Le fil de la journée
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23h38>
Le FMI entérine une aide d’urgence de 1,4 milliard de dollars pour l’Ukraine
Le conseil d’administration du Fonds monétaire international a approuvé mercredi une aide d’urgence d’un montant de 1,4 milliard de dollars en faveur de l’Ukraine qui est confrontée «à une très grave crise humanitaire et économique» depuis l’invasion du pays par l’armée russe.
Cette aide immédiate doit permettre au gouvernement de «répondre aux besoins urgents de la balance des paiements résultant des effets de la guerre et fournira un soutien essentiel à court terme», estime le FMI dans un communiqué. Le Fonds espère aussi que cette aide jouera le rôle «de catalyseur» auprès d’autres partenaires financiers.
23h30> Le président Zelensky dénonce un «crime de guerre»
Le bombardement par la Russie mercredi d’un hôpital pédiatrique dans le port stratégique de Marioupol en Ukraine représente un «crime de guerre», a estimé le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans un message vidéo.
«Le bombardement aérien est la preuve finale. La preuve qu’un génocide d’Ukrainiens est en train de se produire (.) Nous n’avons jamais et n’aurions jamais commis un crime de guerre comme cela dans les villes de Donetsk ou Lougansk ou aucune région», a-t-il déclaré, en faisant référence à deux villes tenues par les séparatistes prorusses.
22H24 > 1.207 morts à Marioupol en 9 jours de siège russe
Les neuf jours de siège russe sur le port stratégique de Marioupol dans le sud de l’Ukraine ont fait un total de 1.207 morts parmi les civils, a affirmé mercredi soir la mairie dans un court texte sur sa chaîne Telegram.
eau207 civils de Marioupol tués. Neuf jours de génocide de la population civile», écrit la mairie dans ce texte.
la présidence ukrainienne a confirmé ces informations: «Nous n’avons pas le chiffre exact, mais le chiffre provisoire est juste», a-t-elle indiqué.
«Nous ne pardonnerons jamais. Nous n’oublierons jamais, nous tenons bon, nous le peuple de Marioupol», indique encore la mairie alors que la ville subit de violents bombardements de l’armée russe, qui ont notamment touché mercredi un hôpital pédiatrique dans un complexe comprenant aussi une maternité.
Port clé ukrainien sur la mer d’Azov, cette ville industrielle comptait plus de 450.000 avant le début de l’invasion russe le 24 février.
22H09 > Washington rejette définitivement un transfert d’avions de combat polonais
Les Etats-Unis ont définitivement rejeté la proposition de la Pologne de livrer à l’armée américaine ses avions Mig-29 pour ensuite les remettre à l’Ukraine, a annoncé mercredi le Pentagone.
«Les services de renseignement estiment que le transfert (d’avions) MiG-29 à l’Ukraine pourrait être perçu comme une surenchère (au conflit) et pourrait entraîner une réaction russe importante qui augmenterait la perspective d’une escalade militaire avec l’Otan», a déclaré lors d’une conférence de presse le porte-parole du Pentagone John Kirby.
21H41 > Amazon suspend toute expédition en Russie et bloque son service Prime Video
Le géant américain de l’e-commerce Amazon a annoncé la suspension de l’expédition de produits à des particuliers en Russie et au Bélarus, à la suite de l’invasion russe de l’Ukraine.
L’entreprise a aussi indiqué qu’elle allait empêcher l’accès depuis la Russie à son service de streaming Prime Video jusqu’à nouvel ordre. Amazon n’acceptera en outre plus aucune commande pour New World, le seul jeu vidéo qu’elle vend directement en Russie.
Les nouveaux utilisateurs basés en Russie et au Bélarus seront aussi exclus de sa plateforme de cloud computing à la demande AWS. Les vendeurs tiers russes et bélarusses ne pourront également plus vendre leurs produits via Amazon.
L’entreprise a souligné qu’elle n’exploitait pas de centres de données, d’infrastructures ou de bureaux en Russie, et qu’elle avait «une politique de longue de date de ne pas faire d’affaires avec le gouvernement russe».
21H24 > Les Affaires étrangères sont en contact avec 82 Belges en Ukraine
Le service public fédéral des Affaires étrangères est pour l’instant en contact avec 82 Belges en Ukraine. Huit d’entre eux ont indiqué vouloir quitter le pays, 49 souhaitent y rester mais maintenir le contact avec les Affaires étrangères.
Les vingt autres sont en route vers une des frontières du pays pour y être pris en charge par les équipes mobiles consulaires belges. La Belgique a envoyé ces équipes en quatre endroits, notamment à Medyka en Pologne. Elles aident les Belges qui y arrivent dans toutes leurs démarches pratiques et apportent un soutien moral.
