En direct :
13h35. « L’indépendance et la justice, tel est le cap pour la nation » Au bout de plus de 30 minutes d’interview (celle-ci a été diffusée à 13 h mais enregistrée une heure avant), Emmanuel Macron a dit vouloir « bâtir, consolider notre indépendance » afin d’avoir « un modèle social juste ». « L’indépendance et la justice, tel est le cap pour la nation », conclut le chef de l’Etat.
13h30. Immigration : « Bâtir avec toutes les oppositions constructives » Emmanuel Macron a dit lundi avoir « bon espoir » que les oppositions « républicaines » « aident à bâtir un texte » sur l’immigration, en suggérant qu’il n’exclurait pas de recourir au 49.3 pour le faire adopter, au nom de « l’efficacité ».
Il a dit vouloir « réduire les entrées (…) et mieux intégrer ceux qui contribuent à la force du pays ».« J’ai bon espoir que les oppositions républicaines qui veulent que le pays soit mieux protégé dans ses frontières, (…), et intègre mieux ceux qui sont là et aident la Nation à réussir, qu’en bonne foi, elles nous aident à bâtir un texte », a affirmé le président de la République dans un entretien sur TF1 et sur France 2. « Après, la Constitution prévoit des chemins pour les textes et j’aurai la responsabilité que l’efficacité soit au rendez-vous », a-t-il ajouté, dans une allusion à la possibilité pour le gouvernement de recourir à l’article 49.
3 qui permet l’adoption d’un texte sans vote. 13h27. Écologie : promesses d’investissement
Le gouvernement va présenter, après l’été, « secteur par secteur » des mesures sur « la transition et l’investissement » afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
« On fera des économies sur certains sujets, mais on va investir sur l’écologie dès l’année prochaine », promet Emmanuel Macron.
13h26. « Faire notre part pour réduire le risque de sécheresse » Interrogé sur la canicule, Emmanuel Macron évoque les moyens mis en œuvre.
« Nous sommes prêts pour faire notre part pour réduire le risque de sécheresse et passer l’été », dit-il. 13h22. Quelle baisse d’impôt pour les classes moyennes ? Emmanuel Macron a confirmé la baisse de l’impôt pour les classes moyennes de deux milliards d’euros d’ici la fin du quinquennat.
« Elle est travaillée par le gouvernement, elle sera inscrite dans la loi pluriannuelle de finances publiques. Dans les prochaines semaines, le gouvernement aura a donné le détail et les éléments de calendrier de cette décision. La même chose pour les impôts de production pour permettre aux entreprises d’embaucher davantage.
» 13h21. Électricité : « Je sais que la hausse (de l’électricité) est importante mais elle est proportionnée » « Le gouvernement continuera d’accompagner de manière adaptée les ménages les plus modestes qui ont besoin d’être accompagnés. Mais en effet, des hausses sont passées.
l’augmentation de prix de l’énergie, c’est une taxe de l’extérieur. La nation a investi environ 40 milliards d’euros pour absorber ce choc. C’est le contribuable qui va payer, par plus de dette, et in fine, plus d’impôts dans les décennies qui viennent parce que cette dette, on la payera tous.
Je sais que la hausse (d’électricité) est importante mais elle est proportionnée. On va continuer d’accompagner dans les prochains », a expliqué le président.
13h19.
« Nul en République n’est au-dessus de la loi » « La police comme la gendarmerie ont une légitimité. Ça n’est pas un camp, ce sont des forces de sécurité intérieures qui sont là pour notre quiétude à tous. Leur légitimité tient du fait qu’ils protègent le cadre républicain et qu’ils font respecter la loi.
Nul en République, n’est au-dessus de la loi. » 13h16. « Tout le monde doit respecter la loi », y compris la police « Nos policiers et gendarmes ont été présents durant ces nuits face à un déferlement de violences inédit avec 900 blessés et 28 enquêtes lancées.
Il faut être intraitable quand il y a des débordements. Tout le monde doit respecter la loi. Je comprends l’émotion qu’il y a aussi chez nos policiers qui ont eu le sentiment d’être confrontés à la violence la plus extrême.
Il faut entendre cette émotion, tout en faisant valoir l’état de droit pour toi », a expliqué Emmanuel Macron, interrogé sur les propos du patron de la police après l’incarcération d’un policier de la Bac à Marseille.
