"La reprise diminue le déficit de l'État"


, le 15 janvier 2022

ce sont 34,5 milliards d’euros de moins que les prévisions gouvernementales

Voilà qui conforte l’exécutif, selon Olivier Dussopt

2 milliards supplémentaires pour MaPrimeRénov’ (dispositif d’aide à la rénovation énergétique)… Est-ce que vous « crame la caisse », comme vous en accuse la candidate des Républicains, Valérie Pécresse

?Elle est la première à demander à l’État plus de 2 milliards d’euros pour l’aider à maintenir à flot le syndicat de transports qu’elle dirige. Et nous l’avons fait ! Pour le reste, les décisions du gouvernement répondent à des objectifs de maintien du pouvoir d’achat des ménages, de transition écologique et de compétitivité économique. Ce sont des choix politiques forts. C’est aussi la preuve ­qu’Emmanuel Macron continuera à présider jusqu’au dernier jour – et je ­souhaite qu’il le fasse cinq ans de plus.Selon le président des sénateurs Les Républicains, Bruno Retailleau

Ces quelques chiffres suffisent à balayer les critiques de ceux qui font des leçons de gestion alors qu’au Parlement ils sont les premiers à nous proposer des dépenses supplémentaires.

« Les partis de gauche sont en décalage avec les aspirations de leurs militants »

Le parti que vous présidez, Territoires de progrès (TdP), a fait plusieurs propositions pour la campagne présidentielle

Lesquelles souhaitez-vous voir reprises par le futur candidat Macron?Nous sommes notamment en faveur d’une loi permettant à chacun de choisir les conditions de sa fin de vie. Nous pensons qu’il faut poursuivre l’amélioration de la protection des travailleurs et leur formation, renforcer la lutte contre la pauvreté.TdP apporte-t‑il aussi des ralliements d’élus?Beaucoup de femmes et d’hommes de gauche, déjà 350 élus locaux, nous rejoignent. Je les encourage tous à le faire ! C’est le cas par exemple de la maire de Mondeville, dans le Calvados, Hélène Burgat, ou du sénateur Michel Dagbert, qui a quitté le groupe socialiste en décembre. Nous comptons aujourd’hui une quarantaine de parlementaires et 2.000 adhérents.Quel regard portez-vous sur votre ancienne famille, le Parti socialiste?C’est un regard attristé pour les militants qui croient en un certain nombre de valeurs, et j’en fais partie. Les partis de gauche sont désormais en décalage avec ces aspirations, incapables d’agir, de proposer une offre de rassemblement, encore moins une alternative efficace. Ces oppositions de gauche confondent la lutte contre les discriminations et celle contre les inégalités. La première est ­essentielle, mais elle ne peut effacer la seconde, qui reste l’essence même de notre engagement.