Par ailleurs, une trentaine de ressortissants belges ont indiqué aux Affaires étrangères ne pas avoir besoin du soutien logistique de celles-ci.
20H47 > Pas de preuve d’armes de destruction massive en Ukraine, affirme l’Onu
Les Nations Unies n’ont aucune preuve que des armes de destruction massive seraient produites en Ukraine, a déclaré mercredi un porte-parole de l’Onu Stephane Dujarric. La Russie a accusé l’Ukraine, qu’elle envahit depuis près de deux semaines, de développer des armes nucléaires ou biologiques.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) n’est «pas au courant d’une quelconque activité du gouvernement ukrainien contraire à ses obligations internationales, y compris sur les armes chimiques ou biologiques».
Cette déclaration onusienne réagit à des allégations russes sur le développement en Ukraine d’armes nucléaires ou biologiques. Le ministère russe de la Défense a affirmé qu’il existait un réseau de laboratoires biologiques en Ukraine travaillant pour le compte de la Défense américaine.
Le Pentagone a jugé ces affirmations «absurdes», «risibles» et «fausses».
«C’est un morceau du jeu russe», a déclaré un haut responsable de la Défense américaine.
Des experts en sécurité d’un gouvernement occidental ont prévenu qu’après avoir lancé ces accusations, la Russie pourrait utiliser des armes non conventionnelles en Ukraine, une stratégie déjà utilisée en Syrie.
20H10 > Le gouvernement ukrainien se dit prêt à discuter de la neutralité de l’Ukraine
Kiev exige cependant en contrepartie des garanties pour la sécurité des voisins de l’Ukraine, a déclaré mercredi un haut conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky. «Nous sommes certainement prêts pour une solution diplomatique.»
L’Ukraine ne cèdera pas «un seul centimètre» de territoire, a cependant assuré le chef de cabinet adjoint de M. Zelensky lors d’une interview avec Bloomberg Television. Un cessez-le feu et le retrait des troupes russes d’Ukraine restent également des conditions avant d’entamer toute négociation.
20H01 > La Maison Blanche dénonce un usage «barbare» de la force contre des civils
La Maison Blanche a dénoncé mercredi l’usage «barbare» de la force contre des civils après qu’un hôpital pédiatrique a été touché par un bombardement russe à Marioupol, en Ukraine.
«Il est atroce de voir le genre d’utilisation barbare de la force militaire contre des civils innocents dans un pays souverain», a affirmé la porte-parole de l’exécutif américain Jen Psaki lors d’une conférence de presse. Dix-sept adultes ont été blessés dans ce bombardement, selon un responsable ukrainien.
19H46 > Lavrov arrivé en Turquie pour rencontrer le chef de la diplomatie ukrainienne
19H40 > Des locaux du Parlement européen à Bruxelles pour soutenir les réfugiés ukrainiens
Le Parlement européen mettra des locaux de ses bâtiments de Bruxelles à disposition d’ONG qui coordonnent l’organisation de la diaspora ukrainienne fuyant la guerre, a-t-on appris mercredi.
«Nous soutenons toutes celles et ceux qui sont obligés de fuir l’horreur. Soyons concrets: nous avons décidé de mettre l’un de nos bâtiments à Bruxelles à disposition des citoyens ukrainiens en exil», a annoncé la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, mercredi soir à Strasbourg, devant des dizaines d’élus européens réunis dans l’agora Bronislaw Geremek (la cour centrale du complexe parlementaire), ornée des drapeaux européens entrelacés de drapeaux ukrainiens.
Un espace de bureaux sera ainsi dévolu à la société civile organisée pour la coordination en appui de la diaspora ukrainienne, a-t-on précisé auprès de la présidence.
Le Parlement européen fournira aussi des outils au Parlement ukrainien, avec qui il entretient une coopération depuis 2015, pour qu’il puisse continuer à fonctionner malgré la menace russe, «et continuer à faire vivre la démocratie ukrainienne», a souligné la Maltaise.
19H13 > Kiev et Moscou s’accusent mutuellement de limiter les évacuations de civils
Peu de civils ont pu être évacués mercredi des villes ukrainiennes assiégées par la Russie. Kiev et Moscou s’accusent mutuellement d’être responsables de cette situation qui dure depuis plusieurs jours.
Un conseiller du ministère ukrainien des Affaires étrangères a déclaré que des citoyens et citoyennes n’avaient pu être évacués qu’à Enerhodar et Soumy, ainsi qu’à certains endroits autour de la capitale Kiev. L’opération a échoué à Kharkiv. Un cessez-le-feu avait pourtant à nouveau été édicté mercredi, pour permettre ces évacuations humanitaires, mais il semble ne pas avoir été respecté partout.
