Janvier : prise d’otages dans le Rhône, 50 kilos d’or volés
L’été 2020 avait été marqué par un spectaculaire braquage de fourgon blindé en plein centre de Lyon ; l’année 2021 s’est, elle, ouverte par un vol d’or aussi rocambolesque que traumatisant.Dans la nuit du 27 au 28 janvier, cinq malfaiteurs ont kidnappé un chef d’entreprise de Bessenay, dans les Monts du Lyonnais, ainsi que son fils et la petite amie de ce dernier. Ils ont ensuite conduit le patron à Limonest, dans la banlieue ouest de Lyon, et l’ont contraint à retirer quelque 50 kg d’or au siège de sa société de métaux précieux, la Saamp. Après cinq heures d’angoisse, les trois otages ont été libérés.Si leur organisation était millimétrée, les truands n’ont pas pu profiter longtemps de leur butin. Un mois et demi après le larcin, les forces de l’ordre ont remis la main sur les lingots et cinq individus ont été mis en examen et écroués.>> Si vous souhaitez relire l’article : Prise d’otages dans l’ouest lyonnais: plus de 20 kg d’or volés
Février : des airs de fin du monde dans le ciel lyonnais
/Delphine GIVORD
Lyon version « Blade Runner 2049 ». Le samedi 6 février, la capitale des Gaules se réveillait sous un ciel jaunâtre et étrange, dans une drôle d’ambiance post-apocalyptique. Pas de Ryan Gosling, ni d’Harrison Ford à l’horizon toutefois, il s’agissait d’un phénomène tout ce qu’il y a de plus naturel.En cause, le sable du Sahara, qui remonte régulièrement à cause du vent et peut, de manière exceptionnelle, donner une teinte inquiétante au ciel du sud de l’Europe. A Saint-Etienne, à Bourg-en-Bresse ou au Puy-en-Velay aussi, l’air virait ainsi à l’orange.
Capture d’écran webcam Office de tourisme du Puy-en-Velay
Météo France a d’ailleurs multiplié les alertes aux poussières sahariennes tout au long de l’année, fin février, début mars et encore fin avril. Sans que l’on retrouve l’incroyable teinte ocre de début 2021.>> Si vous souhaitez relire l’article : Pourquoi le ciel était si jaune et inquiétant ce samedi
Mai : on débat encore de la longueur des maillots de bain des femmes
où Tara, 27 ans, a été prise à partie par un maître-nageur à cause de l’échancrure de son maillot de bain. »Ça fait un an que j’utilise ce maillot, déplorait alors la jeune femme, qui a écrit à la mairie de Besançon pour se plaindre. Est-ce qu’un homme subirait la même réflexion ? Je ne me considère pas comme féministe, mais je déteste les injustices et j’ai le sentiment d’en avoir été victime en tant que femme. »Son « humiliation », selon ses propres mots, a en tout cas fait réagir et la Ville de Besançon a promis de présenter ses excuses. « Le maître-nageur a fait une application du règlement qui est subjective, on ne va pas vérifier les centimètres de maillot de bain », indiquait la directrice du service des sports. Ce n’est visiblement pas encore une évidence pour tout le monde.>> Si vous souhaitez relire l’article : Une jeune femme prise à partie par un maître-nageur car son maillot de bain est « trop échancré »
Juillet : une Palme d’or française.et éprouvante
/Stéphane GUIOCHON
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« Des pompiers sont entrés dans la salle, c’est pour vous dire à quel point c’était fort », témoignait ainsi un spectateur à la sortie de la séance. Fort heureusement pour Julia Ducourneau, « Titane » n’aura pas marqué le festival de Cannes pour sa seule violence : trois jours après les évacuations, le film remportait la Palme d’Or 2021.>> Si vous souhaitez relire l’article : Stupeur et évanouissements à la projection de « Titane » à Cannes
Août : une Ligérienne arrête la médecine à cause du pass sanitaire
A côté des manifestations rituelles du samedi, qui ont mobilisé les plus militants des anti-vaccins, le fameux QR code, et l’obligation vaccinale pour certaines professions qui a été mise en œuvre en parallèle, ont provoqué des levées de boucliers plus discrètes et personnelles, du refus simple du sérum aux démissions.
