oui, on fait le

choix de cibler notre dispositif, parce que la ristourne carburant elle a coûté

en 2022, 8 milliards d’euros, c’est l’équivalent du budget du ministère de la

Justice. On doit cibler davantage nos aides, et quand on doit choisir vers qui

les cibler, moi je l’assume de le dire, qu’il faut cibler vers les Français qui

travaillent, qui se lèvent le matin, qui font tourner notre économie, et qui nous

permettent aussi d’avoir des recettes pour protéger les Français.> Ce qui est

raisonnable, c’est de prendre les mesures qui permettent à notre système de

retraite de tenir, premièrement, d’être financé. Et deuxièmement, qui nous

permette de financer de nouveaux droits pour les Français, je pense notamment à

l’accompagnement pour les Français en perte d’autonomie, à nos aînés qui ont

besoin d’être davantage accompagnés, ça fait aussi partie de ce qui sera

financé par la réforme. Une retraite minimale pour tous les Français qui ont

une carrière complète, au-dessus de 1 100 € par mois, c’est aussi un engagement

très fort que l’on a pris. Ça se finance, et ça se finance notamment en

travaillant globalement tous un peu plus, même si on tiendra compte de la

pénibilité.> Ce qui pourrait

rajouter à la colère dans notre pays, c’est si on n’était pas capable de tenir

les engagements qu’on a pris, encore une fois, pour améliorer la retraite des

Français qui ont travaillé, pour améliorer la prise en charge de nos aînés en

perte d’autonomie, et ça, ça se finance.

Je suis ministre du Budget, je dois dire

la vérité, et la vérité c’est que nos finances publiques ne peuvent pas tout

permettre, et donc il faut faire des réformes, il faut faire un certain nombre

d’efforts, ça en fait partie, ça a été annoncé pendant la campagne

présidentielle. J’avais entendu les syndicats dire que si on

passait  » en force « , il y a quelques mois, comme la question

s’est posée dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, ça

mettrait le feu, on a fait le choix au contraire de faire de la concertation

pendant plusieurs mois avec les syndicats, et donc moi je souhaite qu’on puisse

avancer en concertation.> Mon objectif est clair  :

assécher les trafics et harceler les trafiquants. Il repose sur trois piliers  :

surveiller, saisir, punir. Nous voulons d’abord renforcer les moyens de

surveillance. La menace a changé de nature. Cette année, nous avons pour la

première fois démantelé trois usines clandestines de contrefaçon de tabac sur

le territoire national ; rendez-vous compte, ces usines situées dans le Nord et

en région parisienne produisaient 1 à 2 millions de cigarettes par jour  ! Nous

allons systématiser ­l’analyse des tabacs par un service de douane scientifique.

Il permettra de les identifier chimiquement et ainsi de remonter les réseaux

illégaux. Au second semestre 2023, nous publierons une cartographie des dix

plus grandes organisations criminelles mêlées à ce trafic pour identifier nos

cibles  : nous nous fixons un objectif de dix réseaux à démanteler chaque année.