L’armée russe assure avoir respecté strictement le couvre-feu mais a accusé les Ukrainiens d’avoir bombardé des positions russes dans les banlieues de Kiev, Kharkiv, Marioupol et Soumy. Ces informations n’ont toutefois pas pu être vérifiées de manière indépendante. Toujours selon l’armée russe, Kiev émettrait des «conditions absurdes et clairement irréalisables» pour ouvrir les couloirs humanitaires.
Le chef de l’armée russe a ajouté que l’Ukraine avait de nouveau rejeté une évacuation de personnes vers la Russie. Moscou aurait proposé 10 itinéraires, dont trois auraient été acceptés par Kiev, selon lui. La vice-première ministre ukrainienne Irina Verestsjoek a, elle, déclaré que Kiev avait approuvé six couloirs.
Un collaborateur du président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué que plusieurs bus transportant des réfugiés avaient pu être évacués à Enerhodar, dans le sud, et que 25 bus étaient partis de Soumy avec 1.000 personnes à bord. Six mille voitures, transportant 20.000 personnes, auraient également été mises en sûreté à Poltova, au centre du pays.
19H02 > Le fédéral et les Régions se concertent jeudi pour l’accueil des réfugiés
Des représentants du gouvernement fédéral et des trois Régions se concerteront jeudi à 9h30 pour organiser l’accueil des réfugiés en provenance d’Ukraine, a-t-on appris mercredi.
Un conseil national de sécurité suivi d’une réunion du gouvernement fédéral en comité restreint ont été consacrés mercredi à la situation des réfugiés. Leur accueil constitue un défi pour les pays européens. Le fédéral, la Flandre, la Wallonie et Bruxelles vont essayer de mettre sur pied une approche commune.
18H19 > Boris Johnson qualifie d’«immorale» l’attaque d’un hôpital pour enfants à Marioupol
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a qualifié mercredi d’«immoral» le bombardement d’un hôpital pour enfants à Marioupol, dans le sud-est de l’Ukraine, qui a fait 17 blessés parmi le personnel hospitalier selon un responsable régional.
«Il y a peu de choses plus immorales que de cibler les personnes vulnérables et sans défense», a déclaré Boris Johnson en relayant sur Twitter un article sur les frappes russes contre cet hôpital.
18H10 > 17 adultes blessés dans le bombardement de l’hôpital pédiatrique de Marioupol
Dix-sept adultes ont été blessés mercredi dans le bombardement par l’armée russe d’un hôpital pédiatrique à Marioupol, port du sud-est de l’Ukraine, a annoncé un responsable régional, Pavlo Kirilenko.
«Il y a 17 blessés confirmés parmi le personnel hospitalier», a-t-il indiqué à la télévision ukrainienne, précisant qu«’il n’y avait aucun enfant» parmi les blessés et «aucun mort», selon un premier bilan.
17H57 > Les Etats-Unis ont déployé deux batteries anti-aériennes Patriot en Pologne
Les Etats-Unis ont déployé deux nouvelles batteries anti-aériennes Patriot en Pologne, conformément à leur engagement à défendre le territoire des pays de l’Otan, a indiqué mercredi un haut responsable du Pentagone.
Ces batteries anti-aériennes, habituellement stationnées en Allemagne, ont été repositionnées «à la demande» du gouvernement polonais, a précisé ce haut responsable ayant requis l’anonymat.
17H18 > Une frappe aérienne russe détruit l’hôpital pour enfants de Marioupol
Un hôpital pour enfants de la ville portuaire de Marioupol, dans le sud de l’Ukraine, a été détruit par des frappes aériennes russes, ont indiqué mercredi les autorités locales dans un message en ligne. «Les forces d’occupation russes ont largué plusieurs bombes sur l’hôpital pour enfants.» Les autorités ne pouvaient pas encore fournir des informations à propos des victimes, si ce n’est qu’il y a des enfants sous les décombres.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé la Russie sur Twitter d’avoir effectué cette frappe aérienne. Lui aussi a parlé de personnes sous les décombres, dont des enfants. La Russie n’a pas encore réagi à ces accusations.
17H04 > La Wallonie met en ligne une plate-forme recensant les logements pour les réfugiés
Baptisée «Solidarité Ukraine», cette plate-forme s’adresse aux citoyens disposant d’une ou plusieurs chambres libres au sein de leur habitation ou d’un logement (maison, appartement?) qu’ils souhaitent mettre à la disposition d’une personne ou d’une famille ukrainienne fuyant la guerre.
Elle permet aussi aux réfugiés ukrainiens ou à leurs contacts en Belgique d’effectuer une recherche urgente de logement.
Le Secrétariat d’État à l’Asile et à la Migration collecte déjà, via les communes, les offres de logement pour les réfugiés ukrainiens. Cette plate-forme wallonne constituera un outil complémentaire et non-concurrent, précisent les autorités.
