La Zarra  : décidément, son comportement a du mal à passer et… ça ne date pas d’hier 


À moins d’un mois de l’Eurovision, qui aura lieu le 13 mai prochain à Liverpool, la chanteuse La Zarra, qui représentera la France au concours, est au cœur de la tourmente. Une polémique qui a commencé le samedi 15 avril dernier, lorsque l’interprète de Évidemment a renoncé à se produire sur la scène de l’AFAS Live à Amsterdam, en évoquant un souci personnel. Une décision qui avait déçu de nombreux Eurofans, qui s’impatientaient de découvrir pour la première fois en direct le titre défendu par la Québécoise. Alors que certains s’étaient inquiétés de l’état de santé de l’artiste qui avait révélé avoir perdu sa voix pendant six mois, une source avait confié au Parisien qu’elle serait en réalité “compliquée à gérer » et qu’elle se comporterait comme une « diva ».Un comportement qui ne daterait d’ailleurs pas d’hier, et qui avait déjà donné du fil à retordre à l’un de ses premiers manageurs, Sébastien Farran, qui raconte sa collaboration tumultueuse avec La Zarra dans les colonnes du Parisien, en kiosque ce dimanche 23 avril. “L’enregistrement de l’album a été compliqué, car elle est très… exigeante”, a-t-il confié à nos confrères, avant de poursuivre : “Elle a un gros potentiel, mais elle a du mal à travailler avec les gens. Elle est partie du jour au lendemain pour un autre management qu’elle a quitté quatre mois plus tard.” Des souvenirs dont celui qui s’est occupé des carrières de NTM ou encore de Johnny Hallyday s’amuse aujourd’hui, sans toutefois garder d’amertume.

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“Elle était difficile à vivre au quotidien”

Toujours dans Le Parisien, un autre des anciens collaborateurs de La Zarra, resté anonyme, évoque les caprices de la chanteuse “difficile à vivre au quotidien” : “Ce n’est pas une diva dans le sens où elle ne demandait pas des palaces, mais elle était difficile à vivre au quotidien. Elle a du mal à faire confiance et à prendre des décisions. Après le carton de son tube ‘Tu t’en iras’, elle ne comprenait pas que ce ne soit pas plus énorme. Au final, elle épuisait ses équipes.”Chez Universal, la maison mère de son premier label Polydor et de son label actuel Capitol, elle donnerait aussi des “sueurs froides” aux équipes. “Elle est très cash, déterminée, a des opinions tranchées”, a témoigné Stéphane Espinosa, qui l’avait signée en 2019 lorsqu’il dirigeait Polydor, alors que Jérôme Labory, son ancien directeur artistique, la décrit comme un mélange entre “Booba pour le côté femme d’affaires et Marilyn Monroe pour le côté girl power et l’hypersensibilité”.

Article écrit en collaboration avec 6Medias

Crédits photos : DOMINIQUE JACOVIDES / BESTIMAGE