Baromètre des villes cyclables : à Montauban, du potentiel mais il reste à faire


Jusqu’au 30 novembre, les cyclistes du quotidien sont invités à s’exprimer sur leurs conditions de déplacement. L’occasion de faire le point sur l’évolution à Montauban depuis 2019, date du dernier baromètre des villes cyclables.

Montauban est-elle une ville sûre pour les cyclistes ? Le vélo a-t-il sa place sur les routes ? Jusqu’au 30 novembre, les usagers peuvent donner leur avis sur ces questions, via la nouvelle édition du baromètre des villes cyclables.

Baromètre des villes cyclables : à Montauban, du potentiel mais il reste à faire

En 2019, près de 400 cyclistes avaient répondu à cette enquête citoyenne pour la ville de Montauban. La cité d’Ingres avait tout juste obtenu la moyenne, avec 2,65/5. En léger recul par rapport à 2017 (2,7). Un résultat qui fait directement écho au ressenti des usagers et qui met en lumière un point faible majeur  : l’insécurité.

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Pour Monta’Vélo 82, deux ans plus tard, le problème est loin d’être résolu. « On constate des progrès réels sur certains axes comme rue du Dr Labat ou chemin de Saint-Pierre, reconnaît Emmanuel Avarello, un membre de l’association. Mais nous avons de grosses attentes sur un itinéraire global. Aujourd’hui, on ne peut pas traverser Montauban de façon continue en sécurité. » Les exemples ne manquent pas. « L’avenue de Toulouse a été entièrement réaménagée avec des pistes cyclables mais le résultat final souffre d’un manque de continuité avec celle de Montech », pointe Guillaume Ficat-Andrieu. 

« Le ressenti est mauvais »

Bien, mais pas suffisant, de l’aveu même de l’élue  : « Le budget et les appels à projet nous contraignent à procéder bout par bout. » Ainsi, la question du prolongement entre les avenues de Toulouse et Montech est en réflexion, avec l’aménagement d’un giratoire intégrant les pistes cyclables, courant 2022.

L’enjeu est de taille dans une ville où la pratique du vélo se développe. « La plupart des trajets du quotidien font moins de 10 km. L’engouement est là mais il reste fort à faire si l’on veut élargir la pratique », abonde Guillaume Ficat-Andrieu. La collectivité l’a bien compris  : « À partir du moment où l’on refait la voirie se pose la question des cheminements cyclistes », poursuit Anne Bartolo, chargée de mission « politique mobilité » auprès du Grand Montauban.

Ainsi, dans la transformation du carrefour du Rond en vaste giratoire, le vélo aura sa place, « avec des pistes cyclables protégées sur la partie trottoir agrandie ». Une double piste est à l’étude rue Léon-Cladel et une réflexion doit également être lancée pour repenser le boulevard Blaise-Doumerc, à l’horizon 2026.Côté stationnement, Monta’Vélo 82 souligne par ailleurs les efforts entrepris depuis 2019, avec près de 800 équipements déployés dans le centre-ville. Cela sera-t-il suffisant pour remonter la note du baromètre, édition 2021 ?

Jusqu’au 30 novembre pour donner votre avis en ligne

rendez-vous sur le site Internet de la FUB : https://barometre.parlons-velo.fr/