16H55 > Le Kremlin confirme un entretien téléphonique entre Vladimir Poutine- et Olaf Scholz sur les couloirs humanitaires et les «efforts diplomatiques»
Le président russe Vladimir Poutine et le chancelier allemand Olaf Scholz se sont entretenus mercredi au sujet des «efforts diplomatiques» autour du conflit en Ukraine et des couloirs humanitaires pour évacuer les civils, selon le Kremlin.
Lors d’un entretien téléphonique, les deux dirigeants ont discuté des «options concernant les efforts politiques et diplomatiques» et le président russe a «fourni des informations au sujet des mesures prises pour mettre en place des couloirs humanitaires pour évacuer les civils des zones de combats», a indiqué le Kremlin dans un communiqué.
16H46 > La Russie admet la présence de soldats conscrits en Ukraine
La Russie a pour la première fois reconnu mercredi la présence de conscrits en Ukraine et annoncé qu’un certain nombre d’entre eux avaient été faits prisonniers, Moscou affirmant jusque-là que seuls des soldats de métier y combattaient.
Presque tous ces militaires ont déjà été retirés sur le territoire russe», a déclaré le porte-parole du ministère de la Défense, Igor Konachenkov.
16H44 > Un service bancaire disponible pour les réfugiés ukrainiens, indique Febelfin
Les banques belges proposent un service bancaire de base aux Ukrainiens qui ont dû quitter leur pays à cause de la guerre, a indiqué mercredi la fédération belge du secteur financier, Febelfin dans un communiqué. Le service bancaire permet d’effectuer des opérations de base à un tarif réduit.
selon l’organisme
16H38 > L’armée russe a arrêté 400 Ukrainiens qui protestaient contre sa présence
L’armée russe a arrêté 400 Ukrainiens qui protestaient contre l’occupation russe dans la région de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, ont affirmé mercredi les autorités ukrainiennes.
a déclaré l’état-major des Forces de sécurité intérieures ukrainiennes sur Facebook.
«La Garde nationale russe y a été déployée et a procédé à plus de 400 arrestations illégales de citoyens ukrainiens», a-t-il ajouté.
Selon Liudmyla Denisova, chargée des droits humains auprès du Parlement ukrainien, les Russes, qui contrôlent la ville depuis plusieurs jours, se sont emparés d’un centre de détention préventive désaffecté où ils pourraient envoyer les Ukrainiens arrêtés pour résistance.
16H24 > L’Onu confirme 516 civils morts en Ukraine
Au moins 516 civils ont perdu la vie en Ukraine depuis l’invasion russe il y a près de deux semaines, ont indiqué mercredi les Nations Unies. Le précédent bilan onusien s’élevait à 474 morts civiles.
908 civils ont également été blessés, principalement à Donetsk et Lougansk, ces régions de l’Est de l’Ukraine où un conflit avec des combattants pro-russes fait rage depuis huit ans déjà. Ces régions ont été reconnues comme indépendantes par le président russe Vladimir Poutine, quelques jours avant le lancement de son invasion.
Selon les chiffres de l’Onu, moins de blessés sont à déplorer dans les autres régions de l’Ukraine mais bien plus de morts.
Le Conseil des droits de l’homme de l’Onu estime que le nombre de victimes doit être en réalité bien plus élevé, tous les rapports n’ayant pas été vérifiés. En outre, les informations arrivent parfois avec un certain délai de retard.
16H14 > Russia Today conteste son interdiction dans l’UE devant la justice européenne
La filiale française de Russia Today (ex-Russia Today) a introduit mardi un recours devant la justice européenne pour faire annuler l’interdiction de diffusion imposée par l’UE dans le cadre des sanctions contre la Russie, a annoncé la Cour de justice de l’UE.
Accusés d’être des instruments de «désinformation» de Moscou dans sa guerre contre l’Ukraine, les médias d’État russes Russia Today et Sputnik ont été bannis de l’Union européenne, et l’interdiction de diffusion à la télévision et sur internet est entrée en vigueur le 2 mars.
Russia Today France demande l’examen en urgence de l’affaire (en référé), ce qui pourrait prendre quelques semaines si cette requête est jugée recevable, a précisé la CJUE. Le fond de l’affaire devrait lui prendre plusieurs mois.
15H58 > L’armée russe dit avoir détruit 2.786 cibles militaires lors d’une opération en Ukraine
L’armée russe a détruit 2.786 cibles militaires lors d’une opération spéciale en Ukraine, selon des informations d’un porte-parole du ministère russe de la Défense, rapportés mercredi par l’agence de presse russe Tass.
Ce porte-parole a mentionné 953 chars et autres véhicules armés, 101 lance-roquettes multipolaires, 351 pièces d’artillerie et mortiers, 718 véhicules motorisés spéciaux et 93 drones, comme cibles détruites.
