Tadej Pogacar ne se considère pas comme « un patron »


À seulement 22 ans, le Slovène Tadej Pogacar (UAE) se dirige vers un deuxième sacre de rang sur la Grande boucle ce dimanche à Paris
Dominateur dans le Tour de France qu’il s’apprête à gagner ce dimanche pour la deuxième fois, Tadej Pogacar (22 ans) ne se considère pas comme un patron. Mais le Slovène (UAE Team Emirates), qui a répondu ce samedi aux médias à Libourne, évoque déjà les prochains JO de Tokyo : « Je vais essayer de me battre pour la victoire. » À qui peut-on vous comparer ?

Je n’aime pas les comparaisons avec les autres, chaque coureur est unique. Ils ont chacun leur personnalité. Je ne me considère pas comme un patron, on est juste là pour faire la course, s’amuser sur notre vélo. Pour l’instant, je n’aime pas me comparer à qui que ce soit.
Êtes-vous différent du Tadej Pogacar de 2020 ?

Je n’ai pas tellement changé. J’ai juste eu plus de sollicitations médiatiques, souvent pour les mêmes questions. Je deviens plus à l’aise avec les médias, mais sinon tout est comme avant, j’aime être chez moi, avec mes amis, passer du temps avec ma famille… Rien d’extraordinaire finalement.
Ce Tour a-t-il été plus facile que le précédent ?
Je ne sais pas. Il y avait beaucoup moins de stress l’an dernier. Cette année, c’était plus difficile quand je n’étais pas sur le vélo. Mais ça reste extrêmement difficile de gagner. Mais franchement sur le vélo, ça a été plus ou moins la même chose.
À quel moment avez-vous décidé de vous consacrer au Tour cette année ?
Je ne sais pas. L’année dernière a été une saison assez particulière, qui s’est terminée de façon bizarre, tout a été retardé. Je suis revenu très vite sur mon vélo à l’entraînement pendant l’hiver. Je ne pensais pas trop au Tour mais j’avais toujours dans un coin de ma tête l’idée de prouver que je pouvais le faire. Pour être honnête, j’étais très confiant. Dès la première semaine du Tour, j’étais confiant.
Vous n’avez pas fait de fête l’an dernier. En ferez-vous cette fois ?
On a les JO, donc à nouveau pas de fête. Mais après les Jeux olympiques, j’espère avoir du temps pour rester au calme et me détendre.
Comment envisagez-vous les JO de Tokyo ?
Il n’y a pas beaucoup de temps pour se remettre. On verra dans quel état je serai après le Tour. En plus, il fait très chaud au Japon, il y a beaucoup d’humidité. J’y vais pour vivre une nouvelle expérience, motivé parce que ce sont des JO. Il y a cette possibilité seulement tous les quatre ans et je veux la saisir. Je vais essayer de me battre pour la victoire.
Pensez-vous vous attaquer au Giro et à la Vuelta ?
Là, maintenant, je ne pense à aucun record, je profite de ce moment. À l’avenir, j’irai certainement sur les deux autres grands tours. Le Giro, la Vuelta de nouveau. La Vuelta était mon premier grand Tour, j’ai adoré la course à l’époque.