Toujours pour mieux surveiller, je débloque 45 millions d’euros pour tripler le

Ils faciliteront les contrôles de

marchandises dans nos ports, nos aéroports et dans les centres de tri postal,

où le tabac de contrebande circule en petites quantités dans des colis, mais en

nombre. Enfin, nous créons un vrai réseau régionalisé de douane cyber, avec des

équipes spécialisées qui enquêteront sur les réseaux sociaux, avec l’apport du

« Web scraping ». C’est un gage d’efficacité

y

compris les trafics de tabac. Nous développerons des task forces pour

coordonner nos interventions avec la police et la gendarmerie. C’est le cœur du

deuxième pilier de ce plan, à savoir la saisie. Nous l’avons déjà expérimenté

avec succès à Lyon, où 11 suspects viennent d’être interpellés et un réseau

international démantelé. Dès 2023, nous étendrons cette méthode à Paris,

Bordeaux, Lille, Marseille, Toulouse, Mulhouse, Perpignan et Nantes. La

multiplication des descentes douanières et du harcèlement des vendeurs sera

l’une de leurs priorités, pour lutter notamment contre la vente à la sauvette,

véritable fléau pour nos concitoyens, commerçants et buralistes. L’objectif est

de 50 opérations coup de poing dès l’année prochaine, et d’atteindre 100 pour

la troisième année du plan, en 2025. Et, pour saisir plus, la coopération

européenne et internationale est indispensable. Je me rends lundi à la

frontière espagnole, pays avec lequel l’entraide fonctionne bien autour de

Aux frontières, il faut aller

plus loin, avec la mise en place d’équipes communes d’enquête.> Le trafic de tabac n’a plus rien à envier aux méthodes

des trafics de ­stupéfiants, et finance de la grande criminalité. Nous y avons

travaillé avec mon collègue Éric Dupond-Moretti. Nous voulons punir les

trafiquants de tabac comme les trafiquants de stupéfiants. La sanction pour importation

ou contrebande de tabac passera de trois à cinq ans d’emprisonnement, et dix

ans en cas de bande organisée. S’agissant de la vente illégale de tabac au

détail, nous renforcerons là aussi l’incrimination, en passant de un à trois

ans de prison, et de cinq à dix ans en cas de bande organisée. S’agissant de la

vente à la sauvette, elle concerne beaucoup des étrangers. Je souhaite donc que

nous élargissions au trafic de tabac la peine complémentaire d’interdiction du

territoire français. Ce débat aura lieu dans le projet de loi immigration porté

davantage les épiceries de nuit et les restaurants qui vendent illégalement du

tabac. La durée de fermeture administrative des établissements concernés sera

doublée, et passera donc à six mois. Pour la douane, je fixe comme objectif que

Nous

adresserons avec mon collègue garde des Sceaux une circulaire de

sensibilisation sur l’ensemble de ces questions aux parquets. Roland Lescure

(ministre délégué chargé de l’Industrie)> Je suis pour que, quand une entreprise va bien, elle aille bien

pour tout le monde.> Si je veux réindustrialiser la

France, c’est aussi pour passer en mode conquête. Exporter le savoir-faire

français avec nos véhicules automobiles, nos machines-outils, nos réacteurs

nucléaires.> Est-ce qu’on peut aller jusqu’à

un Buy European Act ? Nous, on aimerait bien. Par exemple aujourd’hui,

pour les achats publics, il n’y a pas de disposition qui permet de privilégier

des achats européens.> Je

pense que Joe Biden a réalisé l’ampleur des inquiétudes européennes Jean-Noël Barrot

(ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications)> Une France forte dans une Europe souveraine :

le

quantique et les technologies d’avenir que nous en conserverons la maîtrise.> La désinformation sur la

Covid-19 et la vaccination désormais en libre accès sur Twitter. Un jalon de plus est franchi dans l’irresponsabilité. Olivia Grégoire

(ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de

l’Artisanat et du Tourisme)> En juillet, les dépenses de

cartes bleues ont augmenté de 5,4% par rapport à 2019. Pour Noël, le budget

vacances et cadeaux est en légère augmentation de 35€ par foyer. Les Français

consomment autrement, en choisissant des produits moins chers et à différents

moments de l’année.> Nous avons l’inflation la plus

basse d’Europe, nous sommes un des rares pays à avoir des prévisions de

croissance positives. Il faut le dire aux Français sans quoi ils privilégieront

naturellement l’épargne à la consommation. Le principal moteur de l’économie

c’est la confiance.> En

2019, nous étions à 54000. Aujourd’hui, à 38000. Ce qui est important, c’est

est-ce qu’on crée plus d’entreprises qu’on en ferme ? Et en 2021, on en a créé plus

que dans toute l’histoire de France.> Les professionnels libéraux

conseillent, soignent, accompagnent et défendent 5 millions de Français par

jour. Ils sont des piliers de notre économie de proximité, du lien social, de

la vie et de la cohésion de nos territoires. Ils sont, en ce sens, l’économie

de l’humain. Clément Beaune

(ministre délégué chargé des Transports)> Une nouvelle page s’ouvre : celle de la

transition écologique et de l’avion décarboné. Cette ambition est possible : la

France et l’Europe en seront les pionnières. C’est cette exigence qui doit

guider l’avenir de l’aviation.> La Commission européenne vient

de rendre une décision favorable à la mesure d’interdiction des lignes

aériennes quand il y a une alternative de moins de 2h30 en train. La France est

pionnière avec cette mesure issue de la Convention citoyenne pour le climat. Olivier Klein