15H53 > Londres va poursuivre ses livraisons de missiles antichars à l’Ukraine
Le gouvernement britannique a indiqué mercredi qu’il comptait poursuivre ses livraisons de missiles antichars à l’Ukraine après l’invasion russe, dans le cadre du soutien défensif apporté au pays.
«En réponse à la poursuite de l’agression de la Russie, nous avons accru notre fourniture» d’armes antichars, a déclaré le ministre de la Défense, Ben Wallace, devant les députés.
Quelque 3.615 (missiles antichars portables) NLAW ont été livrés «à ce jour» et le Royaume-Uni en livrera «plus», a-t-il détaillé, ajoutant qu’un «petit envoi» de missiles antichars Javelin était également prévu.
«En réponse à des demandes ukrainiennes, le gouvernement a aussi décidé d’explorer la possibilité de donner des missiles à grande vitesse portatifs Starstreak», a-t-il poursuivi.
Ben Wallace a assuré que ces armes, qui permettent de contrer la menace d’avions ou d’hélicoptères de combat, restaient dans le périmètre des armes «défensives» tout en permettant aux «Ukrainiens de mieux défendre les airs».
15H38 > Varsovie appelle à «couper l’oxygène» à la Russie
Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki, en visite mercredi en Autriche, a appelé à «couper l’oxygène» de la «machine de guerre» russe en sanctionnant notamment les oligarques.
«La guerre ne doit pas avoir d’oxygène. Et quel est l’oxygène pour la machine de guerre de Poutine? Avant tout l’argent venant des oligarques, du pétrole, du gaz. (.) C’est pourquoi les sanctions doivent être réelles», a déclaré le chef du gouvernement polonais, en conférence de presse avec le chancelier Karl Nehammer.
M. Morawiecki a dit avoir évoqué avec ce dernier «comment faire une feuille de route» pour réduire «cette dépendance de la Russie».
14H39 > Lancement d’une plateforme pour les volontaires souhaitant aider les réfugiés ukrainiens
mais ils devraient être plus nombreux, selon l’organisme.
Les demandes de logements temporaires pour les réfugiés sont élevées actuellement. Les premières places d’accueil, en provenance des communes de Kraainem, Ixelles, Laeken et Hannut, sont déjà en ligne et devraient augmenter sensiblement dans les semaines à venir.
La coupure de l’alimentation électrique dans le site nucléaire de Tchernobyl ne présente «pas d’impact majeur sur la sécurité», a affirmé mercredi l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), informée du problème par les autorités ukrainiennes.
explique l’AIEA sur Twitter.
13H31 > De Wever veut mobiliser la Défense et la Protection civile pour l’accueil des réfugiés
Le président de la N-VA et bourgmestre d’Anvers, Bart De Wever, plaide pour une mobilisation de l’armée, de la Protection civile et des autres services de secours pour accompagner l’accueil de réfugiés ukrainiens en Belgique.
«Je constate que le secrétaire d’Etat Mahdi est subitement devenu favorable à des systèmes d’accueil collectifs. Cela aurait dû être décidé dès le premier jour de cette crise, à savoir la mise sur pied de grands centres d’accueil collectifs», a commenté le chef de l’opposition nationaliste flamande au Fédéral.
Ces derniers jours, MM. De Wever et Mahdi se sont à plusieurs reprises volé dans les plumes au sujet de la stratégie à adopter face à la crise humanitaire.
13H28 > Verhofstadt pour une suspension immédiate du gaz et du pétrole russes
L’ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt a plaidé mercredi, au Parlement européen, pour une suspension immédiate des importations européennes de gaz et de pétrole russes, le temps que dure l’invasion de l’Ukraine.
«Nous n’en faisons pas assez pour l’Ukraine : pas de zone d’exclusion aérienne en vue, des sanctions qui ne visent que sept banques russes – soit 30% du secteur bancaire russe -, et toujours pas d’interdiction du gaz et du pétrole russes», a affirmé l’eurodéputé belge, lors d’un débat au Parlement européen.
Le libéral flamand a dénoncé le fait que les Européens «continuent de financer la machine de guerre de Poutine» pendant que l’Ukraine se bat pour les valeurs européennes et la démocratie.
13H19 > «14.500 personnes se sont rendues en Ukraine pour prendre les armes »
Quelque 14.500 personnes se sont rendues en Ukraine ces derniers jours pour prendre les armes contre les troupes russes, a déclaré mercredi l’armée ukrainienne.
Quelque 12.000 Ukrainiens sont rentrés dans leur pays pour rejoindre l’armée nationale. En outre, Kiev s’attend à ce que de nombreux étrangers se portent volontaires pour former une légion internationale.
