Bertrand Renard, je t’aime. J’aime ta pudeur. Capitaine de bateau de l’émission « Des chiffres et des lettres », tu mériterais d’être breton. Ta présence quotidienne à la télé, depuis quarante-sept ans, ne t’est jamais montée à la tête. Tu n’as pas sur moi l’effet anxiogène d’un Christophe Dechavanne. Rien que de penser à Dechavanne, j’ai chaud. Toi, ton débit est normal. Tu es calme, derrière ton comptoir. Ta seule blague, c’est ta cravate. Tu ne fatigues personne. Et quand on te sonne, tu nous sers la magie des chiffres. Tu dis : « Celle-ci n’a posé aucune difficulté à Renardeau. (Tu parles de toi à la troisième personne, mais c’est mignon) » Et boum, tu dégommes le résultat d’une multiplication par 13 que tu divises par un chiffre difficile, comme le 7. Sans te taper la poitrine comme un sale viriliste.Voilà, donc je Cet article est réservé aux abonnés.Pour lire la suite, profitez de nos offres dès 1€ Je teste sans engagement En choisissant ce parcours d’abonnement promotionnel, vous acceptez le dépôt d’un cookie d’analyse par Google.
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