Campagne électorale : des ministres au taquet


Publié le 18 mars 2022

Campagne électorale : des ministres au taquet

-

A

+

il ne se passe plus une semaine sans qu’une nouvelle action décisive ne soit menée par la troupe de nos ministres commandos en campagne.

Ainsi, si l’on regarde celui qui est en charge de ce qui reste de Santé en France, tout indique qu’il ne se laissera pas emporter dans l’indifférence par la disparition progressive mais, rassurez-vous, temporaire, sous condition et à son bon plaisir des attributs de la pandémie – masque, passeport vaccinal et brochettes d’experts hypocondriaques de plateau télé.

Olivier Véran sera ministre jusqu’au boutiste et entendra bien nous emmerder s’occuper de notre santé jusqu’à la dernière seconde : c’est qu’il y tient, à notre santé et il ne renoncera jamais à la placer systématiquement au-dessus d’absolument toutes nos libertés et tous nos droits fondamentaux !

Oui, que voulez-vous : le cheptel de contribuables n’a pas réellement besoin de s’égayer à sa guise dans les verts pâturages, il a surtout besoin d’être en bonne santé pour subvenir aux besoins d’un État fort et vigoureux, plein de vitamines et de petites taxes pétillantes.

notre brave Véran entend donc proposer des séances de psychothérapie pour les Français qui en auraient besoin, bien évidemment gratuites dans le sens où elles seront prises en charge par ces mêmes Français qui n’en auraient jamais eu besoin si notre sémillant ministre n’avait pas absolument tout fait pour qu’ils pètent un câble. Notre brave tortionnaire nous annonce tout joyeux qu’à partir du 5 avril prochain, quelques jours avant le premier tour, les Français pourront donc s’ouvrir à leur psychologue préféré et tenter de ramener un peu de santé dans leur univers mental que notre homme aura passé les deux dernières années à saccager méthodiquement, le tout financé avec leurs impôts.

Si ce n’était pas avec notre argent, il y aurait de quoi devenir fou rire.

Mais voyez-vous, les élections approchent et la période est donc propice à toutes les bassesses, toutes les compromissions, toutes les distributions de cadeaux empoisonnés et surpayés qui pourraient faire favorablement pencher la balance électorale en direction des tortionnaires.

relations internationales comprises.

Sans même s’étendre sur les âneries débitées à cadence industrielle par Castex, un Premier ministre qui sent le buvard de sous-préfecture même lorsqu’il passe à la radio, impossible d’oublier les contre-performances de l’actuel ministre de l’Intérieur qui décroche des médailles d’or olympiques de lancer de Deux Poids Deux Mesures.

L’actuelle péripétie corse illustre assez bien ces prouesses  : alors que la plupart d’entre nous se souvient encore sans mal des petits mouvements spasmodiques de menton du même Darmanin lorsqu’il s’agissait d’essayer de faire rentrer dans l’ordre les DOM-TOM suite à la mise en place de l’obligation vaccinale pour les soignants sur place, il est piquant de constater la position actuelle du miniministre qui semble tout faire pour minimiser les exactions commises actuellement dans l’Île de Beauté.

Ainsi, il n’hésite pas, en novembre dernier (c’était il y a seulement quatre mois) à envoyer des troupes du RAID et du GIGN en Guadeloupe et en Martinique pour calmer les ardeurs des citoyens sur place entendant faire valoir leurs droits fondamentaux (les faquins !), avec un succès du reste fort modéré puisque l’État a malgré tout dû transiger quelque peu sur ses velléités.

Cependant et comme l’explique un récent numéro du Canard Enchaîné, l’approche d’élections change notre homme qui n’hésitera pas plus à négocier discrètement le vote indépendantiste en faveur de Macron auprès des nationalistes corses dont le calme et la pondération sont légendaires. En somme, la violence des uns (dans les DOM-TOM) ne vaut pas la violence des autres (en Corse) et si la négociation est hors de question avec ces Français trop lointains, elle est en revanche tout acquise, allant même jusqu’à des propositions particulièrement hardies, même pour les violents beaucoup plus proches et qui peuvent rapporter électoralement.

Darmanin, lui, démontre qu’il compte vraiment pour des prunes  : si, à ces négociations corses maintenant éventées et parfaitement lamentables d’amateurisme, on ajoute l’ensemble de ses faits d’armes en matière de lutte contre le cannabis qui en a fait rire plus d’un dans le pays, et son incapacité maintenant indéniable à endiguer la montée des faits de violence dans le pays (Corse incluse, et pour cause), on arrive à une conclusion de nullité sans appel.

On ne peut que redouter que la tendance empire.

  • Sur le web
  • .