/Philippe BRUCHOT
Dans la Loire, Catherine Dubien, médecin généraliste-acupuncteur à Montbrison depuis 28 ans, a ainsi pris la décision d’arrêter son métier, pour protester à la fois contre l’obligation vaccinale à laquelle elle était soumise au 15 septembre et contre le pass sanitaire. »Si je me bats aujourd’hui, c’est pour avoir un monde où mes enfants puissent circuler librement, témoignait-elle en août dernier dans nos colonnes. Ce n’est pas ma décision, on me l’impose. J’ai décidé que je ne me justifierai plus. » En France, à peine 0,6% des professionnels de santé n’auraient pas été vaccinés, selon les chiffres (de mi-octobre) du ministère de la Santé.>> Si vous souhaitez relire l’article : Elle arrête la médecine à cause du pass sanitaire : « On me l’impose »
Kendji Girac : le concert de la discorde au Parc des oiseaux
Concerts trop courts, manque d’enthousiasme. Il est peu de dire que la prestation de Kendji Girac le 11 septembre dernier au Parc des oiseaux, à Villars-les-Dombes (Ain), n’a pas convaincu son public.La révélation de la saison 3 de The Voice se produisait dans le cadre des Musicales, pour deux concerts programmés à 18 heures, puis 21 heures. Résultat : 50 minutes de chansons, et pas de rappel. « C’était un concert de fou mais on n’a pu faire que 50 minutes avec les restrictions et tout », s’était justifié dans la foulée l’artiste.Pas suffisant pour calmer des spectateurs mécontents : « parti comme un voleur », « erreur de casting », « il pense qu’au fric et a bien pris la grosse tête », pouvait-on lire sur les réseaux sociaux.La direction du Parc elle-même s’était désolidarisée : « Les équipes du Parc des Oiseaux pleinement mobilisées dans l’organisation de ce Festival sont profondément désolées et affectées par l’insatisfaction qui a conclu ces deux concerts qui dégrade injustement l’image de notre site et de cet événement », lâchait ainsi un communiqué.>> Si vous souhaitez relire l’article : Kendji Girac déçoit ses fans au Parc des oiseaux
Septembre : quand les citadins rêvent de mise au vert.
Malgré toute la bonne volonté des voisins, les confinements à répétition auront laissé des traces : si « l’exode urbain » annoncé en mars-avril 2020 n’a jamais eu lieu, les prix des maisons situées dans la banlieue de Lyon s’envolent. Pas forcément étonnant puisqu’elles permettent de conserver un accès aux aménités de la ville (emplois et loisirs) tout en s’octroyant un peu d’espace.
/Jean-François MARIN
La question intéresse visiblement au-delà des acheteurs et chaque article sur le sujet a attiré de nombreux lecteurs, à l’instar de celui-ci, où nous listions les cinq communes où les prix grimpaient le plus vite au printemps, ou de celui-là, centré sur une commune très urbaine mais où les maisons partent comme des petits pains.L’emballement des prix concerne également les quartiers où les maisons individuelles étaient déjà très recherchées. Exemple dans cette commune très bourgeoise où les pavillons partent en général au-dessus des 800 000 euros et dépassent fréquemment le million.>> Si vous souhaitez relire l’article : Dans cette commune près de Lyon, les maisons s’arrachent à plus de 800 000 €
Octobre : Castex sort le chéquier
contre 45 euros au début de l’année) avec « une sorte d’indemnité-inflation de 100 euros » versée aux Français gagnant moins de 2000€ net/mois. De quoi passer l’hiver, assure Matignon.
Une année de drames
Iris Kilubu et ses enfants Noam et Clémence sont décédés par noyade.
L’affaire a été classée.Si vous souhaitez relire l’article : Une femme et deux enfants meurent après la chute de leur voiture dans la Saône à Villefranche
/Philippe VACHER
Les cyclistes représentent près de 10% des morts sur les routes chaque année mais il faut souvent ce genre d’accidents massifs pour que l’on s’en rende compte. Le 17 mars dernier, un groupe de 18 amoureux de la petite reine, membres de l’Espoir cycliste de Saint-Étienne (Ecsel), dont 14 mineurs, étaient fauchés par une voiture sur la départementale 108, entre Saint-Just-Saint-Rambert et Bonson (Loire). Aucun décès n’est finalement à déplorer mais tous sont traumatisés et l’un d’eux, un jeune de 14 ans de Chazelles-sur-Lyon, a frôlé la mort, passant une dizaine de jours dans le coma.Si vous souhaitez relire l’article : Une voiture fauche une vingtaine de cyclistes, trois mineurs grièvement blessés
« La vérité sur le point d’éclater », écrivions-nous mi-octobre. Deux mois après, l’on serait tenté de réaffirmer la même chose, tant les indices se multiplient dans l’affaire Delphine Jubillar, cette infirmière de 33 ans disparue en décembre 2020 à Cagnac-les-Mines dans le Tarn. Son mari Cédric est mis en examen pour meurtre et emprisonné depuis le 18 juin mais les recherches se poursuivent : les confidences qu’il aurait fait à un co-détenu ont motivé il y a quelques jours la garde à vue de sa nouvelle compagne. Alors qu’une marche blanche a été organisée un an après la disparition, l’affaire risque bien de faire encore la Une en 2022.