(ministre délégué chargé de la Ville et du Logement)> Le CNR logement, c’est notamment : – Réconcilier la France avec

l’acte de construire, – Faire du logement l’avant-garde de la transition écologique Dominique Faure (ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et

de la Ruralité)> La vision progressiste que nous

portons autour d’Emmanuel Macron depuis 5 ans

doit continuer à guider notre action. Avec vous, continuons à agir pour bâtir une France unie dans une Europe

forte Charlotte Caubel

(secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance)> Construire une société

plus inclusive, plus tolérante, cela commence dès l’enfance. Plus de moyens

plus d’interactions entre professionnels du social et

médico-social de l’école pour améliorer l’inclusion scolaire, avec un accent

annoncés lors du 1er comité interministériel à l’enfance lancé le 21 novembre.

Faire que chaque enfant ait les mêmes chances, c’est notre combat. Laurence Boone

(secrétaire d’Etat chargée de l’Europe)> Moment important aujourd’hui : les institutions européennes ont rendu

compte aux citoyens des suites données à la Conférence sur l’avenir de

l’Europe. Nous allons avancer vers une plus

grande implication des citoyens dans les décisions. Et vers de nombreux projets

législatifs, de la lutte contre le gaspillage alimentaire à la santé mentale,

président du groupe Renew Europe au

Aurore Bergé (présidente du groupe à l’Assemblée nationale)> La vie de Simone Veil nous oblige. Ses combats

pour la dignité humaine, son engagement viscéral pour l’Europe ont marqué notre

histoire et continue de nous inspirer. Merci à l’équipe du film «Simone, le

voyage du siècle» d’être venue nous le présenter à l’Assemblée nationale.> Grâce à notre proposition de

loi, nous mettons un terme aux squats et aux impayés de loyers qui plombent la

vie des petits propriétaires parfois pendant des années. Et nous renforçons

notre lutte contre les marchands de sommeil. Benjamin Haddad

pour les Ouïgours pour en faire un coup de com contre le gouvernement. LFI

s’est toujours refusée à toute condamnation du régime chinois, Autain s’était

abstenue sur la résolution et Mélenchon disait que c’était une pression

américaine.Et un mensonge de surcroît: au parlement européen, notre mouvement a mené le

combat contre l’accord commercial avec la Chine (qui a été suspendu en

conséquence) au nom des droits humains. ● MoDemMaud Gatel (Secrétaire générale)>

Lors de nos débats à l’initiative du

gouvernement, Jean-Louis Bourlanges et Frédéric Petit ont rappelé notre

position : les députés du Groupe Démocrate sont et resteront aux côtés du

peuple ukrainien dans leur combat pour la liberté. Ce soutien indéfectible et ancien, depuis la

révolution de 2004, se retrouve dans les couleurs de notre famille politique,

cet orange symbole de la démocratie ukrainienne.

Mais ils se retrouvent aussi et surtout

dans les actes de nos représentants dans cette assemblée comme au Parlement

européen. Au Parlement européen où nos collègues de l’Europe ensemble ont

soutenu toutes les aides financières à l’Ukraine, les sanctions contre la

Russie, ou encore récemment la reconnaissance de cette dernière comme Etat terroriste,

à la différence du RN et de LFI qui n’ont pas jugé utile de voter pour cette

prise de position forte.

Lorsqu’on se prétend défenseur de la

démocratie, il faut savoir aligner les paroles et les actes. Les mêmes qui

affichent leurs scrupules lorsqu’il s’agit de voter un soutien effectif aux

Ukrainiens sont aussi les premiers à critiquer la réaction européenne et

française.

