La bataille des trains du futur est lancée


La bataille du rail du XXIe siècle est bel et bien lancée. Mais personne ne peut encore dire aujourd’hui qui décrochera le titre de « train du futur ». Car, à l’horizon 2049, ce n’est pas un mais plusieurs projets de trains à super grande vitesse qui sont imaginés  : certains poussent l’idée de capsules à passagers placées dans un tube vidé de son air ; d’autres mettent en avant les lignes de train à hydrogène – on parle d’« Hydrail » ; d’autres, encore, misent sur des wagons glissants sur coussins d’air à une vitesse dépassant les 700 km/h ; à moins qu’un TGV nouvelle génération n’emporte la partie…

L’Hyperloop de Musk se heurte à la réalité

directeur de recherche émérite à l’Ifsttar (Institut français des Sciences et technologies des Transports, de l’Aménagement et des Réseaux), commente :« Malgré l’ambition fantastique de l’Hyperloop, les questions de sécurité, de performance et de coûts sont loin d’être réglées. »Ces difficultés – toujours pas résolues – n’ont pas empêché d’autres entrepreneurs de lancer des projets ferroviaires du même acabit. Ainsi, dans un registre « toujours plus », Richard Branson, le patron de Virgin, a annoncé que son propre Hyperloop atteindrait un jour des pointes de vitesse à 1078 km/h. Quant à la société américaine Hyperloop TT, elle planche depuis son site de Toulouse sur cette technologie pour un projet destiné au fret baptisé HyperPort.

La bataille des trains du futur est lancée

Le rêve SpaceTrain et ses soucis de financement

le train à hydrogène  : ne s’agit-il pas de la technologie la plus avancée en matière de train hyper rapide  Gérard Coquery explique  :« Le train à hydrogène permettrait de réduire notre dépendance énergétique, mais il faut construire un réseau, une infrastructure adaptée, et renforcer nos compétences sur la manière de stocker et de transporter l’hydrogène. »Sans compter que la durée de vie actuelle d’un train avoisine les quarante ans, avec une remotorisation au bout de vingt ans. « Or les piles à hydrogène ont une durée de vie d’environ cinq ans, et coûtent cher », ajoute Denis Candusso, qui mène des recherches sur ce sujet à l’université Gustave-Eiffel.

Les Maglev, une voie finalement prometteuse

EN PARTENARIAT AVEC TOYOTA

« CASE » : les mobilités du futur selon Toyota

mais également un acteur incontournable de la ville du futur grâce à Woven City ou au fonds d’investissement Woven Capital. Dans le même temps, le Groupe renforce son leadership sur les sujets d’automatisation, de robotique, ou de nouveaux matériaux à travers le Toyota Research Institute. Autant de manières de mettre les technologies au service de l’humanité.