“Il y a un défaut de communication autour des métiers de l’informatique”


Pour elle, l’explication pourrait se trouver dans les méthodes de communication de ces filières. “C’est très stéréotypé, et cela ne montre pas l’étendue des possibles.” Au-delà de l’image, c’est l’éducation qui, à son sens, est encore un peu timide : “Il faudrait intégrer l’informatique plus tôt à l’école. Peut-être que les choix d’orientation seraient différents si chacun savait vraiment de quoi on parle.”Enora, elle, a navigué dans des univers numériques très tôt, avec notamment un père chef de projet informatique dans le domaine de la santé. “Pour nous, c’était normal d’avoir des ordinateurs à la maison, même quand nous étions enfants.” Ce “nous”, c’est elle et son frère, Evan. Âgé de 26 ans aujourd’hui, le jeune homme s’est rapidement passionné pour ces bécanes pleines de composants divers. Et Enora a marché dans ses pas. “Aujourd’hui, il est ingénieur systèmes et réseaux à Toulouse. C’est en partie grâce à lui que j’ai développé cette passion.”

Le dessous des écrans

et savoir comment répondre aux clients.”