C’est la consternation dans la commune de Prades-le-Lez, après la découverte de l’identité du tueur et violeur en série recherché depuis 35 ans. François Vérove s’était bien intégré à la vie du village
Jean-Marc Lussert
jusqu’à la fin de la législature en 2020 station balnéaire proche de Montpellier
Le représentant local de « la droite républicaine »
Il « représentait la droite républicaine », poursuit Jean-Marc Lussert, en marquant sa « surprise totale » et son « incompréhension » après les révélations sur son ancien colistier, auteur de l’un des plus vieux « cold cases » de France : « Il était un peu tatillon, il insistait sur le respect des règles, de stationnement par exemple. Il se les appliquait lui-même, et ça me semblait logique pour un ancien gendarme », ajoute-t-il.Depuis trente-cinq ans, les enquêteurs étaient sur la trace d’un inconnu au visage grêlé, soupçonné de cinq crimes commis entre 1986 et 1994. Il est notamment soupçonné d’avoir tué et violé la petite Cécile, 11 ans, retrouvée morte dans le sous-sol de son immeuble dans le XIXe arrondissement de Paris en mai 1986, et d’avoir étranglé un couple dans le quartier du Marais en 1987.« Ces derniers mois », le magistrat instructeur avait convoqué quelque 750 gendarmes en poste en région parisienne à l’époque des faits, a expliqué la procureure de la République de Paris, Laure Beccuau, dans un communiqué jeudi soir.
« Ça fait peur de savoir qu’il était là. Et en plus qu’il était actif à la mairie »
convoqué le 24 septembre pour une audition le 29 septembre dont l’ADN correspond au profil génétique retrouvé sur plusieurs scènes de crime du « Grêlé ».
« Quelqu’un d’intéressant »
François Vérove « tenait la permanence pour l’équipe du maire » il m’avait même offert une paire de gants de motard de la police, neufs ».