L’avenir d’Arthur Theate à Ostende est encore incertain. Mais il assure être concentré « à 1000 % » sur le club côtier, avant d’aller au Standard, où il n’a pas été conservé.
En training et claquettes, Arthur Theate promène la décontraction d’un jeune homme bien dans sa peau. Au centre d’entraînement d’Ostende, il sert le café, et répond face à notre étonnement : « Quand vous recevez quelqu’un chez vous, vous lui proposez à boire, non ? Ici, vous êtes un peu chez moi, donc c’est naturel de vous offrir à boire. »
Le jeune défenseur (21 ans) a la tête à Ostende, même s’il sait que son futur, d’ici à la fin du mercato, pourrait s’écrire ailleurs. Mais il ne s’encombre pas l’esprit, et parle librement, à quelques heures du match au Standard, où il a été formé en partie, sans percer.
Le mercato
Votre nom est cité avec insistance à Bologne, mais le transfert tarde à se faire. Comment vivez-vous la situation ?
« Mes parents, mon agent, le club et le coach m’ont bien entouré, c’est important à dire, d’abord. Je dois être honnête, il y a eu deux semaines, quand je n’ai pas joué (contre Charleroi puis à Genk, lors des deux premières journées), c’était horrible… Enfin, non, pas horrible, car il y a quand même des choses bien plus graves dans la vie, comme les inondations ou d’autres drames, ce n’est pas comparable. Disons que cela a été difficile, à mon échelle, les deux pires semaines depuis que je suis arrivé à Ostende. Je ne pouvais pas jouer alors que j’étais au stade, prêt. Je ne m’entraînais pas avec le groupe. Mais il y avait des discussions avec Bologne, et j’ai accepté le choix (NdlR : la direction ostendaise ne voulait pas que Theate joue, pour éviter une blessure et compromettre le transfert). Mais au bout de deux semaines, alors que cela ne bougeait pas, j’ai eu une discussion avec la direction et le coach, et j’ai demandé à revenir dans l’équipe, car ce n’était pas vivable pour moi. Je voulais seulement jouer. »
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