C’est un changement de décor radical, auquel le tennis féminin n’était plus habitué. Alors que la nouvelle saison s’amorce, une joueuse s’avance avec, dans le dos, la pancarte de l’incontestable patronne. Fini le temps d’une WTA ouverte à tous vents. Sur le papier, cette campagne 2023 pourrait s’accompagner d’une « tagline » limpide : Iga Swiatek contre le reste du monde. En s’isolant sur les hauteurs de la hiérarchie mondiale dans des proportions inédites depuis les plus grandes heures de Serena Williams, la Polonaise a d’elle-même imposé ce scénario. Alors, stop ou encore en 2023 ?La réponse tient à deux facteurs. La capacité de Swiatek à garder le cap qui est le sien et celle d’une concurrence émiettée à faire émerger ou non une ou plusieurs rivales dignes de ce nom. Pour rappel, l’an dernier, Swiatek, c’était : deux titres en Grand Chelem (Roland-Garros et US Open), huit tournois gagnés au total et une série de 37 victoires consécutives entre février et juillet. C’est aussi cette statistique délirante, comme un témoignage de sa solitude : il y a aujourd’hui plus d’écart au classement entre la reine Iga et sa dauphine, Ons Jabeur, qu’entre cette dernière et la. dernière joueuse classée à la WTA.Open d’AustralieWawrinka et la quête du dernier grand frissonIL Y A UNE HEURESwiatek peut exulter : la balle de match qui l’a sacrée
Le titre à New York a tout changé
elle était portée par sa vague dévastatrice en septembre dernier, lui a aussi fait un bien fou. Non seulement ce titre a assis son autorité, mais il lui a aussi permis de passer de la reine de la terre à meilleure joueuse du monde de façon incontestable désormais. « Cela change tout pour elle car elle sait désormais qu’elle contrôle son propre destin non seulement sur sa surface préférée mais aussi sur dur, estime de son côté Mats Wilander. On savait qu’elle pouvait être très forte sur dur, mais entre le savoir et gagner un Grand Chelem pour le prouver, il y a une différence ».
Sa plus grande force, c’est qu’elle n’a pas de vraie faiblesse
la Polonaise a clairement les clés de son propre destin. « La seule chose qui peut l’empêcher de gagner deux ou trois Majeurs cette année, c’est Iga elle-même », tranche Mats Wilander, pas convaincu de voir une de ses rivales se hisser à son niveau si tant est qu’elle se maintienne sur les mêmes cimes.Est-ce la victoire de la maturité pour Iga Swiatek ? Dip Impact lance le débat
C’est épuisant d’être archi-favorite à chaque tournoi
le retour du roiIL Y A UNE HEUREOpen d’AustralieWawrinka : Il y a dix ans, un chef-d’œuvre et un crève-cœur pour tout changerIL Y A UNE HEURE