Témoignages : elles vivent avec le SOPK et racontent leur maladie


> Mes poils me complexent beaucoup mais pas impossible. Ce que j’ai très mal vécu, c’est le fait qu’on ne me propose aucune solution pour atténuer les symptômes. Je lui ai expliqué que certains d’entre eux avaient un impact important sur mon estime de moi, et on m’a répondu : « des cheveux gras et quelques boutons c’est pas très grave.

» J’ai ensuite consulté une endocrinologue. Elle m’a dit qu’il n’y avait pas grand-chose à faire, si ce n’est de prendre un médicament qui pouvait provoquer des tumeurs au cerveau. J’ai choisi de ne pas prendre le médicament, qui n’agissait que contre l’acné par ailleurs.

Témoignages : elles vivent avec le SOPK et racontent leur maladie

De même, je me souviendrais toujours de cette phrase lorsque je lui ai parlé de mes inquiétudes liées à la fertilité. « Ne vous faites pas de film, vous n’aurez sûrement pas d’enfant. » C’était tellement violent qu’à l’époque je n’ai pas pu en parler à mes proches.

J’ai mis 10 ans pour être diagnostiquée. Je prends la pilule depuis mes 17 ans, ce qui a eu pour effet de masquer certains symptômes. J’avais néanmoins parlé à plusieurs gynécologues de douleurs pendant les rapports et de sautes d’humeur que je pensais liés à la pilule.

Encore une fois, on m’avait répondu que c’était lié au stress et que je n’avais pas à m’inquiéter. Pendant des années j’ai eu l’impression de ne pas être écoutée, parfois même d’exagérer ce que je ressentais. Maintenant, je dois surveiller mon taux de cholestérol et j’essaye de faire du sport deux à trois fois par semaine.

L’activité physique est la seule chose qui m’a vraiment aidé pour le moment. J’avais demandé des conseils à ma gynécologue et l’endocrinologue pour le gérer au quotidien, on m’a répondu qu’il n’y avait rien à faire, qu’il faudrait consulter lorsque je souhaiterais avoir un enfant. J’ai vraiment l’impression qu’il n’y a que cet aspect qui compte.

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