après l’obtention du titre de champion de France.
Le titre de champion : «On est champion de France, c’est le plus important. C’est la dixième fois (dans l’histoire du club, NDLR). On était très content dans le vestiaire. On a fêté cela entre nous. On a été le chercher. On a su se mettre à l’abri très tôt dans la saison. On n’a jamais été inquiété par un quelconque concurrent. On est donc très content de cette saison en Ligue 1. (.) Ce titre a une très grande saveur parce que c’est à la fois personnel et collectif, et il y a le côté club aussi. C’est mon cinquième titre de champion (quatre avec Paris, un avec Monaco, NDLR), le dixième du club et c’est un titre pour ce groupe. On gagne notre premier titre de la saison, ce n’est pas à négliger (et ce sera le seul puisque le PSG, battu au Trophée des champions et éliminé en C1 n’est plus en course non plus en Coupe de France, NDLR). On est très content. »
L’ambiance et les supporters : «Si l’ambiance a gâché mon plaisir ? Non, personne ne gâche mon plaisir. On fait beaucoup de sacrifices, on bosse tous les jours, on veut laisser notre nom dans l’histoire. Il y a toujours des circonstances dans une saison. Ça en fait partie aujourd’hui. Personnellement, ça ne m’atteint pas. J’étais très content de gagner. (.) On a fêté cela dans le vestiaire. On aurait vu de plus grandes festivités avec la coupe (le trophée sera remis lors de la dernière journée, NDLR), mais le public était là. Les gens étaient contents d’être là. Ce n’est pas parce qu’une minorité de supporters est partie. Ils ne représentent pas l’ensemble des supporters du PSG, ils représentent une minorité. Le stade était bien rempli, on était content et on les a remerciés. Après, voilà, on a voulu se resserrer entre nous parce qu’on est allé chercher ce titre avec les joueurs, bien sûr avec le public aussi. Mais on voulait se réunir entre joueurs pour fêter cela dans le vestiaire. Déçu ? Non. Pas moi. Il faut peut-être demander à d’autres joueurs. Moi, je m’adapte. Ils veulent le fêter, ils le fêtent. Sinon, ils ne le fêtent pas. Ils ont été déçus et on les comprend totalement. Mais ça fait quand même un mois que c’est passé. Ils ont voulu faire passer un message. Le club l’a compris, les joueurs aussi. Après, ce sont eux qui décident, ils font ce que bon leur semble. On n’est personne pour les obliger à venir fêter (le titre de champion de France). Ils ne veulent pas fêter, ils ne fêtent pas. On a gagné, on est content.»
champion de France mais pas roi des cœurs, le PSG s’offre un dixième titre au goût amer
Le 3-4-3 utilisé depuis quelques matches : «C’est une question d’organisation et plus un sujet pour le coach. Moi, je m’adapte à tous les schémas, je peux jouer dans n’importe quel schéma. Je pense que ça met certains joueurs dans les meilleures conditions, mais c’est une question pour le coach.»
Je n’aurais jamais pensé gagner autant aussi viteKylian Mbappé
Son avenir : «Rien n’a changé, je n’ai rien de plus à dire. Mon dernier titre de champion de France ? Déjà, il faut faire en sorte de gagner (sourire) ! Peut-être que je resterai et qu’on ne gagnera pas. Je savoure celui-là déjà, je savoure toujours l’instant présent, c’est le plus important. C’est mon cinquième titre, je n’aurais jamais pensé gagner autant aussi vite. Je savoure et je continue à travailler car il y a beaucoup de travail.»
«J’ai fait des erreurs», reconnaît Leonardo, tirant le bilan d’une «saison lourde»
il va rester de nombreuses années et il faut le soutenir.» (Marquinhos est sous contrat jusqu’en 2024 au PSG mais sa prolongation, en discussion, ne fait guère de doute, NDLR)
Propos recueillis en zone mixte
Les 10 titres de champion de France du PSG en imagesAccéder au diaporama (10)