« Cela fait maintenant six ans et demi que FSG (le propriétaire américain de Liverpool) a trouvé que c’était une bonne idée de faire venir un Allemand (.) Wow, c’est une longue période dans le football », a admis Klopp dans la vidéo.
Mais cette durée est tout sauf un hasard. « Comme dans toute relation saine, il faut toujours que ça aille dans les deux sens », a d’ailleurs commenté Klopp, dans le communiqué accompagnant son annonce.- FSG a toujours répondu présent -« Il faut qu’on soit le bon (partenaire) l’un pour l’autre (.) J’ai dû me demander : est-ce que c’est la bonne chose pour Liverpool que je reste plus longtemps ? Avec mes deux adjoints, Pep Lijnders et Pete Krawietz, on est arrivé à la conclusion que (la réponse) était +oui !+ », a-t-il poursuivi.
Klopp ne peut guère se plaindre du soutien témoigné par FSG au fil des ans.Quand il a d’abord fallu délier la bourse et une politique de recrutement très prudente pour faire venir Alisson (autour de 70 millions d’euros) ou Virgil van Dijk (plus de 80 M EUR), faisant d’eux les joueurs les plus chers à leur poste à l’époque, FSG a accepté.Quand il a fallu étoffer le banc des remplaçants, plus récemment, par exemple en recrutant Luis Diaz cet hiver (autour de 50 M EUR), FSG a suivi aussi.
Les esprit chagrins auront dans un coin de leur tête quelques grands coaches qui ont peut-être fait les saisons de trop ou dont la succession a viré au cauchemar, comme Alex Ferguson à Manchester United ou Arsène Wenger à Arsenal.Le départ cet été du directeur sportif du club, Michael Edwards, qui a eu un rôle centrale dans le recrutement quasi-parfait des Reds ces dernières années, sera peut-être, à cet égard, un tournant. »Il y a une fraîcheur dans ce club et cela me donne encore de l’énergie », a cependant assuré Klopp dans le communiqué.
Autant dire que les adversaires en Premier League et en Europe ont encore du mouron à se faire.