« On a vite apprivoisé l’arme », une formation express qui pose question


formatrice aux techniques et à la sécurité en intervention

Mettre davantage de « bleu » dans les rues

agent de sécurité privéeIls ont répondu à l’appel lancé en mars par la police à rejoindre sa réserve L’objectif est de porter ses effectifs à 30 000 pour rattraper le retard sur la gendarmerie plus de 2 000 en 2023

« On a vite apprivoisé l’arme », une formation express qui pose question

« Ce qui m’anime, c’est la mission »

distribuée à leur arrivée – jusqu’au centre de formation de Lognes, leur permettent de toucher déjà du doigt la future réalité de leur engagement.« Avec l’uniforme, on est regardé différemment mais je me fiche du regard que peuvent avoir les autres, ce qui m’anime c’est la mission », martèle Cyril, 47 ans, agent au ministère de la Culture, qui assure avoir « vite apprivoisé l’arme ». Les dix jours de formation initiale condensent cours théoriques (déontologie, contrôles d’identité, légitime défense, etc.), ateliers de techniques d’intervention (palpations, menottage) et quatre heures quotidiennes de tir. « À la fin des deux semaines, ils auront tiré 180 cartouches, soit autant que pour la formation d’un gardien de la paix », insiste le major Bruno, conseiller technique pour la formation en Île-de-France.

« La police est malade »

Suivent dix jours en immersion dans un centre de formation spécialisé avant d’intégrer un commissariat auteur d’une thèse sur la formation dans la police.