13h11. Émeutes : « L’ordre, l’ordre, l’ordre » « C’est le retour à l’ordre qui a prévalu », a souligné le président qui a remercié les forces de l’ordre.
« Nous avons su mettre fin à ces émeutes en quatre jours. Il y a eu 4000 interpellations. L’ordre doit prévaloir.
Quand on regarde, on a eu beaucoup de jeunes déférés, ces très jeunes, environ 16 ans de moyenne d’âge, beaucoup étaient inconnus de la justice, avec un cadre familial fragilisé (famille monoparentale ou à l’ASE)… Cette violence qui est devenue une violence de pillage, elle fait de nos compatriotes extrêmement jeunes. première leçon : l’ordre, l’ordre, l’ordre. » Le président veut « responsabiliser » certaines familles.
Le président souhaite redonner un « cadre », notamment avec l’école.La deuxième leçon, dans les 500 villes qui ont été touchées, « nous avons un besoin de revoir notre politique de répartition des difficultés. C’est un chantier que nous devons ouvrir avec les maires ».
Le 3e chantier : « la prévention de ces difficultés », donc « celui de l’école et de l’accompagnement de l’enfance » au-delà de la famille. Et c’est aussi la question des réseaux sociaux. « On doit réussir à mieux protéger nos enfants des écrans et réussir à très vite retiré les contenus.
» 13h09. Il y aura « un professeur devant chaque classe » à la rentrée Emmanuel Macron a réaffirmé lundi qu’il y aurait « un professeur devant chaque classe » à la rentrée, grâce à « une série de petites révolutions », qui passent par la réforme de la formation et une meilleure rémunération.Le chef de l’Etat a cité le « pacte enseignant », qui prévoit sur la base du volontariat le remplacement de professeurs absents par leurs collègues en échange d’une meilleure rémunération et a ajouté que l’Éducation nationale « continue à recruter » des contractuels pour assurer la rentrée.
13h07. « L’école est un immense chantier » « Tous les enseignants seront mieux payés et tous les enseignants qui sont prêts à en faire davantage, ceci fait partie de ce pacte et ils auront encore une rémunération accrue. Nous mettons en place pour la rentrée un système qui nous permettra de ne pas perdre d’heures avec un système de remplacement plus efficace.
Les enfants seront accueillis dès l’âge de 2 ans dans certains quartiers, on va mettre en place une meilleure orientation dès la cinquième », énumère Emmanuel Macron. « On va aussi faire la réforme du baccalauréat pour avoir des changements et on va continuer d’améliorer Parcoursup. L’école est un immense chantier.
» 13h02. Maintenir Elisabeth Borne, « c’est le choix de la confiance » Maintenir Élisabeth Borne au poste de Premier ministre, « c’est le choix de la confiance, de la continuité et de l’efficacité », a défendu Emmanuel Macron. « Durant les 100 jours, cap que j’avais fixé, je n’ai cessé de prendre des décisions.
(…) Je n’ai cessé de me déplacer, on a lancé de nouvelles réformes, avec France Travail par exemple. Il y a eu des annonces pour des ouvertures d’usine, donc on a avancé sur le thème de l’emploi. Sur la décarbonation aussi, on a avancé : loi industrie verte, plan eau, planification écologie.
» « Le chantier des services publics aussi a avancé, avec ce pacte enseignant qui va permettre aux parents d’élèves et aux élèves d’avoir des remplaçants pour la rentrée, d’avoir des enseignants mieux payés et mieux formés, donc d’avoir une école qui fonctionne mieux », a fait valoir le président.
13h00. La Nouvelle-Calédonie, « c’est une présence de la France » dans cette zone indo-pacifique Emmanuel Macron, qui avait renoncé à s’exprimer le 14 juillet, s’exprime depuis La Nouvelle-Calédonie, où il entame une tournée d’une semaine dans le Pacifique.
« Ces cinq dernières années ont été marquées par trois référendums. La Chine déploie une puissance de plus en plus forte. C’est une présence de la France, une de ces projections.
C’est notre influence qui se joue ici » 12h45. Une interview après les « 100 jours » et le remaniement Emmanuel Macron avait choisi de ne pas s’exprimer le 14 juillet, tout en assurant qu’une prise de parole aurait lieu dans les jours qui suivent. Ce sera donc pour ce lundi à 13 heures.
L’entretien sera diffusé sur TF1 et France 2. L’entretien a été enregistré il y a une heure.