Comme nous l’avons vu ce soir, et il faut

le rappeler, l’Union européenne et les Etats membres ont été au rendez-vous

pour soutenir nos voisins ukrainiens.

À travers la prise de sanctions inédites,

dans un temps record, contre les dirigeants russes, à travers le soutien

financier, militaire, humanitaire, ou encore l’accueil de réfugiés qu’il faudra

pérenniser, les Européens ont répondu présent. Alors que la facilité européenne

qui se poursuivra en 2023, les pays ont également contribué individuellement.

C’est le cas de la France avec ses fameux

Canon Caesar, des missiles Milan,

Crotale, ou encore des véhicules blindés. À cet effort s’ajoutera en 2023 une

aide exceptionnelle de 200 millions d’euros pour des équipements militaires

français. Un renforcement au soutien de l’Ukraine que nous avons souhaité dans

le cadre du projet de loi de finances rectificative.

Après 9 mois de guerre, je pense ce soir

aux centaines de familles ukrainiennes qui sont aujourd’hui privées d’eau,

de chauffage, à la veille d’un hiver si rude. Je forme le voeu

que si nous devons continuer d’aider l’Ukraine à se défendre, nous devons

également pouvoir lui fournir une assistance technique garantissant à sa

population un accès aux biens de première nécessité, comme la France l’a fait

avec l’envoi de cent générateurs électriques il y a quelques jours.

Ce soutien inébranlable, couplé à

l’extraordinaire courage des Ukrainiens, c’est ce qui permet aujourd’hui à

l’Ukraine de gagner du terrain et d’infliger les défaites à celle qui se

présentait jusqu’alors comme la deuxième armée du monde.

Cette guerre a certes révélé des

dissensions dans la famille européenne, en lien notamment avec la dépendance

énergétique de chacun de ses membres, bien plus fortes en dehors de nos

frontières que dans notre pays. Mais ce conflit de haute intensité a surtout

démontré une volonté d’agir ensemble pour relever les défis sur le plan

diplomatique, de l’indépendance énergétique et de la transition écologique.

Cette nécessité d’union n’a d’ailleurs

pas échappé aux Ukrainiens qui savent que la construction d’un ensemble fort,

indépendant, démocratique est la seule réponse aux enjeux d’aujourd’hui.

Enfin, les horreurs de ce conflit mettent

à l’épreuve notre humanité et nos valeurs. Quoiqu’en disent certains

Poutinophiles, nous n’oublierons pas les victimes civiles, les blessés, les

femmes violées, les enfants arrachés à leurs parents. Nous n’oublions pas

Boutcha, les crèches, les écoles, les hôpitaux bombardés. Des crimes de guerre qui devront être jugés. Isabelle Florennes

(porte-parole)>

Réformer pour plus de justice. Revoir le système pour plus d’équilibre, mais

avant tout pour une meilleure justice. Je pense aux femmes, à la pénibilité,

aux carrières hachées, ou longues. On a obtenu une concertation, travaillons

ces sujets. Bruno Millienne

(député)> le RN et LFI ont refusé en cœur de voter une résolution de soutien à

l’Ukraine et de condamnation de la Russie. Toujours cette même fascination

commune pour les régimes autoritaires, sur fond d’enjeux financiers et

d’antiaméricanisme primaire. ● Parti radical> Selon l’Organisation internationale du travail, le

travail forcé n’a cessé d’augmenter ces 5 dernières années. Si les femmes et

les enfants sont les plus vulnérables, le sort inhumain des ouvriers de la

Coupe du monde au Qatar nous rappelle que l’esclavage moderne perdure en toute

impunité.> Les médecins représentent une catégorie professionnelle peu habituée à descendre

dans la rue et aux mouvements de cessation. Le mouvement de protestation

médicale d’une ampleur significative auquel nous assistons aujourd’hui doit

nous interroger.La situation actuelle est principalement due au déséquilibre démographique

