"Le projet n’a pas changé"


Après les grandes annonces de l’intersaison, le Roc est mal engagé pour atteindre la montée dès 2022. Mais son président Benoît Courtin assure que ce n’était pas l’objectif fixé.

L’ambition de monter (en Nationale 1) vous replonge quelques années en arrière ? » À cette question, le capitaine du Roc Aurélien Simon avait notamment répondu début juillet : « Je me suis réengagé pour une nouvelle saison afin d’y parvenir, pas pour autre chose. » « On a tout ce qu’il faut pour monter », confiait deux mois plus tard le nouveau directeur général et entraîneur ruthéno-castonétois Raphaël Geslan, qui arrivait alors de Chartres (Starligue) et était interrogé sur la capacité de son groupe à accéder à la troisième division dès la fin de cet exercice.

« On a manqué de régularité »

 »

donc je ne suis pas alarmiste enchaînant par une défaite à l’extérieur et ainsi de suite. Résultat, les Béarnais ont désormais six points d’avance sur des Aveyronnais confinés à la N2 jusqu’à au moins mai 2023 ? Le bénévole se prend à rêver : « Un renversement est toujours possible, mais on ne recrutera pas cet hiver. Je ne veux pas d’une équipe de mercenaires. Le projet n’a pas changé : les recrues expérimentées doivent jouer avec nos jeunes. Si on avait voulu accéder à la division supérieure directement, nous n’aurions pas pris Raphaël. Il s’inscrit parfaitement dans notre politique long-termiste. Pour autant, si on finit premier dans quelques mois, on ne refusera pas la montée. On s’adaptera. »

« On sera plus ambitieux la saison prochaine »

Mais selon son entraîneur et directeur général, le club n’y est pas encore prêt. « Quand je vois que l’Etec (cinquième) a six anciens joueurs pros et un kiné… Nous, on n’a même pas de cellule médicale », déplorait récemment Raphaël Geslan. Benoît Courtin rassure : « On va prendre des handballeurs d’expérience l’été prochain. Le CV de notre coach nous apporte un réseau qu’on n’avait pas, que ce soit pour attirer des formateurs chez les jeunes ou des joueurs de haut niveau. » Et pour la cellule médicale ? « La saison prochaine, on espère augmenter notre budget de 100 000 euros (ce dernier passerait de 370 000 à 470 000). Ça va nous permettre d’avoir un médecin référent et un kiné, mais surtout de renforcer notre professionnalisation à tous les étages. On sera plus ambitieux la saison prochaine. » Même si l’équipe première féminine se retrouve au même niveau que la masculine ? « On ne s’est pas posé la question, mais si les deux se retrouvent aux portes du monde professionnel, on devra faire un choix, avoue le dirigeant. Car on n’aura pas les moyens. » Sauf que le présent, c’est la reprise de l’entraînement du Roc le 4 janvier et trois prochaines journées abordables avec les réceptions de Bègles puis Irisartarrak les week-ends du 5-6 et 19-20 février ainsi que le déplacement à Aurillac le 12. « Ce sont les derniers du classement (dans l’ordre), donc on se doit de s’imposer à chaque fois.  »

N3F : les Rocettes dans les clous

« En juin 2019, quand l’équipe est descendue en Nationale 3, nous n’avions plus que cinq joueuses. Aujourd’hui, elle est première de sa poule. » L’histoire est belle pour les Rocettes, dont le bilan à la mi-saison est « très positif » selon le président Benoît Courtin. « On a rebâti avec Milenko Kojic comme entraîneur et des cadres comme la capitaine Amélie Fixes, qui est une personne fédératrice, apprécie le dirigeant. Avec les jeunes, la greffe a pris. » Et vite pour des Ruthéno-Castonétoises qui ont commencé par cinq matches sans défaite, dont quatre victoires, avant de perdre deux fois et de laisser filer un succès qui leur tendait les bras le 11 décembre, aux Glycines.Problème, ces deux nuls sont intervenus face à Clermont-l’Hérault, troisième, et l’une des deux défaites lors de la réception de Pechbonnieu, dauphin. « Si on termine dans les quatre premières, on accède à la poule haute avec les trois autres. On y retrouverait le top quatre de l’autre groupe d’Occitanie. Mais comme on n’affronterait pas de nouveau nos concurrents actuels, on garderait les points engrangés face à eux. » D’où l’importance de battre Mende, cinquième et en embuscade, le 8 janvier, Lattes, quatrième, le 22 puis Pechbonnieu le 5 février.

N3F : les Rocettes dans les clous

« En juin 2019, quand l’équipe est descendue en Nationale 3, nous n’avions plus que cinq joueuses. Aujourd’hui, elle est première de sa poule. » L’histoire est belle pour les Rocettes, dont le bilan à la mi-saison est « très positif » selon le président Benoît Courtin. « On a rebâti avec Milenko Kojic comme entraîneur et des cadres comme la capitaine Amélie Fixes, qui est une personne fédératrice, apprécie le dirigeant. Avec les jeunes, la greffe a pris. » Et vite pour des Ruthéno-Castonétoises qui ont commencé par cinq matches sans défaite, dont quatre victoires, avant de perdre deux fois et de laisser filer un succès qui leur tendait les bras le 11 décembre, aux Glycines.Problème, ces deux nuls sont intervenus face à Clermont-l’Hérault, troisième, et l’une des deux défaites lors de la réception de Pechbonnieu, dauphin. « Si on termine dans les quatre premières, on accède à la poule haute avec les trois autres. On y retrouverait le top quatre de l’autre groupe d’Occitanie. Mais comme on n’affronterait pas de nouveau nos concurrents actuels, on garderait les points engrangés face à eux. » D’où l’importance de battre Mende, cinquième et en embuscade, le 8 janvier, Lattes, quatrième, le 22 puis Pechbonnieu le 5 février.

N3F : les Rocettes dans les clous

« En juin 2019, quand l’équipe est descendue en Nationale 3, nous n’avions plus que cinq joueuses. Aujourd’hui, elle est première de sa poule. » L’histoire est belle pour les Rocettes, dont le bilan à la mi-saison est « très positif » selon le président Benoît Courtin. « On a rebâti avec Milenko Kojic comme entraîneur et des cadres comme la capitaine Amélie Fixes, qui est une personne fédératrice, apprécie le dirigeant. Avec les jeunes, la greffe a pris. » Et vite pour des Ruthéno-Castonétoises qui ont commencé par cinq matches sans défaite, dont quatre victoires, avant de perdre deux fois et de laisser filer un succès qui leur tendait les bras le 11 décembre, aux Glycines.Problème, ces deux nuls sont intervenus face à Clermont-l’Hérault, troisième, et l’une des deux défaites lors de la réception de Pechbonnieu, dauphin. « Si on termine dans les quatre premières, on accède à la poule haute avec les trois autres. On y retrouverait le top quatre de l’autre groupe d’Occitanie. Mais comme on n’affronterait pas de nouveau nos concurrents actuels, on garderait les points engrangés face à eux. » D’où l’importance de battre Mende, cinquième et en embuscade, le 8 janvier, Lattes, quatrième, le 22 puis Pechbonnieu le 5 février.