Alexandre VI et Jules II.
Négocier tous azimuts
Mais pour François, la gravité de la situation justifie le chamboulement du protocole.Selon la presse italienne, la rencontre entre les deux hommes aurait duré environ une quarantaine de minutes. Durant cet entretien, le souverain pontife aurait fait part de ses inquiétudes à son interlocuteur, notamment en ce qui concerne le sort des civils et encore plus particulièrement des enfants. François aurait également profité de la discussion pour glisser quelques mots à l’ambassadeur sur une éventuelle intervention du Saint-Siège au titre de médiateur pour tenter de trouver une solution. Selon les rumeurs, François aurait aussi évoqué un avenir sans nucléaire mais sur ce point, l’ambassadeur se serait défilé. Pour le moment, personne ne sait vraiment ce que lui a répondu l’ambassadeur mais toujours est-il qu’après cette première rencontre, le pape a multiplié les gestes importants. Il a d’abord expédié du matériel sanitaire en Ukraine et organiser avec le gouvernement italien, l’accueil des premiers réfugiés. Il a aussi posté plusieurs messages sur les réseaux sociaux. D’abord un premier tweet en russe pour demander aux deux pays de se réconcilier puis, un deuxième toujours en russe, quelques jours plus tard. Une première dans l’histoire de la papauté, les papes passant en général par la télévision ou la presse écrite. Mais François est un homme qui marche avec son temps et surtout, un excellent communicant qui sait ce qui fonctionne le mieux et surtout, le plus vite.
Rencontre espérée avec le patriarche de Moscou
juives pour le remercier d’avoir ouvert les portes de la cathédrale de Kiev à la population et de lui permettre ainsi d’échapper aux bombardements. Enfin, François a téléphoné au président ukrainien Volodymyr Zelenskyi, pour lui faire part de sa grande douleur et de son immense proximité.Quelle sera la prochaine étape ? Comme en 2014 pour Cuba, le pape serait prêt à accueillir les délégations russe et ukrainienne au Vatican et d’assister aux négociations au titre de faiseur de paix. La question est : le patriarche Cyrille de Moscou, chef de l’Église orthodoxe russe qui soutient Vladimir Poutine mordicus va-t-il facilement accepter l’intervention de François ? Rien n’est moins sûr. Tags sur la cathédrale russe de la Sainte-Trinité à Paris : une enquête ouverte