une revalorisation, mais pas pour tout le monde


la France comptera 21 millions de personnes de plus de 60 ans Un exemple

« Une avancée décevante »

« En réalité publique et privée juste après la guerre Le tarif est le même pour un associatif ou un professionnel issu du privé. « C’est-à-dire qu’aujourd’hui, il y a 101 tarifs d’Apa qui peuvent aller de 16 à 23 euros de l’heure », souligne Mehdi Tibourtine, directeur des affaires sociales et juridiques de la Fesp. Bien souvent les patients doivent donc compléter cette somme de quelques euros pour payer la totalité des services. C’est ce qu’on appelle le reste à charge.

une revalorisation, mais pas pour tout le monde

Jusqu’à 2 euros de différence par heure

« Dominique Bussereau a dit à Brigitte Bourguignon qu’il ne pouvait pas « Mais si le tarif de l’allocation personnalisée d’autonomie fixé par l’Etat ne bouge pas, alors on devra augmenter le reste à charge. Au final, ce sont les patients qui vont payer », déplore la cheffe d’entreprise. D’autant plus que « les prix sont encadrés, rappelle Mehdi Tibourtine. On ne peut pas augmenter le reste à charge de plus de 2 % chaque année. Ce n’est pas avec 40 centimes que l’on réussira à combler les deux euros de différence ».

La crainte d’un appel d’air vers le secteur associatif

Pour plus d’équité les entreprises demandent une harmonisation du montant de l’allocation personnalisée (Apa) et de la prestation de compensation du handicap sans considération du statut de leur employeur, étant donné que tous sont financés de la même façon. « Ce serait plus équitable et cela vise tous les professionnels, sans opposer personne », complète Estelle Bastiani depuis Carcassonne.

Une annonce court-termiste ?

? », s’interroge Antoine Grézaud, président de la Fesp. « Nos propositions sont faites pour trouver une stabilité et une viabilité sur le long terme », ajoute-t-il. Une vision à long terme dont manque peut-être la ministre à un an de la fin du mandat d’Emmanuel Macron.: ces autres oubliées du Covid