médical généré par les pouvoirs publics des décennies précédentes. Limiter le

nombre de médecins pour contenir les dépenses de santé était une faute

fondamentale que nous avons dénoncée en son temps. Les récentes mesures ne

permettront pas une amélioration avant quelques années.Dans ce contexte le mouvement de protestation des médecins est parfaitement

légitime.Pour le Président du Parti radical, Laurent Hénart, « le Ségur de la Santé fut

une première réponse d’urgence, il faut aller plus loin et apporter des réponses

de fond sur :– L’attractivité des professions de santé– La considération et la place des soignants dans notre société– Les moyens que nous devons accorder à notre système de soins– Le rôle fondamental de la médecine de ville dont le pivot doit être le

médecin généraliste– La sauvegarde du lien direct et si spécifique entre un médecin et son patient– La rémunération des actes médicaux au regard des responsabilités »Nous ne pourrons faire l’économie d’une grande révision du système de santé, du

rôle de chacun et du partage des tâches entre tous ses acteurs, publics,

libéraux, médecins pharmaciens et paramédicaux dans l’intérêt du patient qui

doit être replacé au centre des préoccupations. La situation actuelle risque de

durer et à situation exceptionnelle, il doit y avoir des mesures

exceptionnelles à la hauteur des pères fondateurs de notre système de santé.« Ne pas écouter aujourd’hui la souffrance des soignants revient à mettre en

danger demain la santé de tous » conclut Hervé Cael, médecin urgentiste,

président de la fédération des Alpes Maritimes du Parti radical.> c’est au moins une balise pour mesurer ce qui a

été fait d’une année sur l’autre.Incontestablement, la déconjugalisation de l’Allocation Adulte Handicapée est

un succès. Cette revendication nous l’avons portée avec force même si les

Radicaux attendent toujours le décret d’application.« En cette période de tension sur le marché de l’emploi, précise le Président

du Parti radical Laurent Hénart, les Radicaux s’attendent à ce que l’on relance

une politique sérieuse d’accès à l’emploi des personnes en situation de

handicap ». Nombreux sont les postes non pourvus qui pourraient l’être par ces

salariés potentiels, les « Cafés joyeux » le démontrent à Paris, eux qui

n’emploient que des personnes atteintes de trisomie 21 ou d’autisme.« Quand il y a une volonté, il y a un chemin et malheureusement, les préjugés

sont encore nombreux chez les employeurs alors qu’il ne peut y avoir

d’insertion sans véritable politique d’emploi » ajoute Laurent Hénart.Il en est de même dans les transports malgré des progrès, à l’heure où l’on

veut créer des lignes de RER dans toute la France, les radicaux espèrent

qu’elles seront elles, toutes et partout accessibles.Nous continuerons de refuser que les personnes en situation de handicap restent

trop souvent les oubliées des politiques publiques et qu’elles soient

cantonnées aux seules politiques d’aides.Nous demandons qu’à chaque fois qu’une avancée est mise en place, elle soit

déclinée de manière spécifique pour nos concitoyens handicapés ! « L’Egalité comme le respect ne se marchandent pas, ils sont des droits sous la

voute de la République, y compris pour ceux que la vie a un peu abîmés. »

centristes

♦ Renaissance (Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)

Nathalie Loiseau> Le jour où la paix reviendra en Ukraine, nous devrons

collectivement nous assurer que plus jamais la Russie ne sera en mesure d’infliger cette atrocité à aucun pays.

Personne ne menace la Russie. C’est l’attitude de la Russie qui est une menace.> Avec une cinquantaine de députés

européens nous appelons les gouvernements de l’UE à reconnaître le génocide par la faim perpétré par Staline

contre le peuple ukrainien il y a 90 ans lors de la tragédie de l’ Holodomor et à accentuer leur

soutien à l’Ukraine d’aujourd’hui,> Rappel de l’engagement du Parlement européen :

désignation de la Russie comme État soutenant le terrorisme, soutien aux

sanctions, aide financière, humanitaire et militaire, appui à la justice.

L’Ukraine fait face avec vaillance à la brutalité des attaques russes. Elle a

besoin de générateurs et de systèmes de défense antiaérienne, d’urgence, alors

que les frappes continuent à toucher les installations électriques. Elle doit

pouvoir compter sur nous.> De retour de Kiev. Avec une

délégation de députés européens nous avons réaffirmé notre soutien au peuple

ukrainien durement touché par la guerre d’agression russe mais déterminé à

reconquérir son intégrité territoriale. Pascal CanfinJe salue la révision de la législation sur les emballages et les déchets

d’emballages proposée hier par la Commission. C’est un texte essentiel qui va

nous permettre d’accélérer la transition vers une économie circulaire en

Europe, et continuer le déploiement du Green Deal. Le texte proposé par la Commission est le texte le plus ambitieux au monde en

matière de gestion des emballages – pour un continent. C’est une avancée

majeure, largement inspirée par la loi française AGEC sur l’économie circulaire,

Ce texte permet non seulement d’assurer un bon fonctionnement du marché

intérieur grâce à des règles harmonisées en matière d’emballages (des

définitions communes de ce qui est recyclé, recyclable etc) tout en s’attaquant

aux effets négatifs des emballages et des déchets d’emballages sur

l’environnement et la santé. Ce texte fixe de nouvelles exigences  : – Sur les emballages pour favoriser la conception d’emballages réutilisables et

recyclables et empêcher la croissance continue de la production de déchets

d’emballages.- Les producteurs doivent détenir un certificat de conformité. – Le texte met en place des objectifs de recyclage, d’incorporation de matière

recyclée, et de collecte. – Il interdit également l’utilisation des substances les plus dangereuses dans

les emballages.- Un focus spécifique sur les emballages papier et carton, et plastiques compte

tenu de leur volume. Ils représentent 60% des déchets d’emballage en Europe. Le

verre représente 20% aussi mais il est mieux collectéCe texte représente également un changement de paradigme. On est passé du tout

jetable au recyclable et on s’engage concrètement sur une trajectoire du «réutilisable»,

car c’est ce qui permet d’être le plus sobre en ressources et de réduire notre

dépendance aux énergies fossiles.Concrétement, qu’en est-il pour les produits du quotidien? Le pot de Yaourt  : En France, il n’y a actuellement pas d’objectifs

concernant la part de matière recyclée obligatoire des yaourts en plastique. En

2025, avec le texte proposé par la Commission européenne, un minimum de 10% de

la composition d’un pot de yaourt devra être constitué de matière recyclée

récupérée à partir de déchets plastiques et de 50% en 2030.Le fast food (sur place)  : Interdiction (dès entrée en vigueur) des

emballages en plastique à usage unique pour les aliments et boissons

conditionnées et consommées dans les locaux du secteur HORECA et pour les

condiments (Plateaux, jetables, assiettes et tasses, sac en papier d’aluminium,

boîtes)Le colis livré acheté sur internet: Le texte proposé par la Commission

européenne impose un ratio d’espace vide maximum aux emballages du e-commerce

de 40% en 2030, mesure dont aucun équivalent n’existe en France. Il met

également en place des objectifs de recyclage du carton de 75% en 2025 et de

85% en 2030. Le texte de la Commission va encore plus loin en instaurant des

objectifs pour la réutilisation de ces emballages : en 2030, 10% devront être

réutilisables, 50% en 2040. Enfin, le colis devra porter des informations sur sa

composition matérielle et son caractère réutilisable ou non, en ayant recours à

un QR code par exemple. En France, un tel emballage doit porter un logo s’il

est sujet à une règle de tri.La bouteille d’eau  : En France, une bouteille en plastique doit contenir

25% minimum de plastique recyclé en 2025, 30% en 2030. La proposition de la

Commission Européenne augmenterait cet objectif à 50% en 2030, 65% en

2040. La Commission Européenne propose également l’obligation de la

collecte des bouteilles plastiques et des objectifs de 77% de collecte en 2025,

et de 90% en 2029.