Depuis que la guerre a éclaté le 24 février, la Russie a déjà perdu plus de 12.000 soldats, selon l’état-major ukrainien. Moscou, en revanche, a affirmé il y a quelques jours que les pertes se limitaient à moins de 500 soldats, mais depuis lors, aucun chiffre récent n’est disponible. L’Ukraine elle-même n’a pas encore donné de chiffres concernant les pertes subies de son côté. Les séparatistes de la région de Donetsk ont parlé mardi de 47 morts dans leurs propres rangs.
Selon l’armée ukrainienne, 49 avions russes, 81 hélicoptères et 317 chars ont également été détruits ou endommagés. Ces chiffres n’ont pas pu être vérifiés de manière indépendante.
13H10 > L’UE ajoute 160 sénateurs et oligarques russes à sa liste noire
Les Vingt-Sept ont décidé mercredi d’élargir leurs sanctions contre Moscou et Minsk à la suite de l’invasion de l’Ukraine, notamment en débranchant trois banques bélarusses de la plateforme financière internationale Swift et en ajoutant 14 oligarques et 146 sénateurs russes à leur liste noire.
Ils ont également décidé d’interdire l’exportation vers la Russie de pièces et de technologies destinées au secteur maritime et d’inclure les cryptomonnaies dans le champ des sanctions financières, a indiqué sur Twitter la Commission européenne.
11H53 > La centrale de Tchernobyl «complètement arrêtée» en raison de l’offensive russe
L’alimentation électrique de la centrale nucléaire de Tchernobyl et de ses équipements de sécurité est «complètement» coupée en raison d’actions militaires russes, a annoncé mercredi l’opérateur ukrainien Ukrenergo.
La centrale de Tchernobyl, à l’origine de la plus grave catastrophe nucléaire civile en 1986, «a été complètement déconnectée du réseau électrique en raison des actions militaires de l’occupant russe. Le site n’a plus d’alimentation électrique», a-t-il déclaré sur sa page Facebook.
11H50 > Sanctions: le Kremlin dénonce une «guerre économique» menée par Washington
Le Kremlin a dénoncé mercredi la «guerre économique» déclarée par les Etats-Unis à la Russie, suite à l’annonce par Washington d’un embargo sur les importations américaines de pétrole et de gaz, entre autres sanctions.
Dmitri Peskov.
11H42 > Avions Mig-29 offerts par Varsovie : Zelensky appelle les Occidentaux à «décider au plus vite»
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé mercredi les Occidentaux à «décider au plus vite» la question de l’envoi d’avions Mig-29 proposés par la Pologne pour aider l’Ukraine à faire face à l’invasion russe.
«Prenez une décision au plus vite,!», a-t-il exhorté dans une vidéo sur sa chaîne Telegram, appelant à «traiter immédiatement» la proposition polonaise. Varsovie a demandé à pouvoir transférer ces avions de combat à Washington, pour les envoyer ensuite à Kiev, mais Washington a jugé cette proposition «pas viable».
11H06 > La Russie constate «des progrès» dans les négociations avec l’Ukraine
La Russie a constaté «des progrès» dans les négociations menées avec l’Ukraine, a déclaré mercredi la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova.
«Certains progrès ont été réalisés» dans les négociations destinées à «mettre fin dès que possible à l’effusion de sang insensée et à la résistance des forces armées ukrainiennes», a-t-elle dit lors d’une conférence de presse, affirmant que la Russie ne cherchait pas à «renverser le gouvernement» ukrainien.
10H58 > La Russie ne cherche pas à «renverser le gouvernement» ukrainien
Plus d’informations à venir.
10H33 > L’UE élargit ses sanctions contre Moscou et Minsk
Les Vingt-Sept ont décidé mercredi d’élargir leurs sanctions contre Moscou et Minsk à la suite de l’invasion de l’Ukraine, notamment en débranchant trois banques bélarusses de la plateforme financière internationale Swift, a annoncé la présidence française du Conseil de l’UE.
Réunis à Bruxelles, les représentants des Etats membres ont également adopté de nouvelles sanctions ciblant le secteur maritime et les cryptomonnaies, et ajouté des dirigeants et oligarques russes à leur liste noire, a-t-elle précisé sur Twitter, des mesures destinées à compléter les trois trains de sanctions adoptés par l’UE ces deux dernières semaines.
9H45 > La Russie craint de manquer bientôt de médicaments
Les pharmacies russes manqueraient déjà d’insuline et d’autres produits pour le traitement du diabète fabriqués à l’étranger, a indiqué mercredi le quotidien russe Kommersant, qui décrit une pénurie de matières premières pour la fabrication de médicaments.
L’Agence fédérale russe de surveillance médicale (Roszdravnadzor) et l’association des pharmacies attribuent les pénuries d’insuline à une «demande urgente des consommateurs», tout en notant que la plupart des médicaments pour diabétiques sont produits en Russie et qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter, cite Kommersant.
Les patients interrogés par le média expliquent à leur tour que cette ruée relève du fait que les autres dispositifs médicaux utilisés par les diabétiques sont eux produits à l’étranger, s’attendant donc soit à une pénurie, soit à un forte inflation et achetant donc en prévision.
Bien que les sanctions occidentales ne visent pas l’industrie pharmaceutique, Kommersant prévoit que les entreprises russes pourraient se retrouver sans matières premières et composants importés.
Selon le quotidien économique, l’Europe a presque cessé les livraisons. Les importations depuis la Chine et l’Inde, qui comptent pour près de 80% des matières premières pharmaceutiques importées, tarderaient elles en raison de chaînes d’approvisionnement fortement perturbées.
Les stocks locaux devraient durer de trois à six mois.
9H20 > Accord russo-ukrainien sur une série de «couloirs» d’évacuation des civils pour ce mercredi
Russes et Ukrainiens sont tombés d’accord mercredi matin pour respecter des cessez-le feu autour d’une série de couloirs humanitaires afin d’évacuer les civils, a annoncé la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk.
Selon elle, Moscou a confirmé son accord pour respecter une trêve de 9h00 à 21h00 locales (8h00 à 20h00 en Belgique) autour de six zones frappées par les combats: des couloirs ont notamment été définis pour évacuer les civils depuis Energodar vers Zaporojie (sud), de Izioum à Lozova (est) et de Soumy à Poltava (nord-est), où un corridor avait déjà permis l’évacuation de milliers de civils mardi.
Plusieurs couloirs doivent également être instaurés pour évacuer vers Kiev les civils depuis plusieurs villes violemment bombardées à l’ouest de la capitale, dont Boutcha, Irpin et Gostomel.
8H49 > Sammy Mahdi veut passer à la phase fédérale de gestion de crise
Le secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration Sammy Mahdi (CD&V) demande au gouvernement de passer à la phase fédérale de gestion de crise face à l’arrivée de réfugiés ukrainiens sur le sol belge, a-t-il indiqué mercredi sur les ondes de Radio 1 (VRT).
M. Mahdi s’inquiète notamment quant à la disponibilité en places d’accueil pour des milliers d’Ukrainiens. Même si les initiatives se multiplient, M. Mahdi estime que cet hébergement constituera un «immense défi». Il souhaite notamment que les provinces puissent offrir de grandes structures d’accueil.
Il est d’ailleurs en contact avec le bourgmestre de Bruxelles, Philippe Close, pour pouvoir éventuellement utiliser le Heysel à cette fin, a-t-il encore précisé.
8H32 > Au moins 10 morts dans des tirs sur Severodonestk, selon un responsable local
Au moins 10 personnes sont mortes mardi dans des tirs russes sur la ville de Severodonetsk, dans l’Est de l’Ukraine, a affirmé mercredi le responsable de la région administrative de Lougansk dans un communiqué sur Telegram.
Selon lui, Serguïi Gaïdaï, l’armée russe a «ouvert le feu» sur des maisons d’habitation et d’autres bâtiments. Le communiqué ne précisait pas immédiatement s’il s’agissait de tirs d’artillerie. Cette région est le théâtre de violents combats depuis plusieurs jours.
6H48 > Le «chantage» nucléaire de Poutine est «extrêmement dangereux»
Le président russe Vladimir Poutine exerce un «chantage» nucléaire pour empêcher le monde d’aider l’Ukraine, un exercice «extrêmement dangereux», a dénoncé mardi la responsable d’ICAN, récompensée du prix Nobel de la Paix en 2017.
Pour cette suédoise de 40 ans, le niveau de menace nucléaire n’a jamais été aussi élevé et elle avoue que «c’est incroyablement inquiétant et pesant».
Quelques jours seulement après avoir lancé ses troupes contre l’Ukraine le 24 février, le président russe à mis en alerte toutes les composantes de la force de dissuasion.
5H41 > Des milliers de civils évacués à Soumy, nouvelle trêve mercredi
Des milliers de civils ont pu fuir la ville de Soumy, dans le nord-est de l’Ukraine, où les forces russes ont promis une nouvelle trêve mercredi, près de deux semaines après leur invasion dans ce pays, qui a déjà fait des centaines de morts et des millions de réfugiés.
Plus de 5.000 personnes ont été évacuées à ce jour de la ville de Soumy, située à 350 km au nord-est de Kiev, a indiqué mercredi l’adjoint au chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Kyrylo Timochenko, cité par des médias ukrainiens.
Une soixantaine de bus, en deux convois, sont parvenus à mettre en sécurité ces civils, femmes, enfants et personnes âgées pour la plupart, avait-il déjà indiqué mardi sans toutefois donner de chiffres.
Les autorités ukrainiennes avaient annoncé la mise en place d’un couloir humanitaire mardi matin pour évacuer les civils de Soumy, ville de plus de 250.000 habitants située près de la frontière russe et théâtre de violents combats depuis plusieurs jours.
«Mais ce n’est qu’un pourcent de ce que nous devons faire, de ce qui est attendu par mon peuple, par les Ukrainiens qui sont coincés» dans les zones de combat, a jugé le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dans un message vidéo mardi soir.
Mercredi, une nouvelle trêve doit entrer en vigueur pour permettre l’évacuation d’autres civils, a assuré l’armée russe.
3H21 > Washington redoute que Moscou s’empare de structures de «recherche biologique» en Ukraine
Les Etats-Unis ont dit mardi redouter que les forces russes puissent «prendre le contrôle» des structures de «recherche biologique» en Ukraine et s’emparer de matériaux sensibles.
«L’Ukraine dispose d’installation de recherche biologique, et nous sommes de fait à présent assez inquiets par la possibilité que les forces russes tentent d’en prendre le contrôle», a déclaré la numéro trois de la diplomatie américaine, Victoria Nuland, lors d’une audition parlementaire.
«Donc nous travaillons avec les Ukrainiens sur les manières d’éviter que ces matériaux liés à la recherche puissent tomber aux mains des forces russes si elles devaient s’en approcher», a-t-elle ajouté.
Un sénateur républicain, Marco Rubio, a souligné que la «propagande russe» avait fait état d’un prétendu «plan» ukrainien visant à utiliser «des armes biologiques dans le pays avec la coordination de l’Otan».
«S’il y avait un incident ou une attaque impliquant une arme biologique ou chimique en Ukraine, cela serait-il clair à 100% pour vous que ce seraient les Russes qui en seraient les auteurs?», a demandé cet élu à la responsable américaine.
«Cela ne fait aucun doute dans mon esprit», «et c’est une technique russe classique que d’accuser les autres de ce qu’ils envisagent de faire eux-mêmes», a répondu Victoria Nuland.
1H48 > La Russie met en garde contre des conséquences à l’échelle mondiale à l’embargo américain
Moscou a dénoncé la décision des Etats-Unis d’imposer un embargo sur les importations de pétrole russe sur leur sol, menaçant que la démarche aura des conséquences à l’échelle mondiale.
«Les sanctions américaines pour mettre la pression sur la Russie ont depuis longtemps dépassé toutes les limites du raisonnable politique et économique», a réagi l’ambassade russe à Washington.
«Comme d’habitude, les États-Unis ne réflechissent pas au fait que les restrictions sont toujours une arme à double tranchant».
«Le rejet de nos ressources entraînera des fluctuations importantes sur les marchés mondiaux de l’énergie. Cela aura un impact négatif sur les intérêts des entreprises et des consommateurs, en premier lieu aux États-Unis même», poursuit le communiqué de la diplomatie russe.
00H48 > Le risque d’un défaut de la Russie est «imminent», selon l’agence Fitch
L’agence de notation Fitch a de nouveau abaissé mardi la note qu’elle accorde à la dette de la Russie, une décision signifiant que le risque d’un défaut souverain est à ses yeux «imminent».
Fitch, comme les autres grandes agences, avait déjà placé début mars la note de la dette à long terme du pays dans la catégorie des pays risquant de ne pas pouvoir rembourser leur dette, mais a décidé de la rétrograder encore au vu des «évolutions qui ont sapé davantage la volonté de la Russie de rembourser la dette publique».
00H29 > La situation à la centrale nucléaire de Tchernobyl se «détériore»
L’ancienne centrale nucléaire ukrainienne de Tchernobyl a été de plus en plus coupée du reste du monde depuis qu’elle a été saisie par les unités russes, assure l’Agence internationale de l’énergie atomique (AEIA).
car il n’y a pas eu de relève des équipes depuis la prise du contrôle russe. Les employés reçoivent de l’eau et de la nourriture mais leur situation se détériore.
En outre, l’agence viennoise affirme ne plus être en contact avec ses équipements de surveillance, qui assurent que les tous les matériaux nucléaires restent en place à Tchernobyl.
a déclaré le directeur de l’AIEA, Rafael Grossi.
Tchernobyl a été le théâtre d’un accident nucléaire majeur en 1986 et premier site ukrainien à être tombé aux mains des soldats russes le 24 février.
Depuis Genève en Suisse, l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) a aussi indiqué mardi cesser toute nouvelle collaboration avec la Fédération de Russie et ses instituts. Le statut d’observateur de Moscou auprès du CERN est aussi suspendu.