Facebook Files, 2021
« Le 22 octobre, Frances Haugen via le Wall Street Journal révèle que Facebook avait conscience de la radicalisation de nombreux utilisateurs et du flot de désinformation en lien avec l’élection présidentielle américaine de 2020, mais n’a pas réagi en conséquence. Début novembre, quelques jours après le scrutin, un analyste faisait par exemple savoir à ses collègues que 10% des contenus politiques visionnés par les utilisateurs américains de la plateforme étaient des messages assurant que le vote avait été truqué. Cette rumeur, qui continue d’être alimentée aujourd’hui encore par les pro-Trump, a été la cause entre autres des émeutes du Capitole.Facebook a publié un communiqué dans la foulée pour mettre en avant ses investissements importants dans le but d’assainir ses plateformes et soutenir les processus démocratiques.
Un nouveau lanceur d’alerte, octobre 2021
plutôt que de développer des moyens de combattre les discours haineux et la désinformation
Discrimination à l’embauche, 2021
Le Department of Justice poursuit Facebook pour « avoir discriminé des salariés américains » : certains postes étaient réservés à des employés possédant des visas de travail temporaires uniquement. Le 19 octobre, le groupe trouve un accord avec la justice américaine : 4,75 millions de dollars d’amende, à quoi s’ajoutent des dommages et intérêts (pouvant s’élever à 9,5 millions de dollars) à toute victime constatée et avérée. Le groupe a en outre trouvé un accord avec le ministère du Travail.
Giphy, 2021
Facebook ayant poursuivi le rachat alors que l’enquête est toujours en cours, la CMA a infligé le 20 octobre une amende de 50,5 millions de livres Sterling.
Cambridge Analytica, en 2018
En mars 2018, The Guardian dévoile les preuves d’une faille organisée grâce à un lanceur d’alerte, Christopher Wylie : les données de dizaines de plus de 87 millions d’utilisateurs Facebook ont été analysées à leur insu par Cambridge Analytica, une entreprise britannique. Le but ? Effectuer un profilage de chacun afin de leur transmettre de la propagande politique adaptée. Cambridge Analytica a été utilisée notamment par Donald Trump durant sa campagne pour la présidentielle de 2016 aux Etats-Unis et par quatre groupes de campagne en faveur du Brexit.Fin mars, Mark Zuckerberg s’excuse publiquement et reconnaît « une rupture dans la confiance entre Facebook et les personnes qui partagent des données personnelles avec nous et comptent sur nous pour les protéger. Nous avons la responsabilité de protéger vos données, sinon nous ne vous méritons pas. » En avril, Facebook reconnaît recueillir des données sur les internautes.Le fondateur doit faire face durant cinq heures aux questions des sénateurs américains, mi-avril 2018. En 2019, la Federal Trade Commission (FTC) condamne Facebook à une amende de 4,9 milliards de dollars pour avoir trompé les utilisateurs sur sa capacité à préserver la confidentialité des informations personnelles. Selon The Guardian, cette amende aurait été vite payée et sans suite, la multinationale voulant ainsi protéger son fondateur, Mark Zuckerberg.
Les algorithmes
début septembreLe souci est que ces algorithmes sont considérés comme le plus important secret industriel pour Facebook. Sans transparence, comment savoir si la multinationale a des intentions bien fondées ou non ?