Spider-Man se démultiplie dans la bande-annonce du prochain film d'animation


2022, année horrible ? En tout cas, année de l’horreur, avec beaucoup de grand films et beaucoup de variété. Films d’auteur ont côtoyé les films à gros budget et les films indépendants. Des éléments de films d’horreur se sont retrouvés intégrés dans tous les domaines, des films d’animation aux superproductions (Doctor Strange in the Multiverse of Madness de Sam Raimi n’est rien d’autre qu’un film Evil Dead qui s’est retrouvé dans le MCU).

qui nous ont fait sortir de nos zones de confort, qui nous ont fait hurler dans le noir à côté des autres personnes dans la salle, et qui nous ont rappelé à quel point le genre peut être puissant.

Spider-Man se démultiplie dans la bande-annonce du prochain film d'animation

(Mention honorable à certains des autres films effrayants de l’année : Dashcam, Flux Gourmet, Fresh, The Innocents, Mad God, Le Menu, Smile et A Wounded Fawn. Et si nous hésitons à « recommander » un film aussi tordu et désagréable que The Sadness, le film de zombies sud-coréen qui a fait pâlir même les fans d’horreur blasés, nous devons reconnaître qu’il fait exactement ce qu’il a prévu de faire. Faites preuve d’une extrême prudence à son égard).

Vous aimez les films d’horreur sur les films d’horreur qui se moquent des autres films d’horreur tout en leur rendant hommage ? Dans ce cas, le dernier opus de la franchise de méta-horreur vous a probablement fait monter au septième ciel. Les réalisateurs Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett (le même duo qui nous a donné le tout aussi insolent Ready or Not) actualisent la série Scream pour l’ère « requel » de la franchise et l’ère du fandom toxique, en faisant passer Neve Campbell, Jenna Ortega (Mercredi) et de nombreux acteurs de la génération Z dans une galerie des glaces du genre. Et même si les cinéastes ont une idée derrière la tête, ils n’oublient pas le plaisir de voir Ghostface brandir un couteau géant et éliminer les adolescents un par un. Oui, on peut faire quelque chose de sarcastique et d’effrayant en 2022 sans brader sa série.

9 – Nope

h3>8 –  Bones and All

Non, la belle histoire d’amour entre jeunes cannibales de Luca Guadagnino n’est pas du goût de tout le monde. Trop gentillet pour les amateurs d’éclaboussures et trop extrême pour le grand public en quête d’un Oscar. Oui, il transforme le roman pour adolescents de Camille DeAngelis en film d’horreur le plus romantique de l’année. L’adolescente marginale et avide de chair humaine de Taylor Russell prend la route à la recherche d’informations sur sa mère disparue depuis longtemps, pour découvrir toute une communauté de « mangeurs » vivant en marge de l’Amérique de l’ère Reagan. Elle fait également la connaissance de Lee (Timothée Chalamet), un beau gosse qui partage sa maladie et qui devient rapidement son compagnon de voyage. On pourrait croire qu’il s’agit d’un Twilight pour carnivores, mais le film comporte quelques séquences à vous arracher les tripes.

7 – Piggy

Sara, une jeune femme timide et bien en chair jouée de façon magistrale par Laura Galán, travaille dans la boucherie de ses parents et subit les railleries constantes de la clique locale de filles méchantes. L’apparition soudaine d’un vagabond débraillé (Richard Holmes) et quelques disparitions inexpliquées laissent penser qu’un tueur en série sévit peut-être dans son petit village ; la question est de savoir s’il s’agit de quelqu’un qui risque de tuer Sara ou d’être son ange gardien. La réalisatrice Carlota Pereda, qui a fait ses débuts à la télévision espagnole, joue à la fois avec le thriller de la vengeance et les tropes de l’horreur gore et du maniaque en liberté, mais elle nous donne aussi des raisons de prendre le parti de son héroïne, qu’elle essaie d’échapper à ce psychopathe en visite ou qu’elle devienne son apprentie. Les scènes de torture littérale ne sont rien comparées aux humiliations subies par Sara. Et l’image de Galán couverte de sang sur une route isolée est immédiatement devenue iconique.

6 – Soft & Quiet

et lorsque le décor est planté pour que ces personnes agitées passent des paroles à l’action sont si tendues qu’elles sont presque impossibles à regarder. Prenez cela comme un compliment et un avertissement.

Permettez-nous de suggérer qu’il s’agit du film d’horreur le plus injustement dénigré de ces 12 derniers mois tout comme l’équipe des effets visuels.

4 – Ne dis rien

h3>3 – Barbare

Lorsqu’elle s’y rend, un autre locataire (Bill Skarsgård) occupe déjà la résidence. C’est par désespoir qu’ils acceptent de partager l’endroit. Et puis, au milieu de la nuit, elle entend un bruit étrange…. Même lorsque vous pensez savoir où cela va vous mener, Barbare continue de vous couper l’herbe sous le pied. On a vraiment hâte de voir ce que Cregger fera ensuite.

2 – Prey

Et maintenant, quelque chose de complètement inattendu. La contribution du réalisateur Dan Trachtenberg à l’univers de Predator n’est pas seulement une extension intrigante de la franchise. Il s’agit d’un chef-d’œuvre de série B, un thriller survivaliste, un film d’horreur qui, comme son extraterrestre emblématique et son traqueur indigène, est extrêmement bon dans ce qu’il entreprend. En envoyant le chasseur interstellaire préféré de tous dans la nation Commanche en 1719, ce film apporte du sang neuf à la série en faisant un retour en arrière (sans oublier de faire un parallèle entre toutes sortes d’envahisseurs dans le « Nouveau Monde ») et nous donne une héroïne d’action de premier ordre sous la forme de Naru, jouée par Amber Midthunder. De plus, il rend une créature célèbre encore plus effrayante en ajoutant un crâne à son armure et met en scène un climax à mourir. 10/10, un point c’est tout.

1 – X

Pearl (qu’elle a coécrit avec West), permet de tisser une étude de caractère à travers tout le carnage à l’écran. On va voir ce film pour la poussée d’adrénaline liée au sexe et à la violence. On en ressort en ayant été témoin d’un événement qui fait se rencontrer les impulsions les plus basses et l’art… à plus d’un titre.

Traduit par la rédaction