Pouvez-vous nous présenter votre EP Giant Heart et son univers ?Ces morceaux sont arrivés quand je me trouvais dans une impasse professionnelle. Je ne supportais plus mon travail et la musique a servi d’exutoire. Pas une seconde je n’ai envisagé la question du format couplet/refrain ni de la durée. Ainsi sont nés six titres aussi intenses que courts, aucun ne dépasse la barre des deux minutes. Comment l’avez-vous composé et quelles étaient vos inspirations ?Je les ai composés en quelques minutes avec ma pédale sampler, en chiadant les textes les mois suivants. Par la suite je les ai joué en concerts puis enregistré en deux jours cet hiver à Saintes avec Benoit Gibertaud (Slift, Lysistrata)
Est-ce que le spirituel influence votre imagination pour la composition des titres ?Partiellement. Je ne peux pas faire une musique entièrement spirituelle, on se ferait vite chier. Donc c’est mélangé avec des inspirations profanes, comme le monde du travail, la mélancholie, la jubilation. Quelle importance accordez-vous à la voix sur cet opus ?Essentielle. Sans voix, pas d’opus 😀
On voit que tu t’es penché sur le disque et que ton questionnement va à l’essentiel.
Que souhaitez-vous apporter au public avec l’EP Giant Heart ?Un trait d’union doux, court, intense et original entre mes deux albums.
Que peut-on savoir de la pochette du disque Giant Heart ?C’est un tatoueur Lyonnais que je suis depuis 10 ans, Romano Krang. Le mec a un talent monstrueux, j’adore ses tatouages alors que je ne suis pas tatoué. Je lui ai dit que que je voulais et voilà !
Avez-vous une indiscrétion à nous raconter sur cet EP ?J’ai pas arrêter de refaire les voix sur plusieurs mois.
Formateur
Quel est pour vous le plus bel endroit pour vous produire en spectacle ?Toutes les salles de concert / festivals où le public vient uniquement dans le but de voir /écouter de la musique.
Merci à Ali Veejay d’avoir